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La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

Étude de cas : La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2014  •  Étude de cas  •  2 304 Mots (10 Pages)  •  908 Vues

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I. INTRODUCTION

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CEDEAO compte aujourd'hui 15 États membres. Selon le FMI, en 2012, le PIB PPA global des États membres de la CEDEAO s'élève à 564,86 milliards de dollars US ce qui en fait la 25e puissance économique du Monde1,2.

II/ ROLE

Bien qu'au départ son rôle soit purement économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union puisse se réaliser. Par ailleurs la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transport et de télécommunication.

II. OBJECTIFS

les objectifs de la CEDEAO tels que définis par le Traité de 1975 sont essentiellement de l'ordre de la coopération. C'est ce qui ressort des dispositions de l'article de 2 du Traité de 1975 qui dispose que « le but de la communauté est de promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l'activité économique »17(*). Par conséquent, si donc le Traité de 1975 fait référence à la coopération, cela signifie que les Etats membres ont décidé de mettre en oeuvre une politique destinée à rendre plus intimes leurs relations dans le domaine économique grâce à des mécanismes permanents sans renoncer pour autant à leur souveraineté et à leur indépendance. C'est donc à juste titre que l'alinéa 3 du Préambule du Traité de 1975 met un accent particulier sur « l'intégration économique »18(*).

Etant essentiellement une organisation d' « intégration économique », la CEDEAO vise en vertu de l'article 3 de son traité constitutif à «promouvoir la coopération et l'intégration dans la perspective d'une Union économique de l'Afrique de l'Ouest en vue d'élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d'accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain. »

III. MISSIONS

A travers ces objectifs, il se dégage plusieurs missions devant être assumées par l'organisation régionale et qui pouvant être présentées de la manière suivante :

- Coordonner les stratégies de développement dans les pays membres ;

- Favoriser la libre circulation des biens et des personnes entre les pays membres ;

- Eliminer progressivement les droits de douanes entre les pays membres ;

- Construire les infrastructures régionales de transport et de communication pour permettre la libre circulation des personnes et des biens ;

- Doter la communauté d'une monnaie unique à long terme ;

- Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines ;

- Créer une union économique et monétaire et promouvoir le secteur privé ;

- Elaborer une politique économique commune et développer les communications ainsi que l'énergie et la recherche agro-industrielle.

- Dans la poursuite de ces objectifs, les Etats membres déclarent solennellement leur adhésion aux principes fondamentaux de l'organisation tels que :

- L'égalité et l'indépendance des Etats membres ;

- La solidarité et l'autosuffisance collective ;

- La coopération inter-Etats, l'harmonisation des politiques et l'intégration des programmes ;

- La non-agression entre les Etats membres ;

- Le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales par la promotion et le renforcement des relations de bon voisinage20(*) ;

Pour la réalisation de ces objectifs, l'organisation s'est dotée de moyens financiers, humains et techniques. Notre étude s'inscrivant dans une approche institutionnelle, il importe à présent de s'intéresser à la structure organisationnelle de la CEDEAO afin de démontrer comment les Etats membres s'y impliquent.

IV. ETATS MEMBRES

Bénin, Burkina-Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. La Mauritanie a quitté la CEDEAO en 2000.

V. PRESIDENT DE LA CEDEAO.

• Gnassingbé Eyadéma ( Togo) 1977 – 1978

• Olusegun Obasanjo (Nigeria) 1978 – 1979

• Léopold Sédar Senghor ( Sénégal) 1979 – 1980

• Gnassingbé Eyadéma ( Togo) 1980 – 1981

• Siaka Stevens ( Sierra Leone) 1981 – 1982

• Mathieu Kérékou ( Bénin) 1982 – 1983

• Ahmed Sékou Touré ( Guinée) 1983 – 1984

• Lansana Conté ( Guinée) 1984 – 1985

• Muhammadu Buhari ( Nigeria) 1985 – 27 août 1985

• Ibrahim Babangida ( Nigeria) 27 août 1985 – 1989

• Dawda Jawara ( Gambie) 1989 – 1990

• Blaise Compaoré ( Burkina Faso) 1990 – 1991

• Dawda Jawara ( Gambie) 1991 – 1992

• Abdou Diouf (Sénégal) 1992 – 1993

• Nicéphore Soglo ( Bénin) 1993 – 1994

• Jerry Rawlings ( Ghana) 1994 – 27 juillet 1996

• Sani Abacha ( Nigeria) 27 juillet 1996 – 8 juin 1998

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