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Voltaire critique

Commentaire de texte : Voltaire critique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  1 146 Mots (5 Pages)  •  754 Vues

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DISSERTATION SUR VOLTAIRE

Jean Michelet (1798-1874) était un historien français et critique du XIXe siécle, et il soutenait la progressive affirmation de la liberté dans le sistème istitutionnel français. Pour lui, l’histoire est une totalité qui se dirige vers l’avenir en assumant les simboles du passé. Donc il analyse le passé pour mieux affronter l’avenir en montrant le progres humain qu’il y a eu. Michelet considerait, aussi, Voltaire comme « un rieur plein de larmes ». Pour expliquer cette affirmation, il faut colloquer et décrire Voltaire. Pseudonime de François-Marie Arouet (1694-1778), il était philosophe, drammaturgue, écrivain et auteur des contes. Figure centrale dans la période des Lumières, il poursuit son engagement vers la vérité et la justice, donc il cherche à « eclaire » l’esprit des hommes, assombrie par l’ignorance et la superstition, à l’aide de la critique de la raison et de la contribution de la science.

Avec la citation de Michelet, l’historien veut insinuer que Voltaire fait tellement rire qu’on finit pour pleurer ; mais la connotation que Voltaire adopte est celle ironique pour mieux affronter et parler des problématiques de son époque et pour analyser la société où il vit, en revanche il fait réfléchir le public pour faire naître des questions et pour le faire interroger sur tout ce qu’il se passe et trouver donc un remède.

Ce qu’on nous demande est de vérifier si cette affirmation de Michelet est vraie ou fausse, en la démontrant avec des exemples tirés de ses contes et voir donc si Voltaire peut être considéré comme un auteur qui fait seulement rire ou s’il y a quelque aspect plus profond.

Un élément qui peut être mal interprété et donc contesté est celui d’utiliser l’ironie, de se moque ; en effet ses œuvres s’avèrent le moyen le plus efficace pour présenter ses idées. Le conte voltairien incarne tous les traits du récit parabolique : la brièveté, la simplicité, la schématisation de la narration et des personnages et le but moral didactique. Aux interrogations qu’il formule, Voltaire ne donne pas des réponses directes, mais il propose un enseignement par la parabole qui s’adresse à l’intelligence du lecteur et lui laisse la liberté de découvrir et d’interpréter les sens des récits.

L’exemple qu’on peut faire est celui du conte de Candide, il est un conte philosophique, qui se doit d’être un récit divertissant comportant une moralité, un enseignement explicite ou non. Ce conte est représenté de l’esprit des Lumières et de ses grands combats. Voltaire y dénonce la philosophie Leibnizienne, mais également diverses formes d’injustice comme les abus de la religion (cap 6), du pouvoir (cap 3), ainsi que l’esclavage (cap 19). De plus en plus, c’est un œuvre qui propose constamment un double niveau de lecture par les recours à l’ironie. Les tonalités moqueuses qu’on y trouve invitent à une lecture blagueuse du texte et que derrière une façade sérieuse, le monde et tout ce qu’il se passe ne sont pas ce qu’il semblent. Les noms propres aussi peuvent être vus comme une annonce de l’ironie du texte : ils sont particulièrement signifiants. En effet, le choix des noms ne sera qu’une annonce de l’ironie que souligne les interventions directes du narrateur, comme on peut voir dans la phrase « C’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide », il feint le doute alors qu’il insiste sur la simplicité et sa douceur.

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