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Histoire EP

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Par   •  11 Novembre 2022  •  Guide pratique  •  3 518 Mots (15 Pages)  •  192 Vues

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Résumé doc de 1ère main par période

Périodes

Article/Film/Doc

Résumé/Citation

1934

Film, une séance de travail par la méthode naturelle, 1934

http://hebertisme-fr.over-blog.com/2017/01/cinquantenaire-hebertiste-1955.html 

Exemple de leçon en pleine nature :

Familles de 10 exercices sur un plateau dans lequel l’enseignant démontre les exercices (équilibre, course, saut, lancer…) l’enseignant donne des directives (consignes, gestes) aux élèves qui doivent reproduire le geste. L’idée est donc de développer le corps naturellement et de manière harmonieuse (à opposer à une pratique « mono-disciplinaire » et sclérosante du sport que dénonce Hébert). Ceci se fera en courant, en sautant, en grimpant, en lançant des objets… si possible dans un environnement le plus naturel possible. Une « séance » ressemble donc à un parcours en continu, alternant les efforts intenses (course, grimper…) et les périodes de repos relatif (marche),

1940-1944 L'EGS

Revue « Tous les sports » du 20 février 1943

Illustre l’évaluation et particulièrement l’épreuve physique au baccalauréat.

On trouve dans la revue une partie intitulée « Epreuves physiques au baccalauréat » dans laquelle il est notifié « qu’il faudra faire mention de « désire subir les épreuves d’Education Physique » relativement au décret de 1941 relatif à l’épreuve facultative d’Education Physique au baccalauréat. Il est demandé aux candidats de fournir : papiers d’identité et certificat médical.

Il existe une deuxième session pour les élèves n’ayant pas pu pratiquer en première session en raison de contraintes médicales.

Revue « Tous les sports » du 1er Novembre 1941

Illustration méthode sportive utilisée

On trouve dans la revue une partie intitulée « séance type d’initiation sportive ». L’article débute par « toute séance d’initiation sportive débute obligatoirement par une mise en train destinée à dérouiller l’organisme ». On cherche à « développer les qualités nécessaires du sportif : vitesse, détente, adresse, souplesse » « la mise en train doit être progressive en intensité et quand on le peut, en difficulté »

Sont ensuite énumérés les différents sports pratiqués à l’époque : Course, saut en hauteur, lancement du disque, lancement du poids, rugby, gymnastique au agrès, ateliers de lancer / haies / saut / basketball

Les initiations sportives se décomposent régulièrement en 3 temps : exercices préparatoires généraux, exercices préparatoires spéciaux et retour au calme

1945-1958 EP méthodique contre EP sportive

Les Choristes de Christophe Barratier (2004)

Sportivisation

Le film se déroule en 1949 et l’on suit Clément Mathieu, professeur de musique être surveillant au sin d’un internat de rééducation pour mineurs. A la 56ième minute du film, on peut observer les enfants pratiquer du football avec leurs surveillants. Ils sont habillés avec des sandales et des shorts, et sont souvent torse nu. Durant cet extrait, on perçoit que le sport, et ici le foot permet aux enfants de se défouler et prendre du plaisir, et permet aussi de rassembler les enfants, les surveillants et le directeur.

Documentaire de l’INA sur la première classe de neige, L’école de demain, 1953

Le matin, les élèves suivent les cours et l'après-midi, ils pratiquent le ski. Cette expérience a été menée dans l'école depuis plus d'un an, afin de savoir si cette organisation pouvait être mise en place dans d'autres établissements scolaires.

L’expérience de Vanves permet un « meilleur équilibre physique et moral ». « Ces exercices évitent les dos ronds, les épaules déséquilibrés et les tenus défectueuses que nous retrouvons hélas trop souvent chez nos écoliers » (gymnastique suédoise).  La démarche innovante de Max Fourestier se situe au carrefour du paradigme de l’incident personnel qu’il vit à la montagne lors de sa maladie et de sa nécessité à se mettre au service d’une certaine justice scolaire et sociale. S’adressant à des élèves dont le quotient intellectuel empêche le suivi d’une scolarité standard, Max Fourestier souhaite montrer l’universalité des bienfaits apportés par le régime des expériences de Vanves dans la nature

Activités : Natation, aviron, ski, athlétisme

Directives de gymnastique corrective à l’usage des adolescents déficients (1953)

Ministre de l’Education Nationale / direction générale de la jeunesse et des sports

« Lutter contre les déficiences physiques »

Schémas présentant les différentes malformations, déviations et les directives pour les corriger

« Ce travail devra être entrepris sur un plan d’ensemble à la fois vertébral, pulmonaire et abdominal »

Technique corrective = « mouvement qui agit sur des bases fixes, ample, avec respiration, avec position de départ et d’arrivée »

Puis explication du déroulement à l’arrivée au Centre de Rééducation.

Plan général de 5 leçons (1H) qui se divisent en 6 parties : mise en train, corrective, respiratoire / prise d’attitude correcte / travail thoracique / travail dorsal / travail abdominal / exercices d’essoufflement

Au revoir les enfants de Louis Male (1987)

Des extraits montrent que les élèves vont en forêt pratiquer une randonnée lors la demi-journée plein air. Ils vont alors communiquer, échanger, et apprendre à se repérer en lisant une carte. Les élèves vont aborder les notions de soutien, d’encouragement, d’entraide, de coopération et cela se retrouve à travers les jeux collectifs comme le Handball ou le football. Les pratiques proposées permettent donc « l’expression privilégié des élèves, proposent des contenus spécifiques, sont le lieu où les apprentissages de la leçon prennent du sens et permettent l’enseignement par des pédagogies actives » (ATTALI (M.), SAINT-MARTIN (J). (2010)

1958-1967 Sportivisation de l'EP

Revue EP.S n°75 Mai 1965 : « L’EP au lycée de Corbeil-Essonnes »

A partir de 1963, les professeurs du lycée de Corbeil-Essonnes expérimentent une nouvelle manière d’enseigner l’EPS. Ils sont pour la plupart d’anciens élèves de l’ENEPS et vont mettre en place une éducation physique avec comme base la compétition sportive. Cette expérience a pour objectif principale de former un être total. Afin d’atteindre cet objectif, la classe est divisée en groupes, ces groupes doivent être stables, hétérogènes et structurés. De plus des cycles d’entrainement alternent avec des périodes de compétition, le match constituant un moment clé des séances. Par exemple, dans un cycle d’agilité au sol avec une compétition initiale par équipe. A partir des résultats de ces derniers on détermine des thèmes de travail généraux et particuliers par l’utilisation de grilles d’observation. Puis on finit par une compétition terminale avec prise en compte des progrès individuels et collectifs.

Diane Kurys, Diabolo menthe (1977)

Le film retrace la vie d’une lycéenne au milieu des années 1960 à Paris.

Ce film dépasse la simple chronique adolescente pour un itinéraire plus autobiographique qui nous plonge en 1963, au lycée de jeunes filles Jules Ferry de Paris, où Diane Kurys a été scolarisée. Anne, 13 ans, et Frédérique, 15 ans, sont filles de parents divorcés. La première (double de la réalisatrice) est peu douée pour les études et cumule les mauvais côtés : boudeuse, morose, solitaire, inadaptée. La seconde, brillante et gâtée, est un modèle d’émancipation et de féminité pour sa cadette. L’originalité du récit réside dans l’écriture de cet univers juvénile, exclusivement féminin. Diabolo Menthe s’insère dans un contexte où les films s’intéressant à la jeunesse, le plus souvent des comédies légères, cherchaient davantage à circonscrire les mentalités et aspirations des baby-boomers que les préoccupations des jeunes filles ; ce qui explique que ce long métrage ait obtenu un réel succès avec trois millions d'entrées et parallèlement le prix Louis Delluc. Afin de mener cette étude cinématographique, tout en convoquant la presse de l’époque et divers entretiens de la réalisatrice, nous nous appuierons sur les travaux de Roland Barthes et Yveline Baticle, pour montrer en quoi l’école et plus particulièrement l’éducation physique deviennent un espace d’expression intime. L’éducation physique, proportionnellement sur-représentée dans le film, par rapport à l'importance que recouvrait la matière dans les programmes scolaires, constitue une voie privilégiée de la cinéaste pour évoquer un dessin personnel. En ce sens, Diabolo Menthe devient tout à la fois une chronique scolaire fidèle aux leçons d’éducation physique des années 1960, qu’un maillage de séquences peu crédibles, montées et proposées à des fins émotionnelles.

Revue EP.S n°37 Novembre 1957, Justin Teissie : « EPS, essai d’une systématique »

Justin Teissié permet, en 1959, à l'E.N.S.E.P.S. de faire des propositions de rénovation de l'enseignement de l'E.P.S.. Dans une longue série d'articles s'étalant sur plus d'une année, Justin Teissié va théoriser l'activité sportive et la rendre assimilable par l'E.P.. Il propose une analyse de l'éducation physique et sportive qui part de la réalité sociale qui caractérise le phénomène sportif et propose une lecture de la discipline à partir des effets en termes de maîtrise du corps, des déplacements, des engins et de l'opposition. Cette analyse marque profondément les esprits des éducateurs physiques et oriente durablement l'éducation physique jusque dans la rédaction des instructions officielles de l'E.P.S. de 19675 . Ainsi, jusqu'à la fin des années 1950, l'I.N.S. constitue le pôle essentiel de l'innovation pédagogique en terme d'éducation sportive. L'E.N.S.E.P.S., encore ancrée dans la tradition et subissant une forte influence des enseignants du courant suédiste, peine à développer une orientation sportive. Sous l'action de Mérand l'éducation sportive trouve sa place. Mais ce n'est que lorsque le sport devient un élément important de la culture et un enjeu politique qu'une formalisation des contenus est proposée par Justin Teissié.

1967-1981 L'éducation phys à la recherche de son identité

Revue EPS n°175, 1982, J.Marsenach :  « Tradition ou innovation en EP ? 1956-1980 »

« Je serais tentée de dire que toute pratique est obligatoirement en transformation, qu’il n’existe pas de pratique figée, stéréotypée ; cette situation est la conséquence du processus d’adaptation de l’enseignant aux élèves et aux conditions de fonctionnement et par extension, aux changements de la réalité sociale. Dans cette perspective, le vrai problème est d’apprécier les fondements des transformations ; elles peuvent être subies et seulement vécues ; elles peuvent être conscientes, délibérées et fondées sur des présupposés théoriques explicites. »

Le Péril jeune de Cédric Klapisch (1994)

C’est un film culte des années 1990 qui retrace la vie de lycéens au milieu des années 1970.

À cette première caricature s’ajoute une seconde représentation : le professeur de sport désabusé, parfaitement incarné par Bernard Bolzinger, alias M. Humbert, dans Le Péril jeune. Le modèle sportif, technique, répétitif, auquel ce dernier croit depuis les années 1950, n’emporte pas l’adhésion de ses élèves en 1976, dans un contexte où émergent les pratiques californiennes et une prise de distance avec le modèle compétitif. Non seulement sa tenue vestimentaire date un peu, mais son manque de répartie rend ses remarques inopérantes face à des élèves qui contestent gentiment son autorité. Il campe ainsi un animateur sportif désabusé, sifflet et chronomètre autour du cou, planté au pied des poteaux de hauteur attendant, malgré lui, que ses élèves daignent sauter. De plus, moins apte aux démonstrations, sa pédagogie du modèle sportif perd en crédibilité (Pj, 13:30). Le déficit de professionnalité de cet enseignant est à l’aune de son ridicule et, dans le contexte d’énonciation des années 1990 où l’échec scolaire questionne l’Institution, Klapisch représente un personnage désemparé face aux nouveaux enjeux et publics scolaires. Mais plus encore, il symbolise une frange d’acteurs de l’éducation physique en fin de carrière questionnant peu leurs pratiques enseignantes. Formés au sortir de la guerre à la méthode sportive de Bellin du Coteau ou adeptes des réflexions de Maurice Baquet, ils sont reclassés dans divers statuts au moment où la massification scolaire réclame un nombre important d’enseignants. Ce professeur désabusé est en décalage avec d’autres acteurs qui, au même moment, mènent une réflexion sur la didactique et l’évaluation des activités physiques et sportives (Hébrard, 1986). 

1981-2008 La scolarisation de l'éducation physique »

Patrick Schulmann Film les P.R.O.F.S de (1985)

Film culte des années 1980 qui retrace la vie de quatre professeurs d’un lycée parisien.

Gérard, le professeur d’éducation physique, initie ses élèves aux sports les plus variés dans la cour du lycée : le hula hoop, le ski nautique (avec des roulettes, où ce sont les élèves qui courent pour simuler le hors-bord), la planche à voile (avec des roulettes, un jour de grand vent), le golf, le boomerang, etc. Cependant, ces activités se soldent souvent par un accident.

L’EPS est encore dans les années 80 sportive : Démonstration à la perfection, enseignant techniciste, reproduction de formes, du geste parfait (Ex : Boomerang : « Place ton boomerang à 45 degrés par rapport au sol »).

Le conseil de classe (scolarisation de l’EP) : Manque de considération du prof d’EPS :

- « L’EPS n’est pas une référence »

- « Aujourd’hui on a plus besoin de cervelle que de muscle »

Dénomination prof d’EPS, « prof de gym », « prof de sport »

D.Delignère, C. Garsault, Revue EPS n°280, Editions EPS,

(1999)

Résumé : L'apparition de nouveaux programmes en EPS ont amené un complet bouleversement terminologique. Notamment en lieu et place des règles et principes opérationnels et des principes de gestion, sont apparus les termes de connaissances et compétences. Les auteurs donnent leur interprétation de l'utilisation et du sens à donner à « compétences ».

Analyse de la chartre des programmes (B.O. n° 28. 20 février 1992) : Cette chartre constituait un document de cadrage pour la rédaction des Programmes. Delignère dit que ce texte n'envisage les compétences qu'en tant qu'acquisitions terminales.

Citations : Critique programmes : « La compétence ainsi conçue constitue le résultat d'un processus d'acquisition relativement long. Sauf à en pervertir fondamentalement le sens, une compétence ne saurait constituer l'objectif d'une situation didactique, ni même d'une leçon. Dans le contexte organisationnel de l'EPS. On peut considérer que le cycle représente l'unité d'enseignement minimale pour de telles acquisitions. Les programmes actuels génèrent un tableau inverse, chaque situation pédagogique étant supposée permettre l'acquisition de multiples « compétences ». « générales ». « propres ». « spécifiques ».

« C'est clairement à une pédagogie du projet qu'invite la Charte, dans la mesure où l'ensemble des situations

pédagogiques est orienté vers l'accession à une compétence terminale. »

Définition compétence : « La compétence va donc au-delà de l'application efficace des « connaissances » et se traduit par l'adaptation constante du comportement à un contexte dynamique. »

Les programmes ont tenté de reprendre les termes mis en avant par la Charte. Ils déclinent 3 types de compétences :

- Les compétences spécifiques, clairement identifiées aux habiletés motrices, c’est-à-dire ce qui permet de résoudre efficacement les tâches relevant d’une APS donnée.

- Les compétences générales, qui renvoient soit à des habiletés métacognitives

du registre de « l’apprendre à apprendre ». soit à des attitudes relevant de la formation citoyenne,

- Les compétences de groupe, considérées comme transversales aux différentes activités rangées dans un même groupement.

Critique des programmes EPS : « Il n’en reste pas moins, au vu des analyses qui précèdent, que les différentes « compétences » affichées dans ce texte correspondent surtout au niveau des « connaissances » défini par la Charte. A aucun moment la définition de compétences terminales, intégrant dans un tout cohérent et porteur de sens les multiples niveaux de connaissances n’est réellement évoquée. Si les programmes ont à peu près respecté la lettre de la Charte, ils sont loin d’en avoir respecté l’esprit. Ils laissent notamment en suspens le problème de l’articulation entre apprentissages sportifs et formation citoyenne.

D. Pasco, Programme en EPS et identité d’une discipline scolaire, Revue eps n°283 (2000)

La mise en œuvre d’un programme à la rentrée 1996 marque un siècle d’histoire pour une discipline d’enseignement en quête de reconnaissances sociale et scolaire. Il fait le constat d’une certaine hiérarchie des disciplines scolaires pour les représentations des acteurs de l’école. En ce sens, la place et le rôle de l’EPS dans le système éducatif, c’est-à-dire ce qui fonde son identité scolaire, semblent loin d’être tranchés.

P. Arnaud dégage 3 critères jugés indispensables à la constitution d’une discipline d’enseignement :

- La représentativité culturelle

- L’utilité des savoirs dispensés

- L’intégration dans les programmes scolaires.

Organisation du processus identitaire en EPS en 2 identités :

1/ Une identité visée : Autour de 3 notions : L’unité, la cohérence et la stabilité (ancrage institutionnelle)

2/ Identité attribuée : Autour de 4 dimensions : La spécificité, le rapport à la diversité des pratiques physiques et sportives dans la société, la légitimité de l’EPS au regard des différents acteurs de l’école et la conformité de l’EPS.

2008-Nos jours « Une EPS conforme aux référentiels scolaires »

G, Bonnefoy, La CP5 et l'apprentissage du "savoir S'entraîner physiquement". Que proposer à l'étude en EPS ?, "Les cahiers du CEDRE/CEDREPS", 2011

Pourquoi ce thème du « savoir s’entrainer » ?

Enjeu éducatif de santé car montée du taux d’obésité (de surpoids)

« Le savoir s’entrainer physiquement permet à chacun d’être responsable de sa propre condition physique, c’est un facteur de santé ».

Matthieu Vadepied, film, La Vie en grand, (2015)

Film français sur la vie d’un jeune élève de banlieue parisienne issu de l’immigration et en échec scolaire. Le professeur d’EPS joue un rôle clé pour l’accompagner dans son parcours scolaire. Éloigné de son père, coupé de son grand frère renvoyé au bled, Adama est en recherche de modèles. Deux figures de « grand frère », qui représentent une forme d’autorité, s’offrent donc à lui : Terrence et M. Mauger, le prof d’EPS. L’un représente le monde de la délinquance, l’autre, celui de l’école. L’école est un refuge, et M. Mauger joue un rôle de « gardien » dans la vie d’Adama : lorsqu’il fait faire du Yoga et de la méditation à ses élèves, il pose sa main sur celle d’Adama. Ce geste, filmé en gros plan, a quelque chose de protecteur. Terrence, lui, vient en quelques sortes remplacer la figure de Djibril, avec qui il a travaillé – ce qu’on imagine être la raison de son renvoi au bled. La figure du père est, elle, manquante, à tel point qu’Adama doit le « remplacer » lorsque la CPE organise un rendez-vous. M. Mauger est comme un « passeur », qui n’hésite pas à sortir du cadre scolaire pour aller proposer aux parents d’Adama de le faire intégrer un pensionnat. Il se sent concerné par la vie des élèves et le contexte dans lequel ils grandissent. Il représente les valeurs de tolérance et de bienveillance républicaines. Il donne à Adama des perspectives et pousse ses élèves à se dépasser.

C. Cordoliani, V. Éloi-Roux, la santé à l’école tous acteurs, N° 157, p9 à 18

(2018)

Le rôle du service public d’éducation en matière de santé doit garantir les différentes dimensions de la promotion de la santé (protection, prévention et éducation). La réalité des missions exercées par les uns et les autres est toujours complexe à objectiver. Toutefois, avec des missions toujours plus nombreuses et une ressource (notamment de médecins) en baisse, il n’est pas difficile de conclure au constat, récurrent, d’impuissance de l’école pour assurer certaines de ses missions.

Aussi, parmi les pistes lancées par différents rapports précédents, nous pouvons retenir :

– la nécessité de réfléchir à une attractivité du métier de médecin scolaire ;

– l’importance d’un travail complémentaire, en équipe, entre les différents personnels spécialisés, particulièrement médecin et infirmier ;

– l’importance de la complémentarité de ces personnels avec le travail des enseignants et des personnels éducatifs ;

– la formation des enseignants et des personnels éducatifs afin qu’ils soient en capacité de détecter et d’alerter en cas de difficulté mais aussi qu’ils soient sensibilisés aux conséquences d’actes pédagogiques sur la santé et le bienêtre

– l’ancrage des actions de santé dans le territoire et son tissu médical, social et associatif avec, par exemple, la prise en charge par l’assurance maladie des prescriptions des médecins de l’Éducation nationale.

L’école est un espace singulier de promotion de la santé où l’ensemble des acteurs doivent être mobilisés dans une logique collective et non corporatiste.

Une place est accordée à la santé dans le domaine 4 du socle commun « les systèmes naturels et les systèmes techniques ». « L’élève connaît l’importance d’un comportement responsable vis à vis de l’environnement et

de la santé ; il est conscient des enjeux de bienêtre et de santé des pratiques alimentaires et physiques ».

Ainsi, les disciplines, qui ont toutes vocation à contribuer aux différents domaines du socle, devraient s’inscrire dans cette éducation à la santé des élèves.

L’éducation physique et sportive obligatoire et toutes les activités sportives volontaires organisées au sein des écoles et des EPLE ont un rôle particulièrement important en permettant une pratique physique régulière.

Inscrire cette habitude dès le plus jeune âge contribue à lutter contre la sédentarité et contre l’obésité ; c’est un outil majeur de santé et de bienêtre.

V Eloi Roux, questions à V Eloi Roux, Revue EPS (2019)

Inspectrice générale de l’éducation nationale, doyenne du groupe EPS

Questions réponses par rapport aux nouveaux programmes d’EPS en vigueur.

Quels sont les enjeux des nouveaux programmes du lycée en EPS ?

« 4 enjeux :

- Proposer une EPS ouverte vers la suite du parcours post lycée (construction d’habitude de pratique physique pérennes et raisonnée, appropriation d’une culture sportive)

- Remettre au cœur de l’enseignement, les enjeux de formation de l’EPS

- Accroitre la liberté pédagogique des équipes (une EPS plus en phase avec les besoins des élèves)

- Maintenir un cadre national commun (identité nationale de l’EPS, répondre aux finalités, objectifs généraux, 5 champs d’apprentissage »

Hanula, Devenir champion de soi-même, 2015 

« Nous pensons que l'évaluation peut être un moyen pertinent pour recréer les conditions de l'égalité et rompre la hiérarchie implicite qui existe entre les élèves. L'évaluation, si elle prend en compte les ressources des élèves au départ, afin de fixer des cibles individuelles à chacun, peut être un puissant levier pour rendre l'EPS plus inclusive, notamment pour les élèves décrocheurs, ceux qui ont une faible estime d'eux-mêmes au plan moteur. »

« En instaurant des cibles à la portée de

chacun, l’élève, notamment le non sportif, se montre un petit peu plus attentif et concerné sur ce qu’il faut faire

pour atteindre son objectif »

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