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Les boîtes à bébés

Étude de cas : Les boîtes à bébés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2018  •  Étude de cas  •  2 012 Mots (9 Pages)  •  423 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

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Question1:

Dans ce document, nous avons à la fin du texte, du nom de presse « La Croix », ce qui nous permet d’ailleurs d’en déduire qu’il s’agit d’un article. Cet élément  nous fournit donc la source de cet écrit. La date donnée simultanément « 14 juin 2013 », puisqu’elle inclut la mention du jour, nous indique que ce journal est un quotidien. Enfin, toujours dans cet élément para-textuel ayant trait à la source du document, nous trouvons le nom de l’auteur, Camille Le Tallec, nom qui est cité au tout début de l’article et à la fin.

  Au niveau du contenu, le texte débute par le titre Les « boîtes à bébés » .  Le propos s’axe sur le cas de l’Allemagne et il est question d’une suppression de ce système.

 Enfin, le contenu du texte est divisé par trois paragraphes qui viennent montrer la structure de l’article.

Question 2.1:  

L’étude du corpus se fera selon l’ordre suivant: 2, 1, 4 et 3. En effet, le troisième document étant en grande partie iconographique puisqu’il est une composé de deux photos, son analyse sera faite en dernier pour appuyer ce que les textes écrits nous auront fournis. L’extrait de Histoire de la famille ouvrira notre étude car un simple coup d’œil sur ce texte permet de voir qu’il dresse un historique de certains aspects de la famille, il sera donc un bon point de départ pour les époques plus récentes, traitées par les deux articles. Par la suite, nous analyserons les documents 1 et 4  les deux titres nous permettent de comprendre qu’il y a une  succession entre les deux propos, même si les dates de publication sont très proches. Charlotte Chabas situe son propos en plein élan des boîtes à bébés, alors que Camille Le Tallec s’intéresse à une possibilité d'évolution des mentalités quant à ce procédés .

Question2.2:

La première photographie est celle du tour d’abandon qui a été aménagé à l’Hôtel-Dieu de Toulouse dès 1540, dans le but de recueillir les nourrissons abandonnés de manière anonyme. Le seconde photographie, quant à lui, représente une boîte à bébé moderne, installée à Lübeck, au Nord de l’Allemagne,et qui a les mêmes fonctionnalités . Cette assemblage  de deux appareils  permettant le dépôt de nourrissons permet de montrer quelques différences. Cela montre  aussi que encore aujourd’hui il y a des bébés abandonnés et que cela na pas changé , aucune réelle solution n'a était trouvé entre 1540 et le 21e siècle, en Europe.

Question 3:

Le premier document est un article  informatif , paru le 11 juin 2012 dans le quotidien Le Monde et signé de Charlotte Chabas  La journaliste y traite de la multiplication récente , dans la quasi-totalité des pays d’Europe (lieu), des boîtes à bébés, appareils destinés à l’abandon anonyme de nourrissons par leurs proches .

Le second document est une page sur l'histoire de la Famille rédigé par un collectif d’auteurs sous la direction d’André Burguière  et publié en 1986  par les éditions Armand Colin . L’auteur de ce passage dresse un historique des abandons d’enfants en France du 16e  siècle à la fin du 18e siècle , et explique les principales causes de tels actes .

La première partie du troisième document est une  photographie  illustrative d’un tour d’abandon. Ce tour lui-même est accompagné d’une affiche qui renseigne sur le fonctionnement. L’ensemble nous fait découvrir un  hotel-dieu plus exactement celui de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques à Toulouse , mis en place dès 1540  pour recueillir les bébés abandonnés.

Le quatrième document est un article  informatif paru le 14 juin 2013 dans le quotidien La Croix  et signé de Camille Le Tallec .  L’auteur informe ses lecteurs qu’en Allemagne , en 2013 , les autorités songent à retirer les boîtes à bébés , et à remplacer ce système par une loi autorisant un accouchement anonyme, assez proche de l’accouchement sous X en France .

Question 4.1:

L’auteur explique les abandons d’enfants au 16e siècle et au 17e siècle par deux facteurs  : soit il s’agit de nourrissons nés d’une mère célibataire, soit  d’un couple marié avec très peu de moyens, dans tous les cas leur famille ne peut s'occuper d’eux.

À partir de 1760, on remarque une forte augmentation  flagrante des abandons, ce qui s’explique de deux façons. Tout d’abord, le nombre de naissances hors mariage , alors même que le statut de la fille-mère et de son enfant est impensable a l’époque.

Il y a également des couples mariés et qu’on ne peut classer parmi les pauvres, qui confient à l’hôpital un de leurs enfants, avec l’espérance  qu’il y recevra tout ce dont il a besoin et qu’ils pourront le reprendre chez eux, une fois en situation d’assumer pleinement sa charge.  Ceci marque un profond changement, encore réservé à une certaine classe sociale : l’enfant devient un être humain à part entière qui a droit à une éducation. Au même moment , on se soucie de la contraception pour éviter les naissances en surnombre par rapport au finance de la famille.

Question4.2:

Les boîtes à bébés, héritières des tours d’abandon médiévaux, sont des dispositifs qui permettent d’abandonner un nourrisson sans que cela se sache  et de ne pas connaître l’identité de la personne qui le dépose. Placées à des endroits stratégiques et faciles d’accès , elles sont aisément repérables par leurs couleurs vives et présentent un système qui permet de réchauffer l’enfant et que soient prévenues aussitôt les autorités chargées de le recueillir.

Pendant un temps disparus , les boîtes à bébés sont de retour depuis 2000, suite à quelques faits divers retentissants jusqu'au  point que l’ONU s’en alarme. La procédure n’est pas compliquée: on relève sur le nourrisson d’éventuelles empreintes digitales pour pouvoir le restituer à son parent si celui-ci revient sur sa décision dans un délai de huit semaines. Au-delà, l’enfant est sous la tutelle de l’État et fait l’objet d’une procédure d’adoption.

Sur le plan morale, les problèmes sont également nombreux. Une étude montre que l’enfant est rarement déposé par une femme, mais beaucoup plus souvent par un homme; il reste donc à savoir si cet abandon est réellement le choix de la mère ou celui de tiers qui la forcent à cet acte. D’autre part, l’anonymat ainsi garanti anéantit du même coup la possibilité d’aider les parents qui auraient pu être assistés si leur identité avait été connue. Et, enfin, cela enlève au bébé lui-même toute chance d’être recueilli par d’autres membres de sa famille que les parents.

 En fait, les boîtes à bébés viennent cacher plus ou moins bien les lois juridiques sur le droit ou non à l’abandon. Seule la France ne connaît pas ce problème car elle a instauré l’accouchement sous X; il permet à la mère d’abandonner légalement son enfant après avoir accouché. L’enfant peut, une fois adolescent, avoir accès aux informations concernant sa naissance, mais  ce système est lui même très décevant , puisque ces informations ne sont pas obligatoires

Question 5:

Le thème global porte sur l’abandon anonyme du nouveau-né, de 1540 à 2013, ce dans douze pays d’Europe dont la France, seul sujet de l’étude de Burguière .

Un aspect qui traverse tous le corpus. L’abandon du nourrisson dans un dispositif prévu à cet usage n’est pas nouveau, comme le mentionne Charlotte Chabas, information  confirmée par le tour d’abandon de Toulouse datant de 1540. Charlotte Chabas et Camille Le Tallec, informent   que ces lieux déstinés au dépôt des nouveau-nés indésirables existent depuis le Moyen-Âge et ont été maintenus jusqu’à la fin du 19e siècle. Puis sont réapparus cent ans aprés  en Allemagne et, depuis, ces dispositifs se sont multipliés dans onze pays d’Europe, à l’exception de la France qui n’en possède pas.

La description de ces lieux est omniprésente. Qu’il soit appelé «tour» comme celui de Toulouse p ou «boîte», le dispositif comporte une ouverture qui permet à celui qui abandonne de glisser l’enfant dans un «abri» , les boîtes à bébés modernes étant dotés de matelas chauffants.  Une fois le nourrisson déposé, une alarme permet de prévenir le personnel d’accueil  qui vient alors le récupérer. Charlotte Chabas note que les dispositifs modernes sont placés à des endroits stratégiques de la ville – mairies, hôpitaux, églises, lieux fréquentées , faciles d’accès,et que les boîtes sont très colorées pour attirer l’attention, ce qui est confirmé par le cliché pris à Lübeck où c'est signalée par une étiquette rose.

Le système visant à préserver l’anonymat des adultes, rien ne leur est demandé et l’affichette de Toulouse précise que, pour plus de sécurité, la plupart des abandons, au 16e siècle, ont lieu la nuit. À l’époque, le nouveau-né une fois recueilli par les sœurs hospitalières, reçoit des soins basiques. Un relevé d’empreintes digitales est effectué pour pouvoir éventuellement restituer l’enfant au parent, si celui-ci le réclame à nouveau. En effet, elle indiqueque les parents disposent de huit semaines pour se rétracter et reprendre leur bébé. Au-delà, celui-ci passe sous la responsabilité de l’État et peut faire l’objet d’une adoption .

Les causes qui ont présidé à l’installation de ces dispositifs sont évoquées. Tout d’abord, les abandons d’enfants à la naissance ne ce sont jamais arrêté.   À l’heure actuelle en Europe, comme le montrent Charlotte  Chabas et Camille Le Tallec, bien que le nombre ne semble pas comparable, les boîtes à bébés sont toujours utilisées, malgré les progrès de la contraception. Face à ce phénomène, selon Charlotte Chabas, les Chrétiens très pratiquants et les militants de droite conservatrice, également opposants à l’IVG, pense malgré tout qui faut sauver l’enfant.  Il y a également  une imprécision  juridique signalé par les deux journalistes autour de l’anonymat. Aucun pays, à l’exception de la France, n’a de textes clairs sur l’abandon, ni ne sait en fait s’il est légal ou interdit. Seule la France, comme l’indiquent les deux journalistes, s’est doté d’une loi qui permet à la mère d’accoucher à l’hôpital sous X, de recevoir des soins, puis de partir en laissant son bébé. Les boîtes à bébés supplée  donc une législation incomplète et non  précise.

 En effet, selon Charlotte Chabas et Camille Le Tallec, l’abandon anonyme a des opposants, notamment l’ONU qui souligne la contradiction entre cette méthode et le droit de l’enfant à connaître d’où il vient et à être élevé par les siens, droit reconnu par la Convention internationale. Cette Convention stipule qu’un enfant doit être aidé par les autorités de son pays dès lors qu’il cherche à connaître son identité ; or, dans le cas des boîtes à bébés, il en est dépourvu, L’accouchement sous X, pratiqué par le France, n’est guère plus enviable puisque l’enfant peut connaître ses origines, une fois adolescent mais uniquement si les parents ont laissé des indices et accepté que ceux-ci soient remis à leur enfant.

Les problèmes morales sont également nombreux. Déjà dans les siècles précédents en France, Burguière souligne la mortalité considérables des enfants recueillis; les soins ne sont visiblement pas à la hauteur.  De plus, l’aspect mécanique de l’accueil, plus proche d’une simple tâche que d’une prise en charge, annonce  rien de bon. De nos jours, cet vision  n’est pas évoqué, mais la mère semble en danger, selon Charlotte Chabas une étude montre en effet que l’enfant est rarement déposé par une femme, mais beaucoup plus souvent par un homme. Cela démontre qu'on peut douter si c'est réellement  le choix de la mère d'abandonner son enfant ou celui d'autres personnes  qui la forcent à cet acte. D’autre part, l’anonymat ainsi garanti anéantit du même coup la possibilité d’aider les parents qui auraient pu être assistés si leur identité avait été connue. Et, enfin, cela enlève au bébé lui-même toute chance d’être recueilli par d’autres membres de sa famille que les parents, puisqu’on ne peut retrouver ceux à qui il est lié.

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