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Sport Mirroire De Notre Societée

Mémoire : Sport Mirroire De Notre Societée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2014  •  1 814 Mots (8 Pages)  •  767 Vues

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iété ? Sociétés de guerre, sociétés sportives ?

Document 1 : Jeux Olympiques de la Grèce antique, extraits d’un article de l’Encyclopédie Larousse en ligne.

Document 2 : Le sport, c’est la guerre, article de Pascal Boniface dans le Monde diplomatique.

Document 3 : Programme d’un colloque universitaire sur le sport, Université de Rennes 2

Document 4 : quelques citations sur le thème sport/guerre.

DOCUMENT 1

Jeux Olympiques de la Grèce antique

Jeux panhelléniques qui se célébraient tous les quatre ans, depuis 776 avant J.-C., à Olympie, en l'honneur de Zeus Olympien

et qui comprenaient non seulement des épreuves sportives, mais aussi des concours musicaux et littéraires.

Les Jeux Olympiques de la Grèce antique : une institution sportive en 776 avant J.-C.

Attribuée aux dieux et aux héros grecs, la création des Jeux relève de plusieurs légendes, dont celle qui conte qu'Héraclès,

après avoir détourné le fleuve Alphée, aurait organisé avec ses quatre frères une course dont il couronna le vainqueur d'une

branche d'olivier. La réalité historique rejoint cette genèse imaginaire et mythologique au IX

e

s. avant notre ère. La création

officielle des Jeux remonterait à 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade

(192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l'origine. C'est d'ailleurs

à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de

jeux Olympiques consécutifs). Avant cette date, les jeux Olympiques n'auraient été que des jeux locaux arrêtés et modifiés à

maintes reprises et sans grand impact en Grèce, semble-t-il, puisque l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, œuvres datées de cette

époque, n'y font guère référence. Néanmoins la tradition relate qu'en 884 avant J.-C. des guerres ravagent le petit royaume

d'Élide, où se situe Olympie, le « pays des sources », située dans une plaine de l'ouest du Péloponnèse au confluent de la

rivière Kladéos et du fleuve Alphée. Iphitos, qui dirige le royaume d'Élide, est désemparé devant ces conflits permanents et

va consulter la pythie de Delphes. Celle-ci lui déclare que la colère des dieux ne pourra être calmée qu'à la condition que des

jeux Olympiques soient organisés. De retour à Olympie, Iphitos réussit à convaincre Lycurgue, le puissant chef de l'armée de

Sparte, d'autoriser la tenue des Jeux. Olympie devient alors un territoire neutre, interdit à toute armée pendant la durée des

Jeux, et dans le même temps un territoire sacré, reconnu comme tel par toutes les cités grecques. C'est ainsi que les jeux

Olympiques prennent vie, par la création d'une institution sportive avec ses lois et ses règles.

[…]

3. Le déroulement des jeux Olympiques de la Grèce antique

3.1. La période précédant les jeux Olympiques de la Grèce antique

Un Grec ne devait pas mourir, disait-on alors, sans avoir assisté au moins une fois dans sa vie aux jeux Olympiques. Quand

l'annonce solennelle des Jeux se propage, toutes les cités s'affairent donc en préparatifs afin de pouvoir compter sur des

supporters parmi les 45 000 spectateurs qui seront dans l'arène olympique pour contempler ceux qui prendront part aux

épreuves athlétiques ou aux concours d'art (en littérature, en sculpture, en musique et en architecture), hommage à Zeus.

Toutes les cités grecques ou colonisées par les Grecs participent à ces compétitions qui symbolisent l'unité de la nation

hellénique. La trêve olympique fait déposer les armes aux combattants, qui se retrouvent dans l'hippodrome et le stade. Seuls

les citoyens grecs sont admis à concourir ; en revanche les esclaves, les « barbares » (étrangers) et les condamnés sont exclus

de la compétition. Les athlètes, inscrits un an avant leur participation aux Jeux, viennent s'entraîner dans le gymnase dès

l'automne qui précède leur ouverture. Au même moment, les dix juges, les hellanodices, prennent leur quartier à Olympie. À

la fin du printemps, ils accueillent officiellement les concurrents sélectionnés.

[…]

4. Apogée, dérives et fin des jeux Olympiques de la Grèce antique

Le succès des Jeux dans la Grèce antique s'est traduit non seulement par un engouement pour les sports athlétiques dans

l'éducation physique imaginée par les Grecs, mais également dans la philosophie et les arts. L'intérêt pour l'hygiène, la santé,

la beauté et la formation du caractère va pénétrer les contrées éloignées conquises par la puissance hellénique, l'Asie Mineure,

l'Égypte, la Crimée, où sont implantés des gymnases et des stades jusque dans les plus petits villages. Néanmoins,

contrairement à une idée commune, les jeux Olympiques de l'Antiquité grecque ne furent ni le « paradis perdu » que l'on

évoque souvent en parlant des choses du passé, ni l'objet d'un culte incontesté par les Grecs eux-mêmes. Il y eut des

...

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