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La question de l'analyse profane / Sigmund Freud

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Par   •  3 Avril 2022  •  Synthèse  •  3 372 Mots (14 Pages)  •  661 Vues

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INTRODUCTION

En 1926, SIGMUND FREUD se lance dans l’écriture de cet œuvre lors du procès de T. REIK à VIENNE, alors accusé de charlatanisme et de pratique thérapeutique sans être médecin c’est-à-dire un profane.

En effet, contrairement à l’Allemagne ou aux États-Unis, à cette époque en Autriche la pratique de la psychanalyse n’était autorisée que par les médecins. FREUD va se servir d’un échange avec DURING (physiologiste qui avait demandé un avis d’expert à FREUD sur l’analyse pratiquée par les non médecins) deux ans au paravent pour construire cet échange fictif entre un homme impartial et lui-même afin de démontrer qu’un profane (non médecin) peut soigner et traiter les névrosés en ayant été longuement préparer dans un cadre bien déterminé.

CHAPITRE 1

Dans ce chapitre, S. FREUD va expliquer que l’on ne peut malheureusement pas montrer comment se déroule une séance, voir une thérapie car cela est intrusif pour le patient et très long, il ne serait pas libre de parler, mais cela serait également incompréhensif et ennuyant pour cet homme impartial. Il faudra donc avoir une totale confiance dans ces informations.

Il va commencer par la naissance des symptômes, des phobies chez le névrosé. On ne se rend pas compte tout de suite, mais du jour au lendemain on peut se paralyser pour certaines tâches. On avait remarqué ces petits désagréments du quotidien mais on en fait pas cas jusqu’au jour où cela devient incontrôlable. Toutes ces personnes atteintes de ces maux n’ont recours qu’aux médecins qui vont pouvoir soulager superficiellement les symptômes mais ne savent pas comment guérir l’appareil animique.

De là, il va apprendre à cet homme impartial que la base est de se parler, l’écoute mutuelle tout ça dans un lieu et une heure définit : c’est le cadre. Il fait le parallèle avec l’enchantement mais le différencie rapidement avec l’importance des mots et le temps d’une thérapie qui peut aller de quelques mois à des années.

Puis il va introduire l’importance d’un climat de confiance et de confidentialité entre le patient et le psychanalyste. On doit être en mesure de confier nos plus intimes pensées pour pouvoir ensuite faire ressortir ce qui est refoulé en nous. C’est là que le transfert apparait entre le patient et son thérapeute.

L’homme impartial compare cela à la confession dans l’église catholique mais pour FREUD on va au-delà, on veut trouver ce que le malade lui-même ne sait pas, on va chercher plus, en soignant aussi les symptômes ce qui n’est pas le cas dans la confession.

De même avec la comparaison de l’hypnose. La psychanalyse a une approche différente qui n’est comparable en rien avec tout ce qui est déjà existant. Ce qui va laisser place au desseins analytique et l’approche avec le patient dans le chapitre suivant.

CHAPITRE 2

S. FREUD annonce qu’il va expliquer sa théorie, qui est toute récente, elle n’a pas un siècle. Il va la présenter telle quelle sachant qu’elle s’est développée et se modifiera certainement dans le futur, car c’est une science et la science change, évolue sans cesse. Non pas comme la psychologie qui a déjà un long vécu mais ne creuse pas au plus profond de l’être. En effet sans un « fondement commun » chacun va à sa guise. Il est important d’étudier l’âme dans les abîmes du corps avec une cohérence collective. On va pouvoir étudier les REVES qui jusqu’ici, en psychologie, on ne savait qu’en faire. Le rêve est d’une importance capitale mais il est primordial de comprendre la structure animique (relative à l’âme).

Il commence par les différentes instances et celui qui est expliqué en premier est le MOI. Une instance ou topique qui est adaptative, qui réagit sous l’effet du principe de réalité, il est structuré, il s’adapte et se construit progressivement. Il va se composer avec différentes contraintes imposées par le ça (besoin et désir, c’est la deuxième instance) et une troisième instance qui sera expliqué plus tard. La deuxième, le ça est plus obscure, c’est un pôle pulsionnel qui ne supporte aucune tension, il veut la satisfaction immédiate. Il est impulsif, c’est l’inconscient, il réagit simplement au principe de plaisir. FREUD va se lancer dans le rapport entre ces deux topiques. Le choix simple des noms donnés aux instances est dans un intérêt particulier : pour être compris de tous !

Pour résumer le MOI est « une sorte de façade du ça », il se situe entre la réalité et le ça qui lui est très profond. Il y a des pensées animiques conscientes et inconscientes. Dans le moi on retrouve les deux, c’est-à-dire qu’il ne va pas forcément rendre conscient toutes les pensées du ça mais dans le ça tout est inconscient.

CHAPITRE 3

Ici, nous allons comprendre les pulsions, les sensations de plaisirs-déplaisirs, qui envahissent le ça. FREUD nous explique l’arc réflexe de l’énergie psychique : au départ il y un désir, un besoin, ce qui entraine une tension qui monte. Quand tout va bien, le moi arrive à satisfaire cette pulsion par un passage à l’acte donc il y a décharge ou baisse de la tension, l’énergie psychique retrouve son seuil de base (exemple le petit bébé qui a faim c’est le besoin, il va pleurer pour dire qu’il a faim, on retrouve la tension puis il va manger donc satisfaction, et décharge). Mais lorsque le moi n’arrive pas à faire son travail (ex : le bébé qui a faim ne va pas manger), il n’y a pas satisfaction, ni décharge mais un refoulement. Ce refoulement se retrouve abandonné, livré à lui-même mais ne va pas rester sans rien faire. Il va ressurgir tôt ou tard pour toucher le corps par un symptôme sur un organe. La névrose est née... La névrose découle du confit entre le ça et moi.

C’est le principe de réalité qui entre en jeu dans ce conflit. Les instances se rendent comptent qu’il n’y a pas que le principe de plaisir. On découvre à la fin de l’enfance d’ailleurs qu’il existe une troisième instance, le surmoi et lui, il prend en compte évidemment ce principe de réalité. C’est dans les premières années de vie que « les refoulements décisifs ont tous lieu ».

Le but de la thérapie est de renforcer, réparer le moi pour qu’il arrête sa fuite. Il faut qu’il puisse regarder son moi enfantin, y faire face.

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