Marché du blé cas

Un marché est un lieu de rencontre entre une offre et une demande afin de déterminer un prix d’équilibre. Le marché peut être réel ou virtuel.                                                                                                          Dans cette situation nous allons étudier le marché du blé, en effet la production mondiale de blé a fortement progressé mais ces évolutions n’ont pas favorisé une grande stabilité des prix et les cours du blé sont caractérisés par une forte volatilité.

I. Comment fonctionne le marché du blé ?  

La consommation mondiale de blé à été multiplié par quatre de 1946 à 2005, ce qui signifie plus de 600 milles tonnes. Plusieurs causes sont à l’origine de cette évolution ; la croissance démographique, l’urbanisation, l’augmentation des niveaux de vie, la progression des pays en développement et l’augmentation des rendements mondiaux.                                                                                                                           La production a donc progressé de 2,4% par an.

Les plus gros producteurs de blé, représentant les deux tiers de la production mondiale sont la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, la Russie et l’Union Européenne à 27.

Plusieurs éléments sont pris en compte dans la fixation des prix, notamment la rareté des matières premières causées à partir d’une rareté des terres agricoles, de l’eau et de l’énergie provoquée par l’urbanisation et la diversification. Le marché du blé a subi une très forte volatilité du prix qui à doublé et parfois triplé.

L’augmentation des prix s’en résulte également par une forte demande qui est supérieure à l’offre étant donné que la production dépend des conditions climatiques, ce qui incite les producteurs à augmenté leur surfaces de récolte.

Mais le comportement des acteurs face aux risques et l’imperfection du marché mondial du blé sont aussi des facteurs qui expliquent la hausse des prix. Le marché se dit imparfait, car il est nécessaire que certains Etats interviennent pour réguler ce marché par des subventions et une protection.                                                                                En effet cette hausse des prix nuit à la sécurité alimentaire puisque le marché n’est pas encadré contrairement à celui du pain qui lui, est une affaire d’Etat.

II. Quelle est l’incidence de l’évolution des prix sur les décisions des consommateurs et des producteurs ?

Il y a une élasticité négative de la demande, puisque la consommation de pain diminue de 0,19% chaque fois que le prix augmente de 1%. Le pain n’est donc plus un produit de première nécessité.  Les consommateurs vont donc alors changer leurs habitudes alimentaires pour maintenir leur budget alimentaire puisqu’ils sont confrontés à une hausse de leurs dépenses courantes (logements, énergie, transports…).

Du côté des producteurs, deux comportements sont possibles ; ils réduisent leur investissement dans le secteur agricole car la variabilité des prix créent une incertitude des récoltes au niveau de la quantité et de la qualité ou bien par l’incitation de l’Etat, ils augmentent leur production car les prix augmentent aussi et donc l’offre augmente.

Pour conclure, les principaux fournisseurs de blé ont avant tous besoin de reconstituer leurs réserves avant de penser à la prochaine campagne, qui pourrait atteindre des prévisions de 680 à 690 millions de tonnes de blé. Ceci permettrait alors une baisser des prix, en espérant que certains facteurs ne risquent pas trop de désavantager la récolte afin que le marché retrouve un prix d’équilibre.

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