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Étude de l'acte V, scène 4,5 et 6 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

Commentaire d'oeuvre : Étude de l'acte V, scène 4,5 et 6 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  298 Mots (2 Pages)  •  1 200 Vues

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Un dénouement tragique, mais qui reste comique (acte V, scènes 4,5 et 6).

On sait que Dom Juan est emporté dans les Flammes des Enfers par la Statue du Commandeur.

Dom Juan meurt, on pourrait se croire dans le dénouement d’une tragédie. Mais très rapidement, le registre comique revient au galop avec la réplique finale de Sganarelle : « Mes gages, mes gages ! »; un Sganarelle peiné, non de la mort de son maître mais de la perte de son argent.

Le châtiment de Dom Juan peut paraître exemplaire : un homme qui défie toutes les lois sociales et la puissance divine ne peut survivre. Pourtant le comique de cette réplique finale annule l’effet voulu : Dieu n’a pas le dernier mot. La pièce se finit sur une note bouffonne et le commandeur Sganarelle énonce une morale.

Le ciel emploie tous les moyens possibles afin de convaincre Dom Juan, et doit se résoudre à utiliser la violence. Finalement Dom Juan ne va jamais se repentir, personne ne réussira à le convaincre et à vaincre sa logique.

Molière a élevé Dom Juan (libertin inventé par Tirso de Molina en 1630) au rang de mythe, en lui donnant une profondeur et une certaine complexité.

Le fond de la question est que Dom Juan n'est pas une véritable comédie.

Le spectateur ne rit pas toujours et Don Juan n'est pas toujours un vicieux ridicule.

Molière a construit un personnage complexe.

Enfin la punition ultime du "méchant homme", si elle est destinée à corriger les mœurs hypocrites et libertines, ne réalise pas son projet par le rire mais plutôt par l'effroi.

Dom Juan est finalement une pièce ambiguë de la part d'un gassendiste qui hésite entre dénonciation du libertinage amoureux comme de l'hypocrisie, et secrète admiration pour les esprits forts. Je crois quand même que c'est le premier aspect qui l'emporte.

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