LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le jeûne intermittent

Étude de cas : Le jeûne intermittent. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Juillet 2019  •  Étude de cas  •  1 387 Mots (6 Pages)  •  508 Vues

Page 1 sur 6

Le jeûne intermittent

Introduction

Les humains se sont intéressés depuis longtemps à améliorer leur condition de vie, soit en recherchant à cultiver ses connaissances, soit en renforçant ses capacités physiques, ou même en changeant ou en adoptant des habitudes de vie. Cet intérêt a conduit les humains à faire des recherches sur toutes sortes de sujets pour comprendre afin d’améliorer nos conditions de vies, qui regroupent sous le terme général nommé « la santé ». L’une des plus importantes recherches se porte sur l’alimentation des humains. Assez évident comme sujet, car les humains fonctionnent nécessairement par la transformation des aliments consommés en énergie mais, encore aujourd’hui, une grande partie de la population ignore l’importance d’une bonne habitude alimentaire. D’ailleurs, le sujet de ce texte porte sur l’une des plusieurs habitudes alimentaires existantes, le jeûne intermittent et ses impacts sur la santé.

Qu’est-ce que c’est?

Le jeûne intermittent est un type de jeûne qui limite, chez l’individu qui le pratique, la période d’apport nutritif. Il existe plusieurs variations possibles, les plus populaires étant le « 16 : 8 » et le « 5 : 2 ». Leurs noms désignent le rapport entre la période d’apport nutritif et la période de jeûne. Le « 16 : 8 » signifie 16 heures à jeun et 8 heures dont l’individu peut consommer, et le « 5 : 2 » représente 5 jours dans la semaine ou l’individu n’a pas de restrictions alimentaires et 2 jours durant lesquels la somme des apports nutritifs ne doit pas dépasser 500 calories.

L’adoption du jeûne intermittent est généralement pour la perte de poids, mais c’est une habitude de vie qui a des impacts directs sur l’environnement biologique-chimique-physique d’un individu, ainsi que des impacts indirects sur son environnement socio-culturel.

Les voies touchées

L’adoption d’un jeûne intermittent a tout d’abord un impact sur la neurophysiologie du corps humain, car c’est une habitude de vie qui choque le système du corps humain à s’adapter à une manière d’alimentation strictement régulée, ce qui va inévitablement mettre en jeu les systèmes du corps qui sont en lien avec le nerveux.  Ensuite, étant donné qu’on parle d’une manière de réguler la nutrition, le jeûne intermittent va directement avoir un impact sur la voie neuro-musculo-squelettique, car tous les systèmes du corps, principalement les systèmes nerveux, musculaire et squelettique vont être influencés. Enfin, la voie digestive est également touchée, car le système digestif est grandement influencé par le jeûne.

Ces trois voies sont les relations directes entre l’adoption du jeûne intermittent et un individu, mais les conséquences de faire le choix d’adopter cette habitude de vie va avoir des répercussions sur l’environnement socio-culturel de l’individu.

Perspective de la chimie

La première perspective, sans doute la plus importante et intéressante par rapport au but d’adopter le jeûne intermittent, est celle de la chimie. On se pose la question : Pourquoi adopter le jeûne intermittent, quelles sont les conséquences? Eh bien, la réponse à cette question formulée courte est que le jeûne intermittent aide à prévenir plusieurs maladies, aide à la perte de matière grasse du corps, et améliore les capacités physiques et mentales d’un individu. En effet, le jeûne intermittent avantage le processus de la gluconéogenèse, qui est un processus naturel du corps démarré par le manque de glucose. En effet, après au moins 8 heures à jeun, le corps humain aura vidé de ses réserves de glucide et commence à transformer les lipides et les protéines en glucose par la gluconéogenèse. Ce processus est ce qui permet à la perte de masse grasse. De plus, des études ont démontrées que la restriction calorique améliore la mémoire chez les humains https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2633586/, que le jeûne intermittent protège le corps contre des maladies comme le diabète https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23332541, et améliore la performance physique en renforçant les liens entre les mitochondries du corps https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23332541.

Perspective de la biologie

La biologie est également l’une des majeures perspectives, qui est lié à la chimie par le fait que le jeûne intermittent existe nécessairement à cause de l’intérêt des humains sur les humains. En d’autres mots, c’est l’intérêt pour la science de la vie, des êtres humains, qui a poussé l’Homme a rechercher sur les effets de ce type de jeûne.

Perspective de l’anthropologie

La perspective de l’anthropologie, reliée à la chimie du corps humain, est aussi en relation, car les scientifiques ont trouvé comme moyen d’étudier certaines caractéristiques physiques de l’être humain en comparant avec des animaux ayant des traits semblables à nous. Par exemple, le jeûne intermittent a été testé sur des souris de laboratoire (mus musculus) pour observer la variation du taux de glycémie entre des souris qui suivent un jeûne intermittent et des souris qui mangent sans aucune restriction, et les résultats de cette expérimentation serait intéressants pour les humains car le taux de glycémie des souris considéré normal est semblable à celui des humains. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5872764/.

...

Télécharger au format  txt (9.5 Kb)   pdf (69.5 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com