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Les produits financiers : les valeurs mobilières

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Par   •  9 Juillet 2013  •  Étude de cas  •  3 194 Mots (13 Pages)  •  778 Vues

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Les produits financiers : les valeurs mobilières

LES PRODUITS FINANCIERS : LES VALEURS MOBILIERES

Définition

Les valeurs mobilières sont des titres négociables interchangeables et fongibles, ils peuvent être cotés en bourse. Les deux grandes catégories de valeurs mobilières sont les actions et les obligations. Mais il y en existe d'autres telles que les certificats d'investissement et les bons de souscription. L'article 3 alinéa 1er du règlement de la SICOVAM (Société Interprofessionnelle pour la Compensation de Valeurs Mobilières) énonce : "Pour l’application du règlement général, le terme de valeurs mobilières s’entend d’un ensemble de titres de même nature, cotés ou susceptibles de l’être, issus du même émetteur et conférant par eux-mêmes, des droits identiques à leurs détenteurs ; tous droits détachés d’une valeur mobilière, négociables ou susceptible de l’être, sont assimilés à une valeur mobilière."

Par jurisprudence :

* les billets à ordre émis par les banques, n’étant pas offerts au public par fractions égales, ne sont pas des obligations, donc ne sont pas des valeurs mobilières.

* Les bons de capitalisation émis par une société, simple contrats individuels dont la valeur diffère d’un bon à l’autre, ne sont pas des valeurs mobilières.

* Les bons de trésorerie émis en série sont des valeurs mobilières

Les actions

Une action est une valeur mobilière. Elle représente une part de capital d'une société. Seules les sociétés anonymes et les sociétés en commandite par actions ont la faculté d'émettre des actions. La plupart des autres sociétés émettent des parts sociales (SARL...). Une action dite classique ou ordinaire se décompose en plusieurs droits, qui en font sa valeur. Les actions sont donc des titres de propriété représentant une fraction du capital d'une société. Leur détenteur (l'actionnaire) devient copropriétaire de la société. Il reçoit une partie du bénéfice de cette société sous forme de dividendes, payés généralement en espèces, une fois par an.

Une société qui entre en Bourse engage une partie de son capital sous forme d'actions. Le nombre d'actions émis représente le capital engagé. Une personne physique ou morale achetant des actions sur la place boursière devient alors un actionnaire associé de l'entreprise. L'action peut être au porteur ou nominative. Dans le 1er cas, le détenteur n'est pas connu de l'émetteur mais seulement du teneur de compte. Dans le second cas, le détenteur est connu de l'émetteur.

L'avantage pour la société est de disposer d'argent frais ; de plus, le nombre d'actions représentant le capital peut être augmenté sans limitation. L'avantage pour l'actionnaire est de recevoir une partie (dépendant du nombre d'actions) des bénéfices de la société, de profiter des plus-values sur l'augmentation du cours de l'action à la bourse, de bénéficier des droits attachés à l'action, de n'être engagé qu'à hauteur de la somme investie en actions à tout moment, de vendre ou céder ses actions avec tous les droits qui lui sont attachés. Les conditions d'exercice du droit attaché à l'action sont précisées dans les statuts de la société : un droit de gestion, qui se matérialise par le vote en assemblée générale tel que chaque action représente une voix. Le nombre de voix de l'actionnaire est donc équivalent au nombre d'actions détenues. un droit au bénéfice (le solde bénéficiaire après impôt, plus éventuellement tout ou partie des réserves de la société, est réparti entre les actionnaires), un droit à l'information, les sociétés s'engagent à fournir les documents indispensables sur leur activité et les leurs résultats. un droit sur l'actif social, se matérialisant par un droit préférentiel en cas d'augmentation du capital. Plus que dans la distribution des dividendes, l'intérêt de ce placement réside dans la plus-value réalisée lors de la revente de l'action. C'est pourquoi il convient plus à ceux qui désirent augmenter le capital investi à plus ou moins long terme qu'à ceux qui veulent recevoir des revenus sur l'argent qu'ils ont placé. Ce placement est plus risqué que les obligations. Le cours de l'action dépend des bénéfices faits par la société mais aussi des prévisions de profit pour l'avenir, de sa situation, du secteur économique à laquelle elle se rattache, de la confiance et enfin de la conjoncture générale de l'économie du pays. Si la société fait faillite, l'actionnaire perd la totalité de la somme qu'il a investie.

Les obligations

Une obligation est un titre de créance (ou reconnaissance de dette) représentant un emprunt :

* les obligations de première catégorie sont émises par l'État ou un secteur public. Elles sont garanties par l'État ;

* les obligations de seconde catégorie sont émises par des entreprises du secteur privé ou des collectivités auxquelles l'État n'a pas accordé sa garantie.

Exemple : Une collectivité qui veut emprunter de l'argent émet des obligations qui représente un prêt à long terme. La somme empruntée est divisée en part de valeur égale (l'obligation). Ces parts sont émises sur le marché à la même date et sont souscrite simultanément par les épargnants. Les détenteurs d'obligations sont donc des créanciers et la collectivité ayant émis ces obligations s'engage à rembourser la somme empruntée dans un délai fixé et de verser annuellement un intérêt aux souscripteurs.

Lors de l'émission d'obligation, l'émetteur doit préciser :

* le prix d'émission

* l'intérêt payé à chaque année à date fixe par détachement de coupon

* le prix de remboursement

* les conditions de remboursement

L'État est l'émetteur d'obligations le plus apprécié, car l'investisseur est certain d'être remboursé. Par contre les sociétés de capitaux (Société anonyme) et (Société en commandite par action- SCA) ont aussi le droit d'émettre des obligations. La fiabilité du remboursement de l'emprunt obligataire

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