Écume des jours, Boris Vian

L’existentiel merveilleux

Boris Vian est un écrivain français qui a vu le jour à Ville-d’Avray. Vian, est aussi poète, critique, chanteur et musicien de Jazz. Les années d’après-guerre ont été marquées par une littérature qui a réagi aux catastrophes des années passées de différentes manières. /(S.A.) Vian est préoccupé par le surnaturel, le fantastique, l’absurde, le merveilleux, la science-fiction et le surréaliste. Ces conceptions loin d’être réaliste la incité à écrire l’œuvre L’écume des jours. / (S.P.) La conception existentialisme de l’être humain est l’une des facettes de L’écume des jours qui préoccupe l’auteur. Malgré les aspects merveilleux et irréalistes de ce roman, nous allons voir que le récit reflète une conception existentialisme de l’être humain  par l’engagement et l’absurde. / (S.D.)

Pour débuter, l’engagement est répandu tout au long de l’histoire par les personnages authentique de cette pièce. / (I.P.) En effet, l’existentialisme s’accompli avec l’engagement des personnages. Ainsi, Colin, le petit copain de Chloé, fait tout pour lui montrer son amour envers elle. Il la marie, ensuite elle tombe malade et il fait tout pour qu’elle puisse guérir. / (I.S.1) À cet égard, Colin affirme que : « […] il faut que j’aille chercher du travail et je ne veux pas la laisser toute seule avant d’avoir revu le docteur. »^[1] Dès que Chloé est malade, Colin, homme authentique, se donne le but d’essayer de guérir Chloé en trouvant du travail pour lui acheter des fleurs. Les fleurs vont aider au nénuphar, qui rend Chloé malade, à ne pas grossir encore plus dans sa poitrine. Le plus grand but de Colin est de sauver sa femme, en étant son héros à part entière. Ensuite, la souris grise à moustaches noires relève de l’engagement envers Chloé. (I.S.2)  Ainsi, elle aide Colin à soulager Chloé pour qu’elle aille mieux. En fait, on dit que : « […] il pensait que si Chloé avait besoin de quelque chose, la souris viendrait l’avertir tout de suite […].»^[2] La souris avertissait Colin aussitôt que Chloé ne sentait pas bien. Elle accompagnait la malade comme un support moral. Elle a su tenir compagnie à Chloé vers la mort en tentant de freiner les symptômes de la maladie, par exemple l’appartement qui se rétrécit au fur et à mesure que la maladie s’aggrave et le manque de lumière. En effet, la souris aidait à avoir de la lumière dans l’appartement en grattant les carreaux des fenêtres, qui empêchait les rayons du soleil d’entrer. Finalement, les personnages authentiques de ce roman ont grandement évoqué l’engagement, qui est soutenu par la conception existentialisme du philosophe nommé Jean-Paul Sartre.

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