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Sujet de dissertation sur le renoncement aux soins

Mémoire : Sujet de dissertation sur le renoncement aux soins. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2020  •  Mémoire  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  537 Vues

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Intro : Selon l’OMS (1946) la santé serait défini comme un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

Pb: Nous nous demanderons En quoi les personnes sans domicile fixe sont-elles le plus touchées par le renoncement aux soins en France ?

Nous verrons dans une première partie la caractérisation de la population des sans domicile en France et dans une seconde partie nous constaterons que les situations de grande précarité provoque une influence sur le renoncement aux soins.

I- La caractérisation de la population des sans domicile sont définies comme des individus qui passent leurs nuits dans un lieu non prévu pour l’habitation, halte de nuit ou dans un service d’hébergement.

  1. La catégorie d’âge et de sexe

Tout d’abord, on constate que les personnes sans domicile sont, dans la majorités des cas, des personnes étrangères et dont la part d’hommes reste plus élevé que celle des femmes (20 %). Ils sont souvent seules dont un quart d’entre eux sont âgés entre 18 et 29 ans, on peut remarquer que c’est dans cette tranche d’âge qu’ils commencent à construire leur vie et quitté le nid familiale dû à l’arrêt de leurs parcours scolaire. Ces jeunes adultes sont sans domicile car soit ils ont eu du mal à s’insérer dans le monde du travail à cause de leur faible niveau de qualification ou soit ils font parties de la catégories des NEET, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation. Les jeunes sont très impacté au niveau du logement à la suite de l'élévation du prix des logements qui les empêche d'accéder à un toit et qui engendre une hausse du chômage.

Non seulement, dans le début des années 2000, on observe une augmentation du nombre de femmes, de familles avec enfants et aussi de personnes de nationalité étrangère qui sont sans domicile en France. En effet, le nombre de famille monoparentale augmente et son pour la plupart des femmes qui élèvent seules leur enfant à l’issue d’une séparation, d’un divorce ou encore d’un décès du conjoint. Cependant, cela provoque de grandes inégalités notamment au travail car l’employeur peut penser que l’enfant va empêcher la mère de travailler plus efficacement (dérèglent du sommeil, garde de l’enfant le mercredi, l’amener et le chercher à l’école) ou qu’elle peut interrompe son travail pour bénéficier du congé maternité. Donc ces femmes se retrouvent parfois sans logement avec leurs enfants car les conditions de travail les empêchait de subvenir aux besoins de l’enfant. Pour le cas des personnes étrangères, ils immigrent principalement à cause de la pauvreté, les conflits, les guerres, les difficultés sociales et politiques, les problèmes environnementaux de leurs pays et ils viennent s’installer dans des pays plus stables économiquement et socialement.

  1. L’environnement géographique permet de s’interroger sur les conditions de vie et sur le parcours résidentiel d'un individu.

En France, selon l’Insee en 2012, on comptait 140 000 personnes sans-domicile dont 110 000 habitent dans des villes de plus de 20 000 habitants, 8000 vivent dans des communes de moins de 20 000 habitants et 22 500 sont des demandeurs  d’asile qui vivent dans des centres d’accueil. On peut donc dire que les les personnes sans domicile vivent plutôt dans les zones géographiques où la population est plus dense et plus attractive. Selon l’Insee, sur 140 000 la part des personnes sans-domicile sont principalement hébergées en logement d’urgence (33%) et en hébergement collectif où l'on peut y rester toute la journée (35%). Le reste sont soit à la rue, en hébergement collectif qu’on doit quitter le matin ou à l’hôtel (entre 9 et 12%). Néanmoins, la part des sans-abri reste importante car 21% vivent dans une cave, un parking et 36% à l’extérieur (dans la rue, sous un pont, dans un jardin,…) et 8 à17% vivent sous une tente, dans une grotte, dans un lieu public ou encore dans une halte de nuit. Les sans-abris ne peuvent pas se loger car ils sont dans l’incapacité de ce payer un nuit sous un toit, ne possède aucun revenu, ne veulent ou ne savent pas comment bénéficier d’aide et mesures mis en place (Plan logement). Mais, un quart de son domicile occupe un emploi dont les revenus sont insuffisants pour obtenir un logement.

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