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Marteu Pilon De James Nasmyth à La Manière De Zola

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Par   •  18 Décembre 2014  •  805 Mots (4 Pages)  •  2 235 Vues

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• Au centre, dans cette ancienne usine, on pouvait deviner dans l'obscurité étouffante, l'immensité du marteau-pilon. Sa silhouette bestiale laissait imaginer toute la force sans âme de cette machine inlassable dressée sur ses deux jambes démesurées de métal. Le marteau pilon régnait dans l'entrepôt. Il était seul face à une vingtaine d'employés dominés tels des insectes à la merci du colosse écarlate de puissance et d'ardeur.

Il faisait sombre, mais le fer qui rougissait puissamment. Sa force tinanesque illuminait ce monde cruel, avide de rendement où le travail acharné ne laissait pas de place à la pensée. Le géant de fer étais le maitre. L'enfer de la chaleur accrue donnait la fièvre aux ouvriers qui devaient travailler par groupe sans répit, obligés d'être soudés comme une masse compacte que l'on ne peut dissocier. Le fer crépitait, grognait dans les entrailles du géant d'acier qui devait assouvir les forces du capitalisme. Entre la fumée étouffante de l'usine et celle de l'exterieur, les insectes devaient subir cette chappe de plomb grise et triste en sortant de l'usine, comme s'ils étaient condamnés à ne pas vivre autrement. Production nettement supérieure à la précédente.

Il s'écrasa violemment, avec un fracas assourdissant. Je tournais la manivelle, encore et toujours. Le marteau-pilon nous regardaient, moi et les ouvriers, avec un regard noir, des plus sombres qui soient. Sa bouche rouge comme les flammes de l'enfer s'entrebailla. Et d'un coup, nous lachâmes tout, ça gueule se referma et vint s'ecraser sur une grande piece de métal, tel un lion s'abattant sur sa proie. Il nous surpassait tous, il etait si grand, et si fort. Il nous transpercait avec ses petits yeux cachés dans la clarté rouge de sa gueule, qui etait mélée a l'obscurité de son grand front, qui répandait une noirceur terrifiante sur son visage. Cela m'épuisais, cette force herculéenne s'abattait sur ces monceaux de fer. Elle en demandait toujours plus, ne voulant jamais s'arrêter, sa bouche s'abattant, ses yeux nous fixant, comme s'il allait tous nous dévorer si on ne le nourrissait pas. La sueur degoulinait de mon front, le marteau en riait, ca bouche grande ouverte. J'avais l'impression qu'il allait m'aspirer. La nuit se mit a tomber, le marteau-pilon s'arrêta dans un bruit sourd, voulant pousser un cri de rage. Je le regardais, maintenant qu'il ne bougeait plus, il etait moins terrifiant, comme un monstre endormi. Mais il re-mangera demain.

Dans cette obscurité inquiétante, on pouvait deviner la gigantesque silhouette d'un géant dévorateur, le marteau-pilon. Cet outil de taille colossale se trouvait au centre de l'entrepôt obscur et ténébreux. On voyait de multiples petits êtres minuscules semblables à des fourmis travaillant à la chaîne. Dans cette usine qui n'avait plus rien d'humain, le travail semblait extrêmement difficile et fastidieux. La chaleur qui régnait dans cette pièce semblait insupportable. La transpiration d'innombrables travailleurs sous le métal en fusion rendait l'atmosphère nauséabonde. Le marteau-pilon était rayonnant. Dans cette fourmillière monumentale, les insectes travaillaient devant ce géant de métal, tel des automates que l'on aurait programmés

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