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Le cas UNIKE’ART

Étude de cas : Le cas UNIKE’ART. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2019  •  Étude de cas  •  1 544 Mots (7 Pages)  •  694 Vues

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LE CAS UNIKE’ART

L’entreprise UNIKE’ART est une SARL (société à responsabilités limitées) spécialisée dans la création de meubles professionnels, fondée à Paris par Flavien et Ophélie. Elle deviendra par la suite une SA (société anonyme).

Question 1 - Analysez la modification de l’attitude d’Odile depuis l’arrivée d’Alban en vous référant aux apports d’Adams.

Lorsqu’Alban, est arrivé dans l’entreprise, il imposa plusieurs conditions :

  • Il négocia son salaire, le rendant bien plus élevé que ce que Flavien pouvait lui offrir, cependant ce dernier accepta tout de même.
  • Il souhaite pouvoir imposer de manière unilatérale ses dates de congé, même du jour pour le lendemain, afin de bénéficier des tarifs hors-saison et autres « bons plans de dernières minutes » chose qui lui a également été accordée.

Toutes ces conditions lui ont été accordées tandis que Odile, elle, en arrivant dans l’entreprise a été obligée de faire plusieurs concessions comme :

  • Abandonner les cours de chorale semi-professionnels qui établissaient un équilibre personnel important dans sa vie et qui comptait énormément pour elle puisqu’elle en était membre depuis plus de 10 ans.
  • Accepter de recevoir un salaire bien insuffisant par rapport à sa capacité de travail et ses compétences professionnelles.

Selon la théorie d’Adams, un individu analyse, observe son environnement professionnel afin d’évaluer si sa situation est juste par rapport à sa contribution (ici Odile rappelle à Flavien lors d’un entretien avec Ophélie, tous les sacrifices qu’elle a fait pour cette entreprise notamment sa chorale) et sa rétribution (ici son salaire à peine plus élevé que le smic et qui a augmenté uniquement grâce à son ancienneté et non grâce à une quelconque promotion, mais aussi le fait qu’elle ne fasse pas partie du capital d’UNIKE’ART), ensuite voir si sa contribution est proportionnelle à sa rétribution. Puis, l’individu va instinctivement se comparer à ses collègues afin de trouver une justice sociale et une équité.

De ce fait, Odile ne comprend pas pourquoi le nouveau salarié est mieux payé alors qu’elle est dans l’entreprise depuis ses débuts, et est en charge de la conception technique, et surtout alors qu’ils vont réaliser les mêmes tâches. Elle reproche également à Flavien de ne pas l’avoir mise dans le capital de l’entreprise alors qu’elle est l’un des 3 fondateurs.

Cependant, ici, Odile ne retrouve aucune justice sociale ni équité avec son nouveau collègue Alban. De ce fait, elle ne se sent pas valorisée, et ne reçoit aucune reconnaissance de la part de Flavien, ce qui explique son attitude au sein de l’entreprise.

Question 2 - Démontrez que le comportement de Flavien envers Odile aurait gagné en efficience s’il avait pratiqué envers elle une gestion des ressources humaines inspirée des travaux d’Abraham MASLOW.

Le comportement de Flavien envers Odile aurait gagné en efficience s’il avait pratiqué envers elle une gestion des ressources humaines inspirée des travaux d’Abraham MASLOW. En effet, d’après lui chaque salarié travaille afin de subvenir à différents besoins. Ici, Odile a clairement un besoin d’estime, c’est-à-dire qu’elle souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein de l’entreprise, recevoir également de la reconnaissance de la part de son supérieur hiérarchique. Evidemment, si celle-ci c’était senti valorisée et utile au sein de l’entreprise et si Flavien lui avait montré de la reconnaissance, elle n’aurait pas cherché à se comparer à Alban, elle aurait été bien plus motivée, bien évidemment un salarié motivé est bien plus efficace et plus efficient car il prend plaisir à travailler.

Question 3 - Après avoir identifié le système de production Uniké’art tant sur le plan technique que sur le plan commercial, vous réagirez à la proposition d’Henriette Wouinslau d’appliquer des méthodes tayloriennes et fordistes dans l’entreprise.

Le système de production Uniké’art se fait sur une base de répartition des tâches, en effet chaque étape de la production est faite par différentes personnes. Flavien s’occupe de la gestion commerciale et administrative de l’entreprise, Ophélie s’occupe de la création des meubles, quant à Odile, elle s’occupe de l’analyse des contraintes techniques pour l’élaboration du cahier des charges fonctionnelles. Ainsi Flavien trouve un client, Odile réalise sa demande et la fait circulé l’information à Ophélie qui réalisera le produit demandé et le remettra au client.

Le taylorisme est créé par Frédéric Winslow Taylor à la fin du 19e siècle; c’est une méthode d'organisation scientifique du travail industriel, par l'utilisation maximale de l'outillage et la suppression des gestes inutiles.
Le fordisme est créé par Henri Ford au début du 20
e siècle un mode de développement industriel visant à accroître la productivité par la réorganisation du travail.


La proposition d’Henriette Wouinslau n’est pas une bonne idée pour l’entreprise Uniké’art car le taylorisme et le fordisme fatigue beaucoup les salariés ainsi ils se blessent beaucoup suite à cette fatigue, suite à ça suit un arrêt maladie, ou alors une démission, ou bien des retards plus fréquents, un taux d’absentéisme qui augmente ainsi que le taux de turnover à cause de salariés plus que démotivés et stressés et sous pression à cause leur travail qui est chronométré, tout ceci fait une mauvaise image pour l’entreprise. Il leur faut donc de meilleures conditions de travail ainsi qu’une autre organisation du travail pour que les salariés soient motivés et soient efficaces.

Question 4 - En quoi la licence d’exploitation proposée par l’inventeur allemand peut-elle générer pour Uniké’art un avantage concurrentiel ? 

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