Verenda

trouve face à une histoire simple, ordinaire avec des personnages représentatifs d’une société, à la deuxième lecture le lecteur s’interroge sur son sens, et essaie d’en dégager la valeur symbolique et les enseignements qui peuvent en être déduits.

D)i) CONCLUSION

Ce roman fait beaucoup réfléchir les lecteurs sur les choses importantes de la vie, car il donne les outils pour comprendre les vrais problèmes des hommes. La condition humaine contemporaine, dans son continu, sans fin, utopique recherche extérieur des significations plus profondes de choses, cependant, il devienne plus en plus impossible (?). Toutefois, plus l’homme recherche plus il prend la distance des valeurs qui pourraient le rendre heureux. Ce sont les mots du Petit Prince (citation ?) qui proposent aux lecteurs de rechercher, de proposer une nouvelle façon de faire pour comprendre et expliquer l'expérience de la solitude.

La portée philosophique du livre d’Antoine de Saint-Exupéry ne veut pas donner une leçon de morale (contrairement aux fables de La Fontaine). Son conte veut représenter une sollicitation, celle de permettre à l’adulte de retrouver en soi sa part d’imagination qui lui permette d’aller au-delà des apparences. C’est le secret du renard: « On ne voit bien qu’avec le Cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » En effet, Antoine De Saint Exupéry réussit à faire passer toutes ses idées sans avoir besoin ni d’expliquer ni de compliquer le texte, en effet, il est capable d’utiliser la structure d’un conte pour enfants, avec des images, une langue simple et brève et avec une morale. Donc, nous avons la double possibilité de lire un livre simple et léger et en même temps d’apprendre une leçon de vie avec un message précis et profond. Cette double portée fait aussi du Petit Prince une œuvre philosophique.

J’ai lu ce livre quand j’étais à l’école primaire et j’ai personnellement adoré l’histoire et les personnages avec leurs différentes caractéristiques, même si je n’avais pas compris la vraie essence du roman. Aujourd’hui, au lycée, je l’ai lu une deuxième fois et je l’ai davantage aimé car je suis assez grande pour comprendre le vrai sens derrière. Donc, je pense que ce roman peut être lu à tous les âges et ce sont ces caractéristiques qui le rendent original et passionnant.

Lorsque par la suite il rencontre le businessman, celui-ci est tellement occupé à compter les étoiles qu’il n’a le temps ni de rallumer sa cigarette ni de saluer le visiteur. Il s’agit ici d’une critique à la frénésie de la société actuelle ainsi que d’une critique à l’avidité des hommes :

« Pas le temps de la rallumer. […] J’ai tellement de travail! […] Je n’ai pas le temps de flâner. […] Je n’ai pas le temps de rêvasser. […]

– « Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles ? »

– « Ça me sert à être riche. »


– « Et à quoi cela te sert-il d’être riche ? »

– À acheter d’autres étoiles.

- « Il raisonne un peu comme mon ivrogne ».

OUVERTURE ?

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