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La bataille de sedan 1870

Fiche : La bataille de sedan 1870. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2019  •  Fiche  •  2 397 Mots (10 Pages)  •  574 Vues

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LA DEFAITE DE SEDAN

Cette défaite ne reflète, en réalité que le génie de l’homme en matière de stratégie géopolitique, lié à ses avancer en matière scientifique et industriel.

C’est un conflit d’intérêts, entre les pays européens, prononcé par une rivalité, entre France et Allemagne, qui a comme une odeur d’amertume et de prise de revanche… Une histoire de chefs militaire, de stratège, dont la racine pourrait être, la famille Napoléonienne.

Après le passage de Napoléon Ier, puis de son exile à l’île de Saint Hélène, l’Europe est en morceau, puis viens le congrès de Vienne le 9 juin 1815, dirigé par les pays triomphants sur ce dernier, ce qui n’arrangera pas les choses, et aboutira à la réorganisation de l’Europe, ils en redéfiniront les frontières, de chacun des pays qui la compose.

La France, vie après la mort avortée de la IIe République, ayant eu comme unique président, élu au suffrage universelle, Louis-Napoléon Bonaparte, le 10 décembre 1848, qui lui-même réalisera un coup d’état en 1851 et deviendra Empereur sous le second Empire, le 2 décembre 1852, et paradoxalement sera aussi le dernier monarque français dans l’histoire du pays, sous le nom de Napoléon III.

« L’Empire c’est la paix » avait-il déclaré, pourtant si l’on regarde bien ses décisions en matière de politique extérieur, cette intervention de sa part est belle et bien faussé. Au regard, de ses campagnes militaires, tel que l’envoi de troupe, sur différents champs de bataille dans le monde, ainsi que des alliances qu’il mettra en place.

Tandis qu’en « Allemagne », qui n’existe pas encore en 1850, disloquée en 39 états, composant la confédération Germanique, dont deux états rivaux la Prusse et l’Autriche, voulant chacun l’unité des Allemands sur le plan politique, l’Autriche propose alors, sa nomination à travers la « Grande-Allemande », tandis que la Prusse si oppose et met en avant la solution de la « Petite-Allemande » unifier, mais sans l’Autriche. La Prusse, par ailleurs est économiquement plus forte que l’Autriche, ceci dès 1834 grâce au « Zollverein » qui est une union douanière, entre les différents états Germanique, sauf entre autres l’Autriche, dont le but est de créer un marché intérieur unique, ainsi qu’une harmonisation économique et fiscale.

Napoléon III, lui étant un partisan de la cause des nationalités, sous la dénomination de « champion de la liberté des peuples », et ceci dans toute l’Europe et bien plus encore, ce qu’il démontrera à maints endroits. A proximité, son voisin avec qui il réalise, l’alliance franco-sarde, qu’il signe le 28 janvier 1859, étant une confirmation des accords secrets de Plombières du 20 juillet 1858, conclut avec le roi de Sardaigne Victor Emanuel II, devenant par la suite, le premier roi d’Italie en 1861. Cette alliance mit en place prévoit l’aide militaire de la France, au royaume de Sardaigne en cas d’agression Autrichienne, qui en contrepartie recevra le duché de Savoie et le comté de Nice. Après le déploiement stratégique des troupe Sarde au bord de sa frontière avec l’Autriche, François Joseph roi d’Autriche, déclare la guerre, qui à Solferino aboutira à la défaite des Autrichiens, le 24 juin, face au armées Française et Sarde.

En 1862 Guillaume Ier de la dynastie des Hohenzollern, nomme chancelier de Prusse Otto Edouard Leopold, comte von Bismarck, alors ambassadeur à Paris. Puis en 1864 ce dernier entraine l’Autriche, dans un conflit contre le royaume du Danemark. Après leurs victoire les deux états, partage l’administration des duchés, celui de Schleswig pour la Prusse et de celui de Holstein pour l’Autriche. Ceci étant, afin de mieux cerner le personnage de Bismarck, il faut comprendre sa position en matière de relation diplomatique, comme il le dit très bien « L’unité, ne peut se faire, que par le fer, et par le sang ».

En 1866, Bismarck fort diplomate, prétexte que l’Autriche ne gère pas assez bien administrativement les duchés, la guerre est donc déclarée entre ces rivaux, ceci après avoir obtenue la neutralité de l’Europe, et en particulier, celle de la France, car Napoléon III, avait abandonné l’Autriche au profit de l’émancipation des peuples. L’armée Autrichiennes est battue, à Sadowa le 3 juillet 1866, l’objectif est donc atteint pour Bismarck alors surnommé « l’ogre Allemand », l’Autriche ne fait plus partie de la confédération Germanique, la confédération de l’Allemagne du Nord, est alors créée, ceci sous la tutelle Prussienne, il ne reste donc plus qu’à rallier les états du sud...

La guerre Franco-Prussienne est-elle jugé « inévitable » pour la réunification, par ailleurs, se verrait-elle attribuer, le sombre mérite d’être la première guerre dite « moderne » ?

  1. Une opportunité à saisir

Avant 1870, un diplomate français avait déclaré « Nous serons en guerre d’ici peu, si la Prusse gagne elle prendra l’Alsace et la Loraine, si c’est Napoléon III qui gagne il prendra la régence », une idée assez répandue à l’époque pour certaine personne.

  1. Une succession troublée

Pour certains, de trop nombreux trônes européens sont occupés par des princes allemands, étant appelés par des assemblées, regroupé par des nobles, ayant contracté de nombreux mariages « avantageux ». Provoquant une profonde discorde en France, puisque Napoléon III voie dorénavant d’un mauvais œil l’unification Allemande, car la puissance Prusse ne semble plus avoir de limite à ses yeux.

Ce ressentit s’accentuera, par le fait que les Espagnols ayant chassé leur reine Isabelle II, après l’insurrection du 30 septembre 1868, dont les nouveaux régents, se retrouve avec un trône vaquant, sans roi et propose donc après réflexion le poste, à Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, cousin du roi de Prusse, qui acceptera l’offre qu’on lui propose, celle-ci étant appuyé par Bismarck. Lorsque la France apprend cela, c’est la goutte de trop, qui résonne comme provocation, et s’oppose à cette décision, dont l’issus sera de retirer la candidature, à l’initiative du roi Prussien.

Mais la France veut des garantis vis-à-vis des Prussiens, et en particulier une annonce officielle, dont elle charge son ambassadeur basé en Prusse, Benedetti, d’obtenir à travers le roi Guillaume Ier, étant le chef de la famille des Hohenzollern, une renonciation claire, et concise au projet, le 12 juillet 1870.

  1. L’ouverture attendu, est enfin arrivée

Dans un premier temp Bismarck, vexer par le retrait de la candidature au trône d’Espagne, appuyer par le roi de Prusse, le chancelier est donc au bord de la démission. Mais Guillaume Ier, est resollicité, le 13 juillet par Vincent Benedetti, poussé, par le ministre Français des affaires étrangères, Agénor de Gramont, d’organiser une nouvelle audience, ceci afin d’obtenir un engagement écrit, de la part du roi au renoncement du trône d’Espagne, affilier à la famille Hohenzollern.

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