Voltaire, Micromégas

quel est apprécié Voltaire est le conte philosophique. Micromégas fait parti de ceux-ci. Le conte philosophique

se rattache à l'apologue qui est un des genres de l'argumentation indirecte. Nous allons montrer que cette œuvre

est tout d'abord un conte, puis qu'il contient une morale faisant la satire de la société. Enfin nous verrons en quoi

ce conte appartient au courant littéraire des Lumières.

En premier lieu Micromégas est un conte employant toutes les caractéristiques de ce genre. En effet dans le

commencement du conte nous trouvons « il y avait un jeune homme », formule qui se rapproche du « il était une

fois » habituel. Aussi ce récit est fantaisiste, de part la nature de ces personnages qui sont deux géants

respectivement de trente neuf et deux kilomètres de hauteur et d'autre part des lieux où se situe l'histoire à savoir

les planètes de l'univers. De plus ce récit emploie les temps de la narration et de suit le schéma narratif. Ainsi le

récit débute avec la présentation du personnage principal et de sa planète, puis vient l'élément perturbateur : le

géant âgé de 450 ans est mené en justice pour avoir écrit un livre sur les insectes. Au terme de ce procès qui a

duré 220 ans, Micromégas est mis en exil. Il décide alors d'entreprendre un voyage philosophique à travers

l'univers ce qui constituent les péripéties. Au terme de son voyage sur Terre, il s'engage à donner un livre

aux philosophes dans lequel seraient écrites les réponses à leurs interrogations. Ce livre se révèle être un livre

blanc ce qui conclut le conte.

En mettant en scène le regard extérieur d'un géant extra terrestre, Micromégas, Voltaire fait une satire implicite

de la nature humaine. Pour le géant, les humains ne sont que des « atomes » ressemblant à « d'invisibles insectes »

et représentant une « fourmilière ». Pourtant cela n'empêche pas le secrétaire de dire « Ah ! Je m'en étais bien

douté. » lorsqu'il s'aperçoit que le « beau livre de philosophie » promis par Micromégas est en fait un livre tout

blanc. L'auteur dénonce ainsi l'orgueil des humains, en utilisant un registre ironique et comique il tourne cela au

ridicule. Au début du conte l'auteur fait référence au « muphi »de Sirius et plusieurs fois aux jésuites pour monter

l'intolérance religieuse. Voltaire critique aussi la guerre, cela se traduit par la colère de Micromégas « Ah !

Malheureux ! Il me prend l'envie de faire trois pas et d'écraser de trois coups

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