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L'environnement, un problème économique mondial

Dissertation : L'environnement, un problème économique mondial. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2020  •  Dissertation  •  1 295 Mots (6 Pages)  •  437 Vues

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Dissertation

Sujet : L’environnement, un problème économique mondial ?

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », cette phrase prononcée en 2002 par feu le président français Jacques Chirac montre que depuis plusieurs années, le problème environnemental et climatique est préoccupant. Le monde prend conscience que l’Homme est en train de détruire partiellement voire totalement son habitat qu’est la Terre. A l’époque cette phrase avait marqué les esprits et tout le monde semblait enclin à modifier ses habitudes. Mais depuis, il n’y a pas eu d’action concrète malgré une présence croissante du sujet sur les tables des grands leaders de ce monde. Nous sommes actuellement dans un monde régit par la finance. Nous allons donc nous pencher sur l’aspect économique du sujet et nous poser la question suivante : Comment l’économie mondiale et ses acteurs voient-ils aujourd’hui l’urgence climatique ?

Pour répondre à cette question, nous montrerons dans une première partie comment la vision du problème par le prisme pousse à l’inaction, par la suite nous montrerons qu’il peut pourtant être un catalyseur à l’action au niveau mondial malgré une mise en place compliquée.

Partie 1 : Une vision par le prisme économique poussant à l’inaction…

En 1987, le concept de développement durable naît. Cette notion permettrait de lier les facteurs économiques, environnementaux et sociaux dans une seule optique, celle de les améliorer sans en laisser un seul se dégrader mais aussi de maintenir une équité entre les générations en permettant à chacun d’avoir de quoi répondre à ses besoins. Mais de ce concept sont apparues plusieurs lectures et ces divergences créent un frein à l’action.

A- La lecture du développement durable avec une soutenabilité faible.

L’une des lectures du développement durable faite par les économistes serait avec une soutenabilité faible. Cela signifie que la nature est une forme de capital comme le sont le capital technique, humain et institutionnel et que ces capitaux, au fil du temps se remplacent et se compensent. Cette substitution se ferait naturellement grâce au marché et que l’action humaine ne serait en aucun cas nécessaire, elle pourrait même gêner le mécanisme et l’empêcher de se mettre en place correctement. Pour certains, s’affoler sur le sort de l’environnement n’est pas justifié car le marché saura réguler les prix en fonction de la rareté des ressources et aucune catastrophe ne pourra arriver.

Mais comme on le voit déjà actuellement, la Terre est à l’agonie et le marché ne parvient pas à réguler quoi que ce soit mais comment cela se fait-il ?

B- Des données et des indices limitant voire erronées sur la réalité.

Lorsque les économistes analysent le réchauffement climatique aujourd’hui, ils regardent le rapport coûts/bénéfices et déterminent que la lutte contre le réchauffement n’est vraiment pas une priorité car elle n’est que très peu rentable. Mais cette vision est très limitée car une vision coûts/bénéfices ne prend pas en considération les conséquences dramatiques que pourrait avoir un réchauffement continu de la planète d’ici plusieurs années, il ne prend pas en compte certains endroits de la planète qui sont déjà sujets à de grandes variations d’habitat à cause du réchauffement climatique. Certains économistes utilisent aussi un taux d’actualisation (pour déterminer la valeur de la monnaie dans le futur) bien trop élevés, ce qui cause des divergences dans les rapports de chacun et créent une situation très floue et illisible. La course effrénée à la croissance est aussi remise en cause par le développement durable, certains pensent que la croissance augmente le bien-être mais aussi qu’elle règle les problèmes par les innovations qu’elle fait naître et qu’il faut donc continuer à chercher la croissance à tout prix.

Il y a donc un bon nombre de raisons de penser qu’agir pour résoudre le problème climatique n’est pas une bonne chose pour l’économique et qu’il est donc préférable de ne pas agir mais qu’en est-il des facteurs poussant à l’action ?

Partie 2 : Mais d’autres raisons de ne pas rester inactifs.

Les

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