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Par   •  30 Décembre 2014  •  1 905 Mots (8 Pages)  •  913 Vues

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Entraide scolaire et méthode

» Dans ces textes, le lecteur s'identifie-t-il au personnage masculin ou garde-t-il une distance critique avec lui ?

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Jer96 12/03/2013 à 15:35

Bonjour!

J'ai un petit soucis avec deux questions sur corpus que je dois faire pour les vacances.

Les questions sont:

- Dans les trois premiers textes, le lecteur s'identifie-t-il au personnage masculin ou garde-t-il une distance critique avec lui? Vous appuierez vos réflexions sur les choix narratifs effectués.

- En quoi le quatrième texte est-il différent des précédents?

J'ai pourtant compris les textes (des extraits où le personnage masculin pense être trompé par son amante de La princesse de Clèves, La chartreuse de Parme et Un amour de Swann, ainsi qu'un quatrième extrait, de La Jalousie), et il me semble que dans les trois premiers il y a identification, mais pas dans le dernier car il est du Nouveau Roman (ce qui explique la deuxième question alors). Mais je ne vois pas comment expliquer en quoi le lecteur s'identifie au personnage... enfin c'est assez abstrait, qu'est-ce qu'un choix narratif?

C'est vraiment la question du choix narratif qui me pose problème, je ne vois pas du tout ce que c'est. Et pour les deux questions je dois faire deux sujets séparés ? Donc je dois refaire l'intro, la conclusion,etc?

Merci

fandixhuit 12/03/2013 à 16:18

Pour le choix narratif, tu peux analyser, entre autres, les points de vue (omniscient, interne, externe).

Pour ton autre question : le second sujet est la suite logique du second. Ennuyeux (et difficile) de refaire intro sans se répéter. Une phrase de transition un peu développée peut-être ?

Jer96 12/03/2013 à 18:16

D'accord, j'avais pensé à faire une partie sur la focalisation mais je n'ai pas d'autres idées.. Le choix narratif ça peut être quoi d'autre?

Pour la transition entre les deux questions, je vais essayer merci !

fandixhuit 13/03/2013 à 11:37

C'est difficile de répondre à ta question sans avoir les textes.

Jer96 13/03/2013 à 14:16

Voici les textes

La Fayette a écrit :

Il lui fut impossible de demeurer chez la reine ; il s’en revint, ne sachant pas même pourquoi il revenait, et s’il avait dessein d’aller interrompre M. de Nemours. Sitôt qu’il approcha de chez lui, il regarda s’il ne verrait rien qui lui pût faire juger si ce prince y était encore : il sentit du soulagement en voyant qu’il n’y était plus, et il trouva de la douceur à penser qu’il ne pouvait y avoir demeuré long-temps. Il s’imagina que ce n’était peut-être pas M. de Nemours dont il devait être jaloux ; et, quoiqu’il n’en doutât point, il cherchait à en douter : mais tant de choses l’en auraient persuadé, qu’il ne demeurait pas long-temps dans cette incertitude qu’il desirait. Il alla d’abord dans la chambre de sa femme ; et, après lui avoir parlé quelque temps de choses indifférentes, il ne put s’empêcher de lui demander ce qu’elle avait fait, et qui elle avait vu : elle lui en rendit compte. Comme il vit qu’elle ne lui nommait point M. de Nemours, il lui demanda en tremblant si c’était tout ce qu’elle avait vu, afin de lui donner lieu de nommer ce prince, et de n’avoir pas la douleur qu’elle lui en fît une finesse. Comme elle ne l’avait point vu, elle ne le lui nomma point, et M. de Clèves reprenant la parole avec un ton qui marquait son affliction : Et M. de Nemours, lui dit-il, ne l’avez-vous point vu, ou l’avez-vous oublié ? Je ne l’ai point vu, en effet, répondit-elle ; je me trouvais mal, et j’ai envoyé une de mes femmes lui faire des excuses. Vous ne vous trouviez donc mal que pour lui, reprit M. de Clèves, puisque vous avez vu tout le monde ? Pourquoi des distinctions pour M. de Nemours ? Pourquoi ne vous est-il pas comme un autre ? Pourquoi faut-il que vous craigniez sa vue ? Pourquoi lui laissez-vous voir que vous la craignez ? Pourquoi lui faites-vous connaître que vous vous servez du pouvoir que sa passion vous donne sur lui ? Oseriez-vous refuser de le voir, si vous ne saviez bien qu’il distingue vos rigueurs de l’incivilité ? Mais pourquoi faut-il que vous ayez des rigueurs pour lui ? D’une personne comme vous, madame, tout est des faveurs hors l’indifférence. Je ne croyais pas, reprit madame de Clèves, quelque soupçon que vous ayez sur M. de Nemours, que vous pussiez me faire des reproches de ne l’avoir pas vu. Je vous en fais pourtant, madame, répliqua-t-il, et ils sont bien fondés : Pourquoi ne le pas voir, s’il ne vous a rien dit ? Mais, madame, il vous a parlé ; si son silence seul vous avait témoigné sa passion, elle n’aurait pas fait en vous une si grande impression ; vous n’avez pu me dire la vérité tout entière, vous m’en avez caché la plus grande partie ; vous vous êtes repentie même du peu que vous m’avez avoué, et vous n’avez pas eu la force de continuer. Je suis plus malheureux que je ne l’ai cru, et je suis le plus malheureux de tous les hommes.

Stendhal a écrit :

Le comte se fit reconduire chez lui au galop ; il cria en passant qu’on ne laissât monter âme qui vive, fit dire à l’auditeur de service qu’il lui rendait la liberté (savoir un être humain à portée de sa voix lui était odieux), et courut s’enfermer dans la grande galerie de tableaux. Là enfin, il put se livrer à toute sa fureur ; là il passa la soirée sans lumières à se promener au hasard, comme un homme hors de lui. Il cherchait

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