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L'activité économique et sa mesure

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Par   •  11 Octobre 2019  •  Cours  •  8 652 Mots (35 Pages)  •  400 Vues

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Chapitre II : L’Activité économique et sa mesure

Introduction :

Il s’agit de faire le point sur les structures économiques modernes et de faire un tableau sur le système économique Capitaliste à économie de marché.(Production/ distribution/ redistribution/ consommation/ épargne/ investissement) On prendra pour cela un point de vue macroéconomique et microéconomique.

  1. Des agents économiques en interaction

A/ La vision économique des comportements

  1. Rareté et satisfaction des besoins

Le postulat de base de tous les économistes est que toute est rare que ce soit les ressources naturelles ou bien la monnaie. Il y a une tension entre les besoins de l’individus et les moyens de les satisfaire. L’économie est donc la manière particulière de considérer les comportements humains dont le but est la production de bien et de services en vue de satisfaire leurs besoins.

L’économie serait-elle donc une science des contraintes. Les questions que l’analyse économique pose sont :

-Qui sont les agents économiques ?

-Quels sont leurs besoins ?

-Quels sont les moyens disponibles et les contraintes ?

-Quelle est la solution optimale ?

        2) Homo[a][b][c]-oeconomicus et approche microéconomique

Tous les choix économique des agents reflètent en microéconomie des décisions d’étude rationnel. Comme tout est rare il faut effectuer des choix, calculer et arbitrer. Dans un univers de rareté les besoins sont concurrent entre eux donc chaque choix va avoir un coût opportunité. C’est-à-dire ce à quoi l’agent renonce lorsqu’il effectue un choix : l’épargne est une renonciation à une satisfaction immédiate en vue d’une satisfaction future. Un comportement rationnel est un comportement maximisateur  c’est-à-dire la recherche d’une satisfaction maximale. L’homoéconomicus est le modèle de cette homme rationnel qui est égoïste, maximisateur et optimisateur (maximum de satisfaction pour un minimum de peine)

L’homme rompt avec l’approche morale. Les rapports marchands ne sont pas réguler par l’amour du prochain mais bien par la rencontre des intérêts individuels et égoïstes, ce sont des idées développées par l’école classique (Adam Smith et Ricardo) et l’école Néoclassique.

Cette théorie Classique et Néoclassique de l’individu maximisateur est remise en cause par la[d] théorie des jeux qui la nuance . Dans une situation de risque le comportement ne semble pas maximisateur donc les individus accorde une préférence à la certitude par rapport à l’incertitude. On parle de paradoxe de Maurice Allais. Prix Nobel d’économie Maurice Allais économiste français est le premier à tenter d’étudier l’apparente dualité des choix. Une fois le choix fait ces acteurs rationnels vont échanger sur des marché (rencontre de l’offre et de la demande) , la poursuite des intérêts de chacun passe donc par l’accomplissement de l’intérêt général. Dans cette logique le marché s’autorégule, c’est la fameuse main invisible d’Adam Smith. On se situe dans une économie d’échange car c’est la rencontre de l’offre et de la demande  qui est au centre de l’analyse.

           3) La Comptabilité Nationale et approche macroéconomique

Cette fois les agents économiques sont réunis en fonction de leur rôle dans les activités de production, de consommation et d’investissement c’est-à-dire en fonction de leur place dans le système productif.

Chaque individu a donc une fonction dans le système économique. On a donc la métaphore du  corps humain c’est-à-dire la métaphore organiciste : on analyse les grandes fonctions, les grands organes du système économique.

On étudie donc les agrégats c’est-à-dire la somme de toutes les activités de production et de consommation .

Cette approche macroéconomique est surtout utilisée à partir des années 1930 à l’époque de la révolution Keynésienne. C’est la conséquence de la crise de 1929 : les Etats ont voulu connaître le fonctionnement global de leur économie pour pouvoir mener une politique économique.

La Macroéconomie est  donc indirectement un moyen pour les Etats d’intervenir dans l’économie. Et donc concrètement la macroéconomie invente la comptabilité nationale (ce sont les comptes d’un pays qui sont enregistrer : donc c’est une représentation simplifié de l’économie en grand secteur avec leur indicateur).

On a des agents économiques regroupés en secteur et on a le résultat chiffré de leurs opérations sous forme de tableau. (Mais l’inconvénient c’est que les systèmes de comptabilités diffèrent selon le pays)

Ce système c’est peu à peu uniformisé à partir de 1945 sous l’action de l’ONU, en France à l’heure actuelle la SEC[e] 2010 qui est appliquée est un système européen de comptabilité.  


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B/les acteurs et les opérations de la vie économique

1. les 6 acteurs institutionnels selon la comptabilité nationale

Un agent[f] économique est un individus ou un groupe d’individu qui constitue un centre de décision économique indépendant ( secteur institutionnel).

La comptabilité nationale regroupe ces agents en 6 catégories qui sont les suivantes :

-Les ménages (qui regroupe les individus vivant sous le même toit sans forcément un lien de parenté ou un foyer fiscal en commun)

-Les entreprises ou sociétés non financières ( qui regroupe les sociétés qui produisent et commercialisent des biens et des services non financier et marchand)

-les entreprises ou les sociétés financières   ( qui regroupe les sociétés qui produisent et commercialisent des biens et des services marchands et financiers)

-les administrations publiques ( qui ont pour fonction la production de services non marchands et la redistribution des richesses)

-Les institutions sans but lucratif au service des ménages ( qui regroupent les associations, les partis politiques, les institutions religieuses ainsi que les syndicats et qui ont comme fonction de fournir des services non marchands sans but lucratif  et ils trouvent leurs fonds grâce à des dons et à des cotisations volontaires)

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