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Zola Dans Le XIXème Siècle

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Par   •  29 Décembre 2012  •  309 Mots (2 Pages)  •  728 Vues

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Zola (1840-1902)

De Zola on peut dire qu’il parachève le grand programme réaliste amorcé par des

prestigieuses figures comme Maupassant ou les frères Goncourt. C’est dans le premier article

d’un ouvrage de réflexion esthétique, intitulé Le Roman expérimental, qu’il expose les

grandes lignes de cette nouvelle forme de réalisme qu’il appelle « Naturalisme ». L’analyse

zolienne emprunte un certain nombre d’orientations aux idées de Balzac. En particulier, Zola

souligne la parenté entre le romancier et le médecin, et développe la thèse selon laquelle

l’individu n’est qu’une somme de déterminismes. Pour lui, les faits sociaux peuvent faire

l’objet d’une étude clinique. Bref, soucieux de peindre avec méthode et rigueur la vie

humaine et sociale, l’art du roman doit désormais s’inscrire dans une perspective scientifique.

De là le sous-titre que porte son célèbre cycle romanesque Les Rougon-Macquart :

Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. On sait, par exemple, quel

rôle joue l’atavisme dans le destin des grandes figures imaginées par l’écrivain. Nana, Lantier

ou Coupeau ne sont que les jouets d’un déterminisme héréditaire qui les précipite dans la

déchéance. On serait même tenté de dire, à la limite, que tout personnage zolien se résume à

une pathologie, à un faisceau de pulsions incontrôlables qui vont décider de sa destinée. Mais

ce qui intéresse surtout l’écrivain, c’est le jeu des conditionnements mutuels qu’il observe

entre pathologie individuelle et milieu social.

La plupart des commentateurs s’accordent à dire que la portée symbolique et mythique

du message romanesque de Zola fait apparaître une tension entre deux pôles antinomiques :

d’un côté, le mythe de la dégradation, exprimé par les thèmes obsédants de la déchéance, de la

bestialité, de la pourriture organique et sociale ; de l’autre, le mythe épique de la fécondité,

qui célèbre dans un même élan symbolique l’espoir de liberté, le progrès, la ferveur

révolutionnaire. Misère et grandeur de l’homme, par conséquent : non pas séparées, mais

étroitement imbriquées, pour composer un tableau de l’humanité sociale enveloppée dans la

tourmente de l’histoire moderne.

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