Étude des paratextes

1. Étude des paratextes

1.1.

Le paratexte du texte de Prévert est tout d'abord composé d'une note débutant par ''Présentation du texte de Prévert'' écris en gras. A l'aide de ce paragraphe, le lecteur va prendre connaissance de la date et contexte du texte. Grâce à cette note on y apprend que l'action se déroule en août 1934 à Belle-île-en-Mer et qu'il s'agit d'une chasse aux enfants ; enfants qui, maltraités dans leur pensionnat ont décidé de se révolter et de s'enfuir. La fin de la note nous informe que ce fait divers a été source d'inspiration à Jacques Prévert, un poète et à Marcel Carné, un cinéaste. On peut donc s'attendre à ce que le texte soit de la poésie.

Une seconde note est également présente. Elle a pour but de nous raconter qui est Jacques Prévert. On y apprend sa date de naissance et de mort, et qu'il est en effet un poète contemporains français. L'auteur de cette note a voulu montrer plusieurs traits de caractère du poète. En effet, celui ci a tendance a défendre le faible, le soumis et le maltraité. Il n'hésite pas à prendre parti lors des confrontations en prenant toujours la défense du plus faible. Ceci permet d'imaginer que dans le texte qu'il a écris il va prendre la défense des enfants maltraités.

Écris en gras et en majuscule un autre élément du paratexte est présent : le titre. Il s'intitule : ''CHASSE A L'ENFANT''. Il indique directement le sujet du texte et à l'aide de la note au dessus on comprend donc qu'il va s'agir de la chasse à l'enfant de 1934 et non d'une autre.

Juste en dessous du titre, on peut lire une note indiquant que le texte est dédié à Marianne Oswald une chanteuse et actrice de l'époque. Le petit ''1'' entre parenthèse est reporté en dessous du texte en petit et précise qu'elle est une amie de Prévert.

En dessous à droite du document on peut de nouveau y lire le nom de l'auteur qui est Jacques Prévert mais on apprend également que ce texte est tiré de son œuvre nommé Paroles, très certainement un recueil de poème. On nous annonce enfin la date de parution du texte.

Le paratexte du document 1 nous apporte plusieurs informations comme le nom de l'auteur, des informations à propos de celui-ci, à qui est adressé le texte, le titre du texte et l'année de parution. Il nous permet également de visualiser et de comprendre le but et le message de ce texte à l'aide d'une mise en situation grâce à une description du contexte.

1.2.

Le texte possède tout d'abord un chapeau (''en 2002'' à ''insérer''). Il permet de présenter le contexte du texte et nous dévoile le propos du texte. En ayant uniquement lu le chapeau on comprend que ce texte va critiquer le choix de deux ministres à créer des centres fermés pour adolescents. Cela est appuyé par l'affirmation que l'enfermement des adolescents est lié à l'échec.

Le paratexte est aussi compris du titre du texte : ''Jeunes délinquants entre éducation et punition. Le fantôme des maisons de redressement''

En dessous du texte on peut lire le nom de l'auteur : Jacques BOURQUIN , ainsi que le nom du livre d'où est tirer ce texte ''Le monde diplomatique''. Ce texte est donc un article de presse. On y apprendre également sa date de parution qui est juin 2002.

Ces éléments nous permettent de nous informer sur le type du texte, sa fonction et son contexte.

2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur

2.1.

Le texte de Jacques Prévert est un poème de type informatif. Il évoque la rébellion et la fugue d'enfants maltraités d'un pensionnat à Belle-île-en-Mer en août 1934.

2.2.

Le texte est un article de presse de type explicatif. Il évoque et critique la prise en charge des jeunes délinquants dans des maisons de redressement.

2.3.

Le texte est le résumer d'un programme de télévision de type descriptif. Il offre le résumer d'un film nommé ''Les Vauriens'', traitant du bagne pour enfants de Belle-île.

3. Sélection d'idées dans un document

Dans le document 2 il est possible de dénombrer plusieurs différentes étapes historiques du rapport éducation-répression.

Tout d'abord, dans les années 1860-1890 les mineurs délinquants se voient enfermés dans des prisons qui peuvent être comparés à des colonies. Le but premier est de les punir de leurs actes, que ce soit en les faisant souffrir physiquement à l'aide du travail ou psychologiquement en les enfermant dans des cellules surpeuplées. Il n'y a alors aucuns dispositifs visant à les éduquer et à leur faire comprendre pacifiquement qu'il y a des règles à respecter pour vivre en communauté. Au contraire, ils sont contraints d'endurer des souffrances inimaginables. Les ''colons'' laissent donc place au dressage à la place de l'éducation.

A la fin du XIXeme siècle et au début du XXème des lois visant la jeunesse délinquante sont instaurées. En 1912 apparaît le premier tribunal pour enfants ayant pour

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