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Étude du roman Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola

Commentaire d'oeuvre : Étude du roman Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  537 Mots (3 Pages)  •  628 Vues

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Les grands magasins doivent leur succès aux innovations commerciales de leur directeur. Dans le roman, Octave Mouret, directeur du Bonheur des Dames, un grand magasin de la place Gaillon à Paris, instaure lui aussi de nombreuses innovations commerciales qui vont ruiner les petits magasins spécialisé. C’est le cas du Vieil Elbeuf de Monsieur Baudu, situé en face du Bonheur des Dames.

- Les magasins de nouveautés instaurent d’abord le prix marqué, qui met fin au marchandage : Denise, à son arrivée à Paris est ainsi frappée par la vitrine du Bonheur des Dames, dans laquelle se tiennent des « belles femmes à vendre, et qui portent des prix en gros chiffres, à la place des têtes ». Le prix fixe est le moteur de la concurrence : une fois les prix connus, les clientes sont attirées par les plus bas prix.

- Ensuite, Robineau et Mouret acceptent de vendre à perte afin d’allécher la clientèle. L’essentiel pour les grands magasins est en effet de vendre beaucoup (« Vous vendez bon marché pour vendre beaucoup, et vous vendez beaucoup pour vendre bon marché » p.91) quitte à réduire la marge bénéficiaire.

- Tous les moyens sont bons pour augmenter les ventes : la baisse des prix, qui permet d’épuiser les stocks (seule Mme Bourdelais sait attendre la baisse des prix : « Vous avez bien tort de vous presser. Dans un mois, vous l’auriez eu pour dix francs ») et de renouveler la marchandise, donc de susciter de nouveaux achats.

- Les directeurs des grands magasins dépensent des sommes considérables dans la publicité (« Maintenant, le Bonheur dépensait chaque année près de six cent mille francs en affiches, en annonces, en appels de toutes sortes »).

- De plus, les rayons se diversifient, de façon à attirer une clientèle de plus en plus diversifiée : ainsi, Mouret installe un salon oriental qui vise « la haute clientèle de l’art ».

- Mouret est un homme moderne qui analyse les enjeux du nouveau commerce. C’est pourquoi il va s‘appuyé sur une architecture du magasin agréable et lumineuse ainsi que des aménagements intérieurs efficaces qui séduisent la clientèle féminine.

- Le service de livraison à domicile est désormais possible. Les gens peuvent donc rester chez eux et attendre bien sagement que leurs courses leurs soient livrées. Cela plait beaucoup aux personnes à mobilités réduites, à ceux qui n’ont pas de moyens de transports ou les personnes âgées.

- Mouret créer des catalogues et permet donc la vente par correspondances. Ces catalogues contiennent des gravures, des descriptions du magasin ainsi que des échantillons de tissus ou de tapis. Les bons de commande sont fournis avec le catalogue.

- On organise aussi des ventes spéciales dans les grands magasins qui permettent de diminuer les licenciements et la fermeture du magasin pendant les saisons mortes. Elles attiraient énormément de clients.

- Pour finir, une des innovations commerciale est le développement des services proposés à la clientèle : on trouve dans le grand magasin une salle de lecture dans laquelle les clients peuvent lire des journaux ou faire leur courrier. Un buffet leur offre gratuitement des gâteaux et rafraîchissements. L'accueil du client est privilégié. Tout est conçu, organisé, animé, pour que « la vente

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