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Étude de la pièce de théâtre En Attendant Godot de Beckett: Tirade De Lucky

Mémoire : Étude de la pièce de théâtre En Attendant Godot de Beckett: Tirade De Lucky. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2014  •  1 389 Mots (6 Pages)  •  4 133 Vues

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En attendant Godot

En attendant Godot de Samuel Becket : 1952. Samuel Becket : l’absurdité, comme Camus, Sartre et Ionesco. Pièce humoristique et pessimiste face à la condition humaine. La tirade de Lucky, est dite à cause de Vladimir et Estragon qui veulent avec son maitre Pozzo le faire penser. Lucky ne possède pas la capacité de le faire puisqu’il est un simple esclave. En quoi cet extrait introduit-il une variation au sein de la monotomie de l’œuvre ?

Plan :

Scène absurde : Mécanisation du langage

• Tentative de réflexion : La parodie du discours scientifique : schéma d’hypothèses (« étant donne que », « a la suite des recherches » : dieu personnel, homme maigre essor de la science, ressemblance air et campagne avec mer et montagne.

• Autorités de science : pas de fondements, admiration naïve ->échec du personnage.

• Répétition de mots : accumulations ->comique, vouloir savoir plus, intrigue pour le lecteur et spectateur. Homme qui ne peut pas mettre en place ses idées par absence de culture, éducation et formation : « Dans les feux dont les feux » L. 21 pg 55, « que l’homme contrairement à l’opinion contraire de l’homme » L.11 pg 56. Il a beaucoup de difficulté pour parler, il le fait avec incohérence.

• Les différents thèmes qu’il essaye d’englober sans finir la phrase, ne trouve pas les mots. Il y a seulement une phrase complète dans les deux pages et demie de la tirade.

• Il utilise le champ lexical religieux « existence », « Dieu », « enfer ». Les différents sports pratiques : « tennis le football la course… » De la ligne 17 a la ligne 28…

• Les dix fois qu’il a prononce « inachevé » nous montre sa méconnaissance des thèmes qu’il essaye d’englober. Il sait qu’il ne peut pas exprimer ses idées, ses pensées, qu’il n’a pas l’habilite pour finir ses phrase pour transmettre un message ou une notion.

• L’onomatopée : « quaquaquaqua » (début de la tirade) : problèmes d’expression pour communiquer ses pensées. Sa difficulté va au-delà de son cerveau mais au niveau de sa bouche, il ne peut pas littéralement parler.

• Prise de parole douloureuse : parle comme un disque endommagé (répétition mots et syllabes)

dis choses sans lien logique et vides de sens, il ne comprend même pas ce qu’il dit. Jeu de mots.

• Le mot comme chose, matériel-> un langage mécanique (énumération, précisions inutiles = étalement de savoir "golf tant 9 que 18 trous) "bref/Bresse"+ rimes & jeux de sonorité-> les sons sont plus importants que les mots, ils ont plus de sens->absurde.

La folie du langage

• Monologue : comment se forme le langage ? Arbitraire et plaisir ou rapport entre

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