Voltaire

De son vrai nom François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 20 février 1674, est un écrivain et philosophe très important du 18ème siècle. Il est issu de la bourgeoisie assez riche : son père, drapier, a fait fortune. Jeune, il perd sa mère et ne s’entend pas avec son père, il va donc en internat à l’école jésuite Louis Le Grand.

A 20 ans, il commence à fréquenter les salons littéraires parisiens et à écrire ses premières œuvres : une ode, et une satire en vers. Voltaire a l’esprit très critique et est très insolent. En 1716, il est exilé pour avoir fait des vers contre le Régent, et en 1717, il est embastillé pendant 11 mois pour la même raison.

En 1718, sa première tragédie Œdipe a été représentée et remporte un très grand succès. C’est à cette période qu’il prend le nom de Voltaire. A cause de ses moqueries envers le jeune Louis XV qui prend le pouvoir en 1723, il reçoit la bastonnade et s’exile en Angleterre pendant 2 ans. Son séjour anglais lui permet de découvrir la monarchie parlementaire et la tolérance religieuse dont il en parle dans ses écrits.

Vers 1730, il revient en France et rencontre Mme du Châtelet, une des femmes les plus savantes de l’époque. Il entame une relation amoureuse avec elle en 1733. En raison de sa publication des Lettres philosophiques, Voltaire est contraint de se réfugier à la maison de Cirey, chez Mme du Châtelet. Dans cette propriété, il a à sa disposition de nombreux outils, et reçoit des invités avec qui il a gardé contact. Il écrit Eléments de la physique de Newton, avec l’aide de la mathématicienne Mme du Châtelet. Il débute une correspondance avec Frédéric II de la Prusse qui l’invite à sa cour mais Voltaire décline l’offre.

Il se réconcilie plus ou moins avec la cour du roi et devient historien du roi. Mais il s’en prend encore à la cour et est en disgrâce complète : il s’en va de Paris. Sa compagne le trompe, tombe enceinte mais meurt en couche.

En 1755, il va à Genève en Suisse et écrit un article critique sur les calvinistes dans l’Encyclopédie. Le tremblement de terre de Lisbonne en novembre 1755 a beaucoup marqué Voltaire : il se servira plusieurs fois de cet événement dans ses écrits. Il accumule de plus en plus d’ennemis à Genève. En 1758, il accepte l’invitation de Frédéric II mais se fâche avec lui et est congédié. En 1759, il publie Candide et s’installe dans la propriété de Ferney en 1760. Dans cette maison, il écrit beaucoup : Traité sur la tolérance, Dictionnaire philosophique portatif, l’Ingénu (1767).

En 1778, il décide de revenir à Paris, où il est reçu par tous : on reconnait que Voltaire est un esprit savant, brillant, sauf à la cour. Il meurt dans la capitale le 30 mai 1778. Ses funérailles ne sont pas reçues à Paris, il est alors enterré en Champagne. C’est seulement le 10 mai 1791 que le reste de son corps est mis au Panthéon.

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