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Étude de la peinture Les Casseuses De Pierre de Courbet

Mémoire : Étude de la peinture Les Casseuses De Pierre de Courbet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2014  •  680 Mots (3 Pages)  •  871 Vues

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Introduction : « Tu te réveilles le matin et tu sais d’avance que c’est un jour déjà levé qui se lève. ». Ceci est la première phrase que Emmanuel Dongala écrivain et chimiste de la République du Congo écrit dans son livre Photo de groupe au bord du fleuve parut en 2010. Dans ce roman Dongala dénonce un pays où l’injustice est en résidence permanente, les femmes sont opprimées, lésées, violentées, violée et chacune des « casseuses de pierres» a quelque chose à dire ou une cicatrice à montrer. Dans l’extrait que nous allons étudier, il décrit les conditions de vie de ces misérables femmes, victime de fatalité sociale.

Une misère et une souffrance quotidienne

Misère physique et matérielle

« casser des pierres au bord du fleuve » : évoque le titre, c'est aussi le métier de la narratrice et de ses compagnes. Egalement une tâche physique ingrate, éprouvante, le premier maillon d'une chaîne d'exploitation. La narratrice se plaît sans doute à rappeler de manière brutale ce qu'elle fait, l'objet de sa tâche.

« percluse » l.20 + champ lexical de la souffrance physique de la ligne 21 à 26  Dangerosité du travail

Situation décourageante, les personnages ont de bonnes raisons d'êtres affaiblies mais il y a toujours cette combativité.

L30 à 34 : E. Dongala nous informe que la motivation de l’héroïne est l’argent.

Misère intellectuelle

« tu t'étonnes.. » : Utilisation de la seconde personne du singulier et regard distancié du personnage sur lui-même ; moment de pause dans le récit. Il y a une introspection, réflexion, retour sur une situation extraordinaire

mise en évidence de l'adverbe « jamais »/ dimension emphatique du constat qui dit combien la situation n'a rien de normal.

l. 32-32: solitude du personnage, elle s'est débrouillée et a pris des décisions seule.

l. 41 : « Ton avenir n’est pas bouché comme celui des femmes »  phrase choc mais aussi un plaidoyer pour l’éducation.

Le sort de ces femmes suscite horreur et pitié

a) dénonciation des conditions de vie

• l.15 et 16 : Répétition anaphorique à valeur d'insistance  permet de mettre en valeur la notion de condamnation => registre tragique.

• « tu regardes » : après l'introspection, c'est la prise en compte des autres. Le travail ici est perçu dans sa dimension collective, ces femmes forment une communauté, alors que rien ne les lie au départ. En cela, le travail et son pouvoir de fédération, de rapprochement est une forme d'humanisme.

• Les femmes vivent dans de mauvaises conditions de vie, on peut le voir à la phrase « le bâtiment qui abrite la salle de réanimation » l. 2: c'est inquiétant car on voit qu'un bâtiment aussi important qu'un hôpital ne fait

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