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Analyse Rebecca d'Alfred Hitchcock

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Par   •  18 Décembre 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  905 Vues

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Rebecca d’Alfred Hitchcock

Analyse

Par :

CAMILLE COSSETTE

Présenté à :

PHYLLIS KATRAPANI

Cégep Édouard-Montpetit

Histoire du Langage Cinématographique

Cours 530-113-EM, groupe 1010

28 novembre 2019

Rebecca, le premier film d’Alfred Hitchcock produit en 1940 aux États-Unis, est une adaptation d’un roman également intitulé Rebecca écrit par Daphné du Maurier en 1938 qui raconte l’histoire de M. de Winter et de sa nouvelle femme dans une grande demeure : Manderley. Dans sa critique, Joanne McGilvray décrit le film comme « un des grands classiques du cinéma » (Joanne McGilvray, 1) ce qui démontre l’importance significative du film dans l’histoire du cinéma. D’autre part, Clément Graminiès le qualifie comme « le premier film de l’époque américaine » dans son texte Les Flammes au Milieu de la Forêt. Cela suggère que le film aurait non seulement une grande influence historique dans le cinéma, mais qu’il serait le meilleur exemple du film de l’époque américain. Dans ce film, d’une certaine façon, la maison est un personnage et on présente son histoire. Il en sera démontré dans ce texte à partir de la bande son et de la bande image.

Dans le premier acte de cette œuvre, nous découvrons les personnages et nous sommes mis en contexte : on découvre la personnalité douce de la future Madame de Winter ainsi que le caractère fort de son futur époux. Ensuite, on assiste à leur rencontre, leur mariage et les débuts de leurs relations comme la rencontre avec la famille de Monsieur de Winter, le déménagement de sa nouvelle femme dans son manoir ainsi qu’une courte exploration de Manderley afin de nous situer et de nous mettre en contexte.

Dans le deuxième acte, on voit les soupçons de la jeune femme concernant l’amour de son mari se développer en obsession, la domestique devenir le vilain de l’histoire et Monsieur de Winter qui devient de plus en plus suspect. On apprend également les présumées causes de la mort de l’ancienne femme de De Winter et on retrouve finalement son corps. De Winter avoue avoir détesté son ancienne femme et l’enquête sur sa mort débute jusqu’à la découverte du cancer de la défunte prouvant l’innocence de De Winter qui avait été questionner à cause des circonstances de la mort de Rebecca.

L’enquête est résolue dans le dernier acte où l’on voit la fin du procès ainsi que le soulagement du veuf qui avait été soupçonner d’avoir lui-même commis le meurtre et qui peut finalement retrouver la paix avec sa femme malgré le fait que ce que les gens pensent qui est arrivé n’est pas tout à fait exact. Finalement, Madame Danvers met le feu au manoir par obsession et désespoir puis y meurt écrasée par les fondations qui s’écroulent sur elle. Les personnages principaux sont saufs, mais laissés sans maison et sans indice sur ce qui leur arrivera dans le futur sans leur fortune et leur manoir.

Pour commencer, la maison pourrait être identifiée comme un personnage puisque les habitants de celle-ci la désignent comme un entité qui respire et qui est toujours présente et non comme une maison. Dans plusieurs scènes, Madame Danvers laisse deviner que la maison possède une âme et qu’elle est vivante. De plus, au lieu de parler de la maison en utilisant des pronoms possessifs, elle utilise le pronom « elle » pour désigner le manoir, ce qui est étrange puisque la distinction entre le pronom possessif « it » et le pronom personnel « she » en anglais fait une très grande différence car dire « she » suggère qu’il est question d’un être humain, ou du moins d’une personne avec une âme tandis que « it » insinue que l’on parle d’un objet ou d’une possession. Cela qui prouve que c’était un choix stratégique pour représenter la présence d’une entité dans le manoir et non une simple tournure de phrase mal placée. Madame Danvers laisse entendre également que l’esprit de l’ancienne femme de De Winter serait encore présent dans les murs de Manderley et qu’elle observerait la nouvelle femme de son mari avec mépris pendant qu’elle essaye en vain de la remplacer, prouvant la théorie du personnage et de son histoire puisque Rebecca est, sans être présente, le personnage le plus important du film, car l’histoire au complet tourne autour du mystère de Rebecca, autant les circonstances de sa vie que celles de sa mort. Donc, la bande son prouve que Manderley est non seulement un personnage dans le film d’Hitchcock, mais l’un des personnages principales de ce chef d’œuvres américain des années 40.

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