LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La bataille de la Manche 1926

Synthèse : La bataille de la Manche 1926. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2020  •  Synthèse  •  9 542 Mots (39 Pages)  •  408 Vues

Page 1 sur 39

CM socio
Plasseraud
        

Genre et activités physique

CM1

  1. Introduction
  1. Genre et activités physiques :
  1. Sandra BEM

Comprendre comment être un homme ou une femme dans la société aurait être une construction sociologique.
Quand on envisage la place dans la société de l’Homme, on a trouvé un autre terme : genre. Proposé par Sandra Bem (psychologue) qui a démontré que chaque individu dispose à la fois de caractéristiques masculines et féminines.

  • La notion de genre est à la fois un processus relationnel et processus évolutif

Les sociologues se sont intéressés à la différence entre les genres, cette notion de genre fait appel à un processus relationnel.

Ce n’est pas un attribut mais un processus, une identité développée tout au long de sa vie (évolutif).
Ce qu’on va adopter à un moment donné va être fonction de la place dans la société, déterminant la personnalité, la culture, l’expérience corporelle.

Elle peut se constater : « Dans les pratiques à travers lesquelles les hommes et les femmes vivent cette position de genre et dans les effets de ces pratiques dans l’expérience corporelle, la personnalité, la culture ». Robert Connell (1995)

Cette notion de genre est intéressante, dépasse la seule prise en compte des catégorie socio professionnelle pour comprendre la place de l’homme dans le sport et la société.

Bien évidemment le sport n’est pas le seul terrain pour évaluer le genre, comme l’école, l’armée, le travail, la famille... On va s’intéresser au milieu du sport et parler de l’école, du travail.
Dans la société, le sport n’est pas isolé.

  1. Messner (1988)

Bryson « La nature très physique du sport lui donne une signification particulière à cause du lien fondamental entre le pouvoir social et la force physique. Le sport est la grande arène où la force et la résistance physiques sont impliquées dans la masculinité hégémonique et dans l’idéologie qui en découle ».

Le corps est forcément dominant dans le sport, et va pouvoir être un signal pouvant refléter des attitudes corporelles, des usages, façons de se tenir qui vont être genrer.

On va pouvoir différencier les hommes et les femmes. Le sport célèbre des valeurs masculines mais aussi de son rôle politique et économique (Monde en général) favorise la transmission d’idéologie sexuée. Ces valeurs de résistance liées aux hommes vont être valorisées dans le terrain sportif.

  • L’homme est donc avantagé.
    Le sport a intégré dès le début les hommes, puis la femme s’est intégrée beaucoup plus tard. Puisque ce sport essence des valeurs, on peut contester les idéologies privilégiées.

Connel « masculinité hégémonique »
Raymond Stoller (1973) : « fort, dur, indépendant, cruel, polygame, misogyne et dépravé ».

La masculinité hégémonique est la forme chez l’homme la plus évidente des stéréotypes des rôles masculins.
Dans les représentations (idéologies) cela se rapproche de ses caractéristiques sans dire que tous les hommes sont forts, durs …

Autour de cette masculinité (idéal), les autres vont se construire en fonction de ce modèle. Si on part de ce modèle, cette forme est plus proclamée et visible que les autres.

  1. D.Sabo et R. Runfola, 1980 Théberge (1989) 
    Mythe de la Fragilité féminine ; la force : panache des hommes, elles sont fragiles et se tournent vers des activités qui confirme ce mythe vers les stéréotypes sociaux et ce qu’on attend d’elles. 

Le sport ne se fait pas avec les hommes mais à côté des hommes.

Connell montre que dans la construction des mobilités du modèle, la force sera le point le plus fort pour la construction de l’identité dans le sport masculin.

Adoption de certaines tonicité, attitudes et fantasmes masculins.
Les femmes vont adopter un terrain sportif fait pour elle, pas fort (= mythe de la fragilité féminine). La mixité n’existe pas dans le monde du sport.

Toutes les autres formes constituent des alternances (distinctions) et vont être méprisées par le modèle de la masculinité hégémonique.

Les masculinités et feintés sont relatifs à une société. On s’intéresse à l’Occident, l’Europe, France. Il en existe beaucoup entre les genres, et peuvent être différents en fonction de la société.

On s’intéresse aux idéologies sexuelles, 2 processus étudiés:

  • D’émancipation (remise en question comme par exemple les femmes pratiquent des APS masculines —> résistance) + communauté homosexuelle en parlant des activités sous tendues et développées par le sport
  • D’aliénation (les femmes pratiquent des APS conçues pour elles).
  1. Des masculinités, le modèle de CONNELL (1995)

Le modèle de Connell est un modèle qui part du point de vue des hommes, et donc de la masculinité hégémonique.

Connell distingue trois formes de masculinité :

  • Hégémonique,
  • Subordonnée,
  • Complice.

Il rajoute une variable, en marginalisant ou autorisant selon les communautés et sociétés.
Caractéristiques MH: masculinité raciale, sociale, sexuelle.

Les acteurs dans cette position vont garder ces avantages et maintenir ce rang face aux autres formes de masculinités et de féminités.

  1. Masculinité hégémonique

Forme de masculinité la plus évidente et reconnu (la plus proche des stéréotype et rôles masculin).

Même si elle est dominante elle peut être critiquée.

  1. Masculinité subordonnée

Imms (2003)
Ce sont des formes se retrouvant comme dominées voire opprimées. On va retrouver la masculinité homosexuelle et les genres féminins. MH est un idéal dans la construction du genre.

Duret, Bruce Willis chez les adolescents français (1999).

  1. Masculinité Complice

C’est le fait de reconnaître la domination de MH mais en faisant des ajustements dans son environnement professionnel ou familial. C’est la forme la plus répandue.

Realtion paisible avec d’autre personne

  1. Masculinités marginalisées ou autorisées

Cela permet de relativiser les études genrées par rapport à une communauté. Par exemple la masculinité hégémonique noire américaine est marginalisée par la société blanche qui est dominante.

Stéréotype pesant sur les hommes et les femmes aussi.

  1. Repérage de la masculinité hégémonique

Nick Trujilo (2000), Nolan Ryan

Idée générale : L’expression et le contrôle du pouvoir / L’expression et le contrôle de la force physique. (Les deux premiers liés froment une position très dominante.)
Ce modèle vaut pour les sociétés occidentales du 20ème siècle.

...

Télécharger au format  txt (50.7 Kb)   pdf (223.2 Kb)   docx (245.4 Kb)  
Voir 38 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com