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Mini-dissertation

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Par   •  10 Décembre 2017  •  Dissertation  •  906 Mots (4 Pages)  •  667 Vues

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Depuis le début de l’été, plusieurs Haïtiens et Haïtiennes traversent la frontière Canado-Américaine en provenance des États-Unis en recherche de protection contre la perte de leur statut de protection temporaire par le président Donald Trump. [1] Sur la question; « Le Canada devrait-il accueillir les demandeurs d’asile qui arrivent par la frontière? » certains soutiennent que oui alors que d’autres pensent que non. Certains jugent que oui en arguant que c’est un geste de compassion et d’humanisme lorsque les demandeurs d’asile cherchent de la protection. Certains se mettent ainsi dans la peau des demandeurs d’asile et assimilent la souffrance que ces gens vivent à chaque jour. Contrairement, d’autres pensent plutôt que non parce qu’ils craignent la perte de leurs emplois et ils pensent que les demandeurs d’asile coûtent cher. Pour justifier notre position, nous présenterons deux arguments, une objection ainsi qu’une réponse à cette objection.

Pour ma part, je crois qu’il faut ouvrir nos frontières aux demandeurs d’asile. Quand je parle de « frontières, » je veux parler des séparations légale et politique qui existent entre les pays. Qu’est-ce qu’un « demander d’asile? » : C’est une personne qui fuit son pays natal, soit seule ou en groupe, pour se réfugier à un endroit non menaçant de conflit et/ou violence pour vivre une vie saine et normale. Ainsi donc, il faut faciliter l’accès à notre pays aux étrangers qui n’arrivent pas à préserver leur intégrité physique et/ou morale.

À preuve, Norbert Piché explique dans son texte « La peur envers les réfugiés et les demandeurs d’asile » que la peur est un sentiment incroyable quand on parle de la sécurité d’un autre humain. Les demandeurs d’asile ont deux peurs majeures qui les motives à immigrer au Canada. La première est bien sur celle d’immigrer dans un continent différent parce que leur pays natal a des règlementations incroyablement absurdes envers la vie humaine, surtout pour les femmes. Par exemple, comme dit Guillaume Cliche-Rivard : « Haïti connaît de graves problèmes de discrimination et de persécution envers les femmes dans un pays où le viol conjugal n’est pas criminalisé et où l’agression sexuelle n’est pas spécifiquement interdite par la loi. » [5] La raison de la récente augmentation du déplacement des Haïtiens et Haïtiennes des États-Unis au Canada est la menace de la perte de leur statut temporaire, au début de l’année 2018. [1] La peur est une motivation extrême qui peut convaincre certaines personnes de fuir leur pays d’origine et les pousser à sortir de leur zone de confort en quête de sécurité et de nouvelles opportunités. Dans son texte pertinent, Norbert Piché explique : « Peut-être que la peur du réfugié relève plutôt du fait qu’il nous rappelle notre propre fragilité humaine; que nous-même pourrions un jour être sans-abris, exilés et en quête d’un refuge. » [6] Ceci m’intéresse particulièrement parce qu’on ne sait jamais si le Canada peut éventuellement devenir similaire à Haïti ou il serait à notre tour de demander de l’aide aux autres pays. Quelques exemples parfaits de cette situation seraient les récentes inondations à Montréal et les incendies forestiers de Fort McMurray qui ont laissées plusieurs canadiens et canadiennes sans-abris. [6] Tout comme Loic Tassé, plusieurs personnes pensent que le Canada ne devrait pas accueillir les demandeurs d’asile parce qu’elles craignent la perte de leurs emplois qui pourraient être prises par un demandeur d’asile qui a traversé les frontières « illégalement. » Cependant, comme Tassé a mentionné : « les immigrants d’origine Haïtienne qui proviennent des États-Unis ne sont pas nécessairement francophones. Ils ne sont pas nécessairement bien éduqués non plus. » [3] Donc, en sachant ces faits, quelle est la crainte des canadiens et canadiennes puisque les demandeurs d’asile n’ont pas les compétences nécessaires pour obtenir un emploi qui aurait pu être effectué par un canadien ou une canadienne. Ainsi on peut dire que Loic Tassé se contredit dans son texte « Les immigrants tricheurs. » Comme Norbert Piché demande : « Combien de Québécois ont quitté le Québec à la fin du XIXe siècle, vers la Nouvelle-Angleterre, pour travailler dans l’industrie du textile parce qu’ils ne pouvaient plus vivre ici? » [6] Sachant ceci, on peut constater que le changement de pays et de culture ainsi que de nouvelles opportunités arrivent plus souvent que l’on pense. C’est pourquoi le Canada ne devrait pas avoir peur d’ouvrir ces frontières aux demandeurs d’asile.

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