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K POP/ K-BEAUTY

Compte rendu : K POP/ K-BEAUTY. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2020  •  Compte rendu  •  1 274 Mots (6 Pages)  •  409 Vues

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K POP/ K-BEAUTY Loubna & Fiona

  • La beauté est aujourd’hui considérée pour la plupart des pays du monde comme importante, que ce soit par les soins, par le maquillage, par l’hygiène tout simplement. Nous verrons que la Corée eut et a encore un rôle considérable dans ce domaine qu’est la beauté. C’est pourquoi nous pouvons nous demander quelle place prend les cosmétiques dans la culture coréenne et comment les coréens arrivent à se démarquer des autres cultures en termes de beauté. Et ce en montrant dans un premier temps l’histoire de la beauté coréenne, dans un second temps une diversité affirmée et enfin dans un dernier temps une tendance à l’internationale.

  • Durant la période des Trois Royaumes (57 avant J.C. – 668 après J.C.), il y a l’apparition des premiers objets de toilettes, comme par exemple le miroir en bronze qui a une fonctionnalité symbolique, une réelle aide au maquillage. L’huile pour les cheveux, les parfums, le fard, le noir pour les sourcils ainsi que le rouge à lèvre, étaient en effet les premiers produits de beauté. Plusieurs techniques étaient utilisées, notamment celle de « la poudre blanche » à base de plomb, de riz, de graines de belles-nuit, de kaolin ou de coquillages pillés. De plus, les coréens furent innovants, le fard à joues et pour les lèvres étaient à base de jus extraits de pétales du carthame. C’est à cette époque que le peuple commença à utiliser des gommages pour le visage, des lotions et de l’encre à sourcils. Les cosmétiques étaient faits à la main et étaient conservés dans des contenants en terre cuite. Puisqu’il n’y avait aucun moyen de garder ces cosmétiques au frais, il était d’usage de fabriquer seulement de petites quantités afin de pouvoir les terminer avant qu’ils ne périment. Mais le maquillage et le parfum n’étaient pas considérés comme quelque chose de très prometteur. Notamment vers 960 – 1279, les femmes maquillées et parfumées en conséquence étaient interdites à entrer dans les temples bouddhistes et les lieux sacrés. Le maquillage ostentatoire faisait référence aux kisaengs, c’est-à-dire aux courtisanes. Les classes les plus aisées méprisaient le maquillage porté par les "gisaeng" ou les musiciens.  Car les femmes vertueuses ne pouvaient pas avoir la même apparence que ces dernières.

 Durant la période de la dynastie de Joseon (1392 – 1897), l’utilisation du maquillage fut davantage sévère, si les femmes désiraient s’apprêter, elles devaient le faire avec une grande discrétion. La société à cette époque, très influencée par le confucianisme, a poussé les femmes à opter pour un style plus discret et plus simple. Elles ont donc commencé à préférer accentuer leur beauté intérieure qu’extérieure, le but du maquillage étant de souligner la santé de la personne qui le porte. Le maquillage était de mise seulement lors de réunions, de sorties ou de rituels. Il consistait principalement en un sourcil plus arrondi et légèrement teinté, ainsi que d’une poudre couleur pêche appliquée sur les joues et les lèvres. Les ornements tels que les miroirs, les peignes, les pinces à cheveux etc. étaient préférés afin de montrer son statut social. Pour des cheveux brillants, les femmes appliquaient de l’huile de camomille. Aujourd’hui, la camomille est très utilisée dans les cosmétiques coréens car elle est connue pour sa richesse en antioxydants, bons pour les cheveux et la peau. Pour stimuler la pousse des cheveux il fallait les oindre d’une potion faite d’un mélange de feuilles de sésame et d’écorce de noix encore vertes. Afin d’avoir une peau zéro défaut, elles utilisaient des haricots mungo moulus mixés avec de l’eau et s’en servaient comme nettoyant exfoliant, suivi d’une application d’huile de carthame, riche en vitamine E afin d’adoucir la peau. 

A partir du 19ème siècle, Le pays commence à s’industrialiser peu à peu, et la production de masse des cosmétiques remplaça les cosmétiques faits maison. Entre 1915 et 1930, le « bakgabun » fut le premier produit fabriqué en masse en Corée. Cette poudre contenant du plomb, très toxique, fût refusée par la population dans les années 30 lorsque des options moins dangereuses firent leur apparition sur le marché. 

  • L’industrie de la cosmétique ne cesse de grandir et de gagner des parts de marché dans le monde entier, car la Corée propose un large éventail de produits de soin et de maquillage. La Corée recherche constamment des produits toujours plus innovants, des textures uniques, et travaille minutieusement les packagings (souvent très originaux). La beauté coréenne est connue pour leur fabrication de cosmétiques à base d’ingrédients la plupart du temps d'origine naturelle, peu communs, souvent issus de la biodiversité coréenne et de haute qualité. De plus, la Corée mise sur une technologie très avancée par rapport aux techniques occidentales et investit énormément d’argent dans la recherche et le développement. Dans un Occident où il est coutume de vouloir tout « cacher » avec le maquillage, la Corée du Sud préfère soigner la peau et prévenir les dommages. La jeunesse et la santé de la peau est mise à l’honneur en travaillant sur l’hydratation de la peau. Le fameux « layering » devenu tendance chez nous il y a de nombreuses années est un rituel bien connu des coréennes afin de garantir une peau saine. Ceci renforce les gammes de produits naturels, ainsi bons pour la peau, un large choix est mis à disposition permettant de satisfaire un maximum de clients. Une proposition coréenne très prometteuse. Notamment avec leur création révolutionnaire qu’est la BB crème, un produit que les américaines ont directement adoptés.

 Dans le domaine du cosmétique les coréens ont une vision perfectionniste nous pouvons le voir à leur peau bien lisse et lumineuse. Les 5 marques qui reviennent le plus souvent sont : SKINFOOD, TONYMOLY, INNISFREE, ETUDE HOUSE, HOLIKA HOLIKA. Pratiquement toutes les marques fabriquent leurs produits de manière respectueuse de l'environnement, mais également de la peau afin de ne pas mettre en danger la santé du consommateur. Depuis janvier 2018, les tests sur les animaux sont interdits sur le territoire coréen. Mais certaines marques, comme "Etude House", n'ont pas eu besoin d'attendre cette interdiction pour soutenir la cause animale. Ce qui démarque les produits de tous les autres sont leurs packagings originaux très « cute » très coloré et avec des formes unique ex : panda, koala ect ce que les autres ne font pas. 

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