Étude du roman Le Dernier Jour D'un Condamné d'Hugo

Séquence 2nde

Victor Hugo et le romantisme engagé.

(séquence réalisée durant l'année scolaire 2005-2006)

L’engagement de l’écrivain dans la société.

Objets d’étude :

a- démontrer, convaincre, persuader

b- un mouvement littéraire et culturel du XIXe.

Objectifs : 1) revoir les techniques de l’argumentation.

2) aborder l’étude d’un mouvement littéraire et culturel majeur : le romantisme.

3) connaître un auteur romantique essentiel : Victor Hugo.

Séance, objectif Supports Activités TAF évaluation

Séance 1 (1h)

Savoir qui est Victor Hugo.

Connaître le contexte historique. - recherches des élèves (recherche donnée à réalisée préalablement),

- frise chronologique à trous. - A l’aide des recherches qu’ils ont effectuées, les élèves se mettent par 2 et complètent la frise lacunaire (par des dates, des noms ou des titres d’œuvres),

- 3 colonnes claires à apprendre : vie / œuvres / contexte politique. Apprendre la frise.

Questionnaire rapide sur la chronologie.

Séance 2 (3h)

Etudier comment Victor Hugo s’engage contre la peine de mort.

Identifier les constituants du texte argumentatif. - Hugo, préface du Dernier jour d’un condamné,

- Hugo, Le Dernier jour d’un condamné,

chapitre I. 1829 - lecture analytique du 1er texte :

* Problématique : Quelle stratégie argumentative Hugo met-il en place pour dénoncer la peine de mort ?

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I. La progression de l’argumentation

a) Les idées : Qui parle ? La thèse est-elle explicite ? Comment s’y prend-il ? On entend 2 voix : Hugo + ses opposants.

THESE REFUTEE : la peine de mort est utile et nécessaire.

Arguments du peuple Arguments de Victor Hugo

(1) l.2-3, la peine de mort protège la société des criminels,

(2) l.9, la peine de mort est une vengeance et une punition,

(3) l.16, la peine de mort est exemplaire. (1) l.4,8 : la prison à perpétuité suffit,

(2) l.10 : la société humaine ne peut ni venger ni punir mais elle doit corriger pour améliorer,

(3) l.21-23 : elle est inutile.

a exemple 5 mars : choc mort / fête.

THESE DE V.HUGO : on peut se passer de la peine de mort.

 Hugo prend l’exact contre-pied de la thèse populaire pour démontrer la justesse de son point de vue.

b) Connecteurs logiques : « d’abord », « mais », « la 3e et dernière raison », « d’abord », « pourtant », « donc ». Ces expressions soulignent la progression du raisonnement de Hugo.

II. L’écriture du combat

a) Formules au présent de vérité générale : ex) « pas de bourreau où le geôlier suffit » (l.8) = cf. slogan (du côté de l’action), phrase qui a de la force, maxime qu’on retient.

b) Types de phrases : questions oratoires (l. 5 et 7), phrases exclamatives = ponctuation forte pour INTERPELLER les lecteurs, les impliquer dans son discours, les persuader.

CCL : Victor Hugo expose les arguments de la thèse adverse afin de mieux les combattre. Engagement politique et social. Abolit° de la peine de mort en France : 1981 (Mitterrand et Badinter).

- lecture du 2nd texte :

l’enfermement physique : champ lexical de la prison.

l’enfermement moral :

répétition de l’expression « Condamné à mort ! » : 1ère phrase, milieu du texte, dernière phrase.

* Pensée obsédante sur laquelle le narrateur revient sans cesse. Pas d’issue possible.

* « condamné à mort » = sa seule identité désormais. (vs « j’étais un homme comme un autre homme »).

énumérations :

adj = « 1 horrible, 1 sanglante, 1 implacable idée » (l.21-22).

noms = « 1 pensée, 1 conviction, 1 certitude » (l.22-23) gradat°.

énumération finale des lieux (l.40-45) : la mort est partout.

personnification de cette pensée : « jalouse » (l.26) + verbes d’action (l.33-35).

- comparaison des 2 textes : effet du pt de vue interne ?

=> Dans le 1° texte, Hugo s’exprimait en son nom propre. Dans le 2° texte, il utilise le détour par la fiction (roman) et un personnage-narrateur qui nous livre ses pensées.

- écriture : Quel procédé est le + efficace ? Pourquoi ? Rédiger une partie du commentaire littéraire.

Pendant les vacances de Pâques : lire Le Dernier jour d’un condamné (contrôle de lecture).

Séance 3 (2h)

Analyser comment Hugo dénonce l’illettrisme français comme cause directe de la criminalité.

Hugo, Les Misérables : « Ouvrez une école et vous fermerez une prison ».

Hugo, dernières pages de Claude Gueux (« Songez au gros du peuple… pas besoin de la couper. ») 1834 Lecture analytique :

* Introduction : texte écrit à partir d’un fait réel ; situation : dernières pages, opinion de Hugo qui imagine ce que pourrait dire un citoyen parlant à la Chambre des Députés – ancêtre de l’Assemblée Nationale]

* Problématique : Quelle stratégie argumentative

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