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L'évolution de la technique du saut en hauteur.

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Par   •  30 Novembre 2016  •  Cours  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  5 046 Vues

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L’évolution technique du saut en hauteur

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  1. Introduction :

 

Le saut en hauteur est l’une des quatre disciplines de saut de l’athlétisme. Il existe deux catégories très distinctes dans le saut en athlétisme, les sauts en longueurs (saut en longueur, triple saut), et les sauts en hauteurs (saut à la perche, saut en hauteur), le saut en hauteur fait partie de la catégorie de saut dans laquelle le but est de sauter, comme son nom l’indique, le plus haut possible. C’est une épreuve à laquelle les hommes et les femmes participent, elle peut être pratiquée en extérieur comme en intérieur ce qui en fait une discipline très modulable. Le saut en hauteur est apparu aux Jeux Olympiques en 1896 pour les hommes et en 1928 pour les femmes. Le but du saut en hauteur est de franchir une barre, posée horizontalement sur des supports verticaux en prenant appel sur une seule jambe. Le vainqueur d’une compétition de saut en hauteur est l’athlète qui franchit la barre la plus haute sans la faire tomber. Un saut peut être annulé si le sauteur touche le tapis avant d’avoir franchi la barre, si il fait tomber la barre ou si il prend son dernier appui sur deux pieds. Le sauteur peut prendre une course d’élan. La barre est montée d’abord de 5cm en 5cm au début de la compétition puis de 3cm en 3cm vers la fin de cette dernière. Pour chaque hauteur, le sauteur a le droit à 3 essais, si deux sauteurs réussissent à s’élever à la même hauteur le nombre d’essais pour franchir la barre sera déterminant, le sauteur avec le moins d’essais est déclaré vainqueur.

  1. Records :

Le record masculin de saut en hauteur en extérieur est détenu par le sauteur cubain Javier Sotomayor qui a realisé un saut de 2m45 au meeting de Salamanque le 27 juillet 1993. Le record en extérieur chez les femmes est lui détenu par Stefka Kostadinova qui avait fait un saut à 2m09 en 1987 aux championnats du monde d’athlétisme à Rome.

Les records du monde en salle sont à 2m43 pour les hommes (Javier Sotomayor, 1989) et à 2m08 pour les femmes (Kajsa Bergqvist, 2006).

Les records olympiques se trouvent quant à eux à 2m39 chez les hommes (Charles Austin, 1996) et 2m06 chez les femmes (Yelena Slesarenko, 2004).

  1. Le saut :

Le saut en hauteur peut être décomposée en trois parties bien distinctes : la course d’élan, l’appel et le franchissement.

La course d’élan :

La course d’élan est une course permettant au sauteur de prendre de la vitesse progressivement et de se mettre dans les meilleures conditions possibles pour réaliser une bonne performance, c’est aussi la première phase du saut en hauteur.

La course d’élan est séparée en deux parties, la première, droite et perpendiculaire à la barre, avec les genoux hauts et de petites foulés sert à garder le corps haut tout en prenant de la vitesse, la deuxième partie est une course d’élan pour se mettre en position et sauter, durant cette course le sauteur fait une courbe pour se être ensuite parallèle à la barre, durant cette course les foulés sont plus grandes et les genoux sont moins tirés vers le haut.

L’appel :

L’appel est la deuxième partie du saut en hauteur, c’est aussi la plus technique car c’est à ce moment que l’athlète décolle du sol, si le début de l’envol n’est pas réalisé dans les meilleures conditions, le saut sera probablement raté, le fait que le dernier appui doit être réalisé sur un seul pied

complique la chose. Le sauteur doit, durant l’appel rester le plus longtemps possible avec la barre dans son champ de vision avant de se retourner pour franchir la barre en ayant le dos en face d’elle.

Le franchissement :

 

Le franchissement est la troisième et dernière phase du saut, une fois que le pied d’appel quitte le sol, le sauteur doit se tourner avant de faire passer son dos par-dessus la barre, ensuite il doit enrouler son corps autour de la barre une fois que le dos est passé, et tirer ses jambes vers lui. Il atterri finalement sur le matelas avec les épaules et la nuque d’abord.

La technique décrite ici est celle du « Fosbury flop », elle est actuellement la technique la plus populaire du saut en hauteur, mais il n’en a pas toujours été ainsi.

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