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Est-ce qu'on devrait avoir plus de cours d'éducation physique?

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Par   •  18 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 551 Mots (7 Pages)  •  677 Vues

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24 mars 2016                                                                          Mathilde Mercier

M. Beaudoin                                                                                                 402

L’éducation physique

Selon une étude de la coalition québécoise de la problématique du poids, de 1979 à 2014, le taux d’embonpoint et d’obésité ont significativement augmenté chez les jeunes de 2 à 17 ans, passant de 15% à 26%.  Les principaux facteurs qui contribuent à ce surpoids sont la malnutrition et le manque d’activité physique. Il est plus facile d’inciter les jeunes à faire de l’activité physique que de modifier les habitudes alimentaires de toutes les familles du Québec. Évidemment, la seule manière d’obliger et d’implanter chez l’enfant de bonnes habitudes est par le cours d’éducation physique de l’école qui prend place environ 1 fois par semaine. Ce cours n’est pas suffisant pour respecter le fait qu’un enfant doit faire 60 minutes d’activité physique à intensité modérée à élever chaque jour. Cependant, si l’on augmente le nombre de cours d’éducation physique, le temps de classe d’autres cours, comme les mathématiques ou le français, diminuera.  Cette problématique entraine le sujet de réflexion suivant :

Est-ce que le ministère de l’Éducation devrait augmenter le nombre de cours d’éducation physique dans les écoles?

Pour ma part, je pense que oui.

Premièrement, je pense que l’augmentation d’heures de cours d’éducation physique contribuerait à l’amélioration de la santé de nos jeunes. Voici une statistique choquante sur ce fait : chaque année, au Canada, on dépense 2,1 milliards de dollars pour soigner les problèmes de santé liés directement à l’inactivité physique de la population. C’est évidemment beaucoup trop et, selon moi, cette dépense pourrait être évitée ou bien investie dans un autre domaine. La solution devient évidente à mon esprit : il faut apprendre à nos jeunes à adopter de saines habitudes de vie. Des études ont permis de constater que la condition physique des Québécois était en baisse, puisque les activités physiques se font remplacer peu à peu en activités de loisir plus calmes, dû à l’arrivée entre autres de la technologie. L’opportunité de faire du sport est encore présente, cependant, lorsque l’enfant n’a pas grandi dans un environnement de sport, il est difficile pour lui de développer un intérêt. Et c’est par l’entremise du cours d’éducation physique que cela peut être fait. En effet, même si plusieurs institutions scolaires investissent dans l’implantation d’activités parascolaires, la plupart des participants sont des jeunes déjà adeptes du sport. Cependant, le but ultime est de faire découvrir, à ceux qui n’y sont pas intéressés, l’importance de bouger. Le cours d’ÉPS est le seul cours et le seul temps où un élève est obligé de participer et de faire du sport. C’est l’occasion parfaite pour s’y mettre. L’activité physique apporte des bienfaits considérables pour l’enfant. En effet, elle permet de développer un appareil locomoteur (os, muscles et articulations), un appareil cardiovasculaire et une conscience neuromusculaire (coordination et contrôle des mouvements) saine. De plus, elle permet aux jeunes de conserver un poids santé. Selon une étude américaine, les adolescents qui ont fait de l’éducation physique chaque jour réduisent de 28 % leurs chances d’avoir un surplus de poids à l’âge adulte. De plus, les personnes obèses sont plus à risque de développer des malades comme le diabète, des maladies cardiovasculaires, des problèmes de métabolisme, etc. Ces personnes, développant ces maladies, doivent fréquenter à maintes reprises l’hôpital, ce qui augmente les dépenses de celui-ci, comme je l’ai dit plus tôt. Je pense qu’il faut faire prendre conscience à notre société le problème. Cependant, il est beaucoup plus facile de changer les habitudes de vie des jeunes que des adultes. Voilà pourquoi en sensibilisant les jeunes très tôt, ceux-ci auront tendance à adopter ces habitudes saines dans le futur. En ayant un cours d’éducation physique par semaine, ce n’est pas assez suffisant pour implanter un mode de vie actif dans la vie d’un jeune. La dépense en soins de santé aux personnes en surpoids pourrait être, selon moi, investie dans l’ajout de cours d’éducation physique, qui, sur un plan futur, bénéficierait à la société. Bref, on devrait augmenter les cours d’ÉPS pour implanter des habitudes saines dans la vie de nos jeunes, pour les rendre en santé.

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