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Les différents modèles économique des clubs de football

Note de Recherches : Les différents modèles économique des clubs de football. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2013  •  2 363 Mots (10 Pages)  •  950 Vues

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Epreuve d’économie droit - Contrôle en cours de formation

Objet d’étude n°1 : Les différents modèles économique des clubs de football

Nom : Boudjelal Prénom : Nassim

Baccalauréat professionnel Vente

Epreuve d’économie droit

Académie : Paris

Nom et Prénom du candidat : Noel Massenat Daoud

Objet d’étude n° 1

Partie du programme :

- Le contexte de l’activité professionnelle

- Le droit facteur d’organisation et de régulations sociales

- Les relations sociales dans les organisations

- La création de richesses

- L’organisation des échanges

- La régulation économique dans le cadre d’une politique économique-

THEME : Les différents modèles économiques des clubs de football

Axe de réflexion : Quels sont les différents modèles économiques dans le milieu du football ?

Titre : L’économie des clubs de football en Europe

Objectifs : Observer et comprendre les différents modèle économique des clubs de football en Europe

Référence :

Supports présentés :

Professeur responsable de la formation : Mme Sorel

I) Ressources documentaires

Document 1 :

Dans cet environnement économique et réglementaire particulier, l'équilibre des clubs de football professionnels européens reposent sur cinq principales sources de revenus :

-Les recettes guichets (ventes de billets au stade)

-Les recettes liées aux performances (reversement versé en fonction des résultats sportifs)

-Médias ( Droits télévisuels) -Sponsoring & Merchandising (marques qui donnent de l'argent aux clubs afin d'accroitre leur notoriété et de développer leurs ventes)

-Publicités (panneaux publicitaires autour des stades, ...)

Ainsi que d'autres sources plus marginales comme le mécénat, ou les subventions publiques. Ils ont face à ses revenus à assumer des charges, aujourd'hui principalement constituées du salaire des joueurs, puis des frais de fonctionnement, du personnel du club et des rénovations apportés aux installations sportives. Les clubs possèdent par ailleurs des actifs (les joueurs qui ont une valeur marchande et comptable estimée, et pour certains les stades lorsqu'ils en sont propriétaires). Ces revenus et charges constituent le système économique des clubs. Cependant nous allons voir que selon les différents pays hébergeant les grands championnats et les clubs les plus prestigieux (France, Italie, Espagne, Allemagne, Angleterre), le montant et la structure budgétaires varient considérablement. Chaque pays a développé, ou parfois subit, son propre modèle économique. Celui-ci s'est construit avec l'objectif partagé par l'ensemble des clubs européens de gagner la compétition sportive, mais les stratégies adoptées diffèrent, dans un contexte économique mais aussi réglementaire juridique et fiscal lui-même très hétérogène

Document 2 :

"Quand les autres clubs vont à la banque, il vont au service des prêts; quand nous allons à la banque, c'est au guichet dépôts". La phrase désormais célèbre est d'Uli Hoeness, le président d'un Bayern fier de pouvoir conjuguer ambition sportive et équilibre économique.

Un modèle de gestion, qui plus est à l'approche de l'instauration par l'UEFA du "Fair play financier" aux règles très strictes qui doit entrer en vigueur en 2013-14.

Le Bayern Munich est en effet la preuve parfaite qu'un club peut amasser de confortables profits, tout en battant les plus grands, comme le Real Madrid en demi-finales, qui creusent des déficits abyssaux.

L'an dernier, saison bouclée pourtant sans trophée, le club bavarois a présenté un exercice bénéficiaire pour la énième fois: un chiffre d'affaires total de 328,5 millions tout en parvenant à accroître ses réserves financières puisque ses coffres contiennent la bagatelle de 129,1 millions d'euros de liquidités.

Loin des grands d'Espagne, tels le Real Madrid et Barcelone qui affichaient en 2010-11 une dette globale de 590 millions d'euros pour le premier et 578 millions pour le second, pour des recettes annuelles n'atteignant que 479 millions pour la Maison blanche et 451 millions pour le Barça.

Même le Chelsea du milliardaire russe Roman Abramovich, qui aurait dépensé plus d'un milliard de livres dans le club depuis le rachat en 2003, annonçait pour la même période une perte de 67,7 millions de livres (84 M EUR) avec 91,7 millions de dette (114 M EUR), la septième de la Premier League.

La philosophie bavaroise reste très conservatrice: ne pas dépenser plus que ce que l'on gagne. Certes, le club a délié les cordons de la bourse ces dernières années en s'offrant les stars étrangères Franck Ribéry (2007) et Arjen Robben (2009), puis nationales comme le buteur Mario Gomez (2009) et le gardien Manuel Neuer (2011).

Mais les 35 millions d'euros (record de Bundesliga) misé sur "Super Mario", 2e buteur de la C1 avant la finale, parait dérisoire par rapport aux 94 millions investis par le Real pour faire venir Cristiano Ronaldo de Manchester United, ou même les 58 millions d'euros dépensés par Chelsea pour attirer l'Espagnol Fernando Torres.

La masse salariale du Bayern ne représente en effet même pas 48% de ses revenus, loin

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