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Opportunités et défis d une zone de libre échange : cas d’une économie marocaine

Cours : Opportunités et défis d une zone de libre échange : cas d’une économie marocaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Décembre 2019  •  Cours  •  7 304 Mots (30 Pages)  •  604 Vues

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Master de Recherche :

Economie et Management Internationaux

Opportunités et défis d une zone de libre échange : cas d’une économie marocaine

Réalisé par :                                        Encadré par :

BOUNITE IMANE                                           MME AICHA OUAZZANI

EL MENGAD SABAH

ANNEE UNIVERSITAIRE

        2015/2016        

Introduction

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale les échanges internationaux sont régis dans le cadre dorganisation internationale qui ont été créées dans le but de promouvoir le libre échange et la coopération internationale entre les différents pays. Parallèlement a lorganisation  des échanges au niveau international, on assiste depuis les années 50 a la signature daccords régionaux favorisant lémergence dentités régionales et le développement du commerce intra zone.

La mondialisation croissante de léconomie a la faveur de la division internationale des processus de production et a lessor sans précédent de linnovation technologique, a fait du commerce extérieur un pilier central de la croissance et de la libéralisation commerciale à l’échelle international.

D’après les théoriciens Le commerce international est bénéfique pour tous pays pratiquant l’échange. Le libre échange a toujours été considéré comme la politique commercial de base des échanges internationaux. Mais certains pays préfèrent recourir au protectionnisme. Toute fois, le libre-échange constitue actuellement la politique commerciale stratégique, aussi bien pour les pays développés que pour les pays en voie de développement.

La recherche d’une intégration internationale a suivi une logique d’institution des groupements commerciaux régionaux ou de conclusion d’accords bilatéraux, puis une logique de mondialisation de leurs économies. Dans le contexte de la mondialisation et l’universalisation qui caractérisaient la fin du dernier siècle, les économies qu’elles soient industrialisées ou en développement opérant une véritable course à l’ouverture sur l’extérieur. Le Maroc à l’instar de ces pays a opté pour l’ouverture de son économie au marché mondial.

Cette ouverture a été couronnée par son adhésion à l'accord du Gatt en mai 1987, par la signature à Marrakech du traité de création de l'Organisation mondiale du commerce en avril 1994 et par la conclusion, notamment, de l'accord d'association avec l'Union européenne en 1996 et de l'accord de libre-échange avec les États-Unis en 2004.

Les  accords, qui portent sur la création d'une zone de libre-échange à l'horizon 2012-2015, créeront certainement des opportunités pour le Maroc en matière d'édification d'une économie moderne et l'amèneront à relever un certain nombre de défis.

De cette introduction découle la problématique suivante : le libre échange au Maroc : Quels effets au Maroc ?

La première partie sera consacrée à la réflexion sur la politique du libre échange en abordant dans une section  préliminaire ses fondements théoriques et  dans  une seconde section  la politique d’ouverture du Maroc.

L’analyse des opportunités et des défis du libre échange pour le Maroc sera traitée dans une seconde partie.

AXE 1-Les fondements théoriques du libre échange[1]

Le libre échange est une doctrine économique prônant la libre circulation des biens et des services entre les pays. Elle applique, au niveau international le principe libéral selon lequel il convient de laisser faire le marche est donc de supprimer les entraves, notamment les interventions de l Etat comme la fixation de quotas et de droits de douane, afin d’aboutir  a la meilleur situation économique possible.

Section 1 : Les théories de libre échange

  1. Les théories traditionnelles de libre échange

  1. Les théories classiques du libre échange :

Cherchant à défendre l’idée du commerce internationale, Adam Smith et David Ricardo ont élaborés leurs théories des avantages absolus et des avantages comparatifs selon lesquels le libre échange peut être bénéfique pour toutes les nations

A – La théorie des avantages absolus :

Selon le modèle proposé par A. Smith chaque pays a intérêt a se spécialiser dans la production et l exportation  des produits pour lesquels ses couts de production sont inférieurs a ceux des pays concurrents, et a acquérir a l étranger les produits a un prix inférieurs a leurs couts de fabrication au sein du pays.

La théorie des avantages absolues mène à la spécialisation des pays dans les productions pour lesquelles ils sont plus avantagés, ce qui conduit a une division internationale de travail. Et selon la théorie de la division de travail d Adam Smith, cela accroit la création de la richesse et donc la création de la richesse et donc provoque l abondance. En plus, comme les échanges sont fondés sur la complémentarité, la théorie des avantages absolus exclut l échange entre les pays un niveau de développement identique.

B- La théorie des avantages comparatifs :

Selon la théorie des avantages comparatifs, peu importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il gagne à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels son avantages comparatif ou relatif est le plus élevé, c’est donc un argument pour le libre échange : tous les pays peuvent gagner du libre échange s’ils se spécialisent

Selon cette lois aucun pays ne peut être exclu de l ’échange, le pays qui excelle dans tous les produits devra se spécialiser et les pays dans la productivité est médiocre devra également se spécialiser sur la base de son avantage comparatif.

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