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Travail Et Conditions Humaine Dans Germinal D'Emile Zola

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Par   •  8 Février 2015  •  2 869 Mots (12 Pages)  •  2 984 Vues

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Introduction

Germinal, roman mythique et épique est un roman de la lutte des classes.En ayant soulevé des thèmes sensibles comme la « question sociale », il est devenu le symbole du roman politique dans la littérature française.Le voulant puissant, poignant, émouvant, Emile Zola s’est documenté dans les mines.Pour qu’il y ait un contrepoint à la mort, une lueur d’espoir, Emile Zola, choisie ce titre pour décrire la germination d’une société nouvelle.

I – Le travail

A – Dans les mines

Le travail dans cette mine (le voreux) n’était guère assimilé à un jeu.Bien au contraire, il était dur et pénible, mais bien structuré car chacun connaissait sa place.Ainsi nous avions le machineur qui s’occupait de la descente des mineurs (27-28), les moulineurs qui se chargeait de faire sortir les berlines pleines et les remplacer par d’autre et de l’entrée du bois (29).Il y avait aussi la présence d’un palefrenier ( Mouque) qui s’occupait des chevaux ( bataille et trompette) (59).On avait aussi les porions qui contrôlaient le travail dans la mine(34).Du côté des mineurs on avait les haveurs, les herscheurs, les galibots.Les haveurs avaient pour rôle d’abattre la houille (40), les herscheurs avaient eux comme rôle de remplir les berlines et de les pousser(43-44).Il se trouvaient dans cette mines des galibots ( enfants, ex : jeanlin,Bébert, Lydie) qui roulaient les berlines(37-39,45-57).On avait le receveur qui donnait le signal d’emballer les berlines et le freineur qui s’occupait des freins(45).Il y avait la présence du charretier (bonnemort) qui transportait les berline pleines pour que l’on les vida (8) , et le manœuvre du culbuteur (8).Après le déchargement des berlines les cribleuses se chargeaient de trier le charbon.Elle étaient payées par panier ( 65).Le puit d’extraction étaient profond de 554 m (29) et comptait 700 ouvriers (39-40).

Dans la mine le toit n’était pas régulier, tantôt il s’abaisse et il faut baisser la tête.Cependant on marche à l’aise de temps à autres la tête courbée.Les porions et les ouvriers connaissent les voies et ne butaient jamais.C’est dans la galerie de roulage que se passait la traction à cheval.De temps en temps dans les galeries du fond, de minces veines ( couche de charbon à exploiter) de houilles tassées trop étroite restent inexploitables.Dans la galerie de la veine , la traction à cheval cesse , ce sont les herscheurs qui poussent les berlines.Au fur et à mesure que les ouvriers avancent dans la houille, ils boisent derrière eux et les ouvriers de l’après-midi, la coupe à terre remblaient en jetant entre les bois les déblais de la galerie.Cette galerie est poussée par les piqueurs qui extraient le charbon de la veine et qui enlèvent la roche dont ils laissent les déblais sur la voie pour que les ouvriers de la coupe à terre les prennent et remblaient l’après – midi.En même temps ils créent la galerie supérieure, que les remblayeurs laissent se former d’un bout à l’autre.Le fond de taille est la partie de la veine que l’ouvrier abat et qui roule sur la galerie de fond, ou l’on charge les berlines.Il faut pour qu’un haveur travail, il s’appuie sur la planche à crochet.Cette planche retient le charbon qui retomberait plus en bas sur la tête de l’autre haveurs.Quatre ou cinq haveurs peuvent travailler les uns au dessus des autres ( page 40).Ils doivent boiser de temps à autre.Ils travail donc ainsi sur un plan incliné plus ou moins suivant l’inclination de la veine.L’ouvrier se met sur le flancs et attaque la veine de biais.Les ouvriers montent parmi le charbon en se tenant au bois, très chaud, la sueur coulante.Enfin, en haut on trouve l’amorce de la galerie supérieure laissée en haut de la taille et qui fait retour dans le long de la taille déjà remblayé.

B- le patronnât (organisation, politique, contrat)

La compagnie de Montsou avait une organisation hiérarchique bien fondée.Il y avait le directeur général, Mr Hennebeau (page 79), les actionnaires des mines tel que Mr Grégoire et Mr Denneulin (page 68-69) .Ce dernier a été obligé de vendre ses mines après la grève parce qu’il a été ruiné.Après vient les ingénieurs tel que Paul Négrel, ingénieur des mines de Hennebeau (page 49).En plus d’être patron de ses mines, Mr Denneulin en est aussi l’ingénieur.Au bas de l’échelle se trouve, d’abord les comptables, les maîtres Porion et les Porions.

Emile Zola à travers Germinal oppose plusieurs politiques à travers plusieurs personnages.La politique du patronat était purement et simplement capitaliste.Il réduisait le salaire des mineurs d’une manière ou d’une autre pour augmenter leur revenu ( page 168).La politique du marchandage est aussi retrouvé au niveau du patronat.Les ingénieurs, tel que Négrel infligeait des amendes aux mineurs - qui n’arrivaient même pas à payer – quand le boisage était mal fait,alors que les supérieurs hiérarchiques n’étaient guère au courant ( page 50).

Chaque ouvrier avait un livret qui montrait son engagement envers la compagnie (page ).Le salaire journalier pour quinze heures de travail, pour un homme était de 2 francs, pour les femmes de 1 franc et pour les enfants, ils étaient payés de 30 à 40 centimes selon l’âge.Les ouvriers avaient aussi droit à une pension de 180 francs qu’à soixante ans et 150 francs de pension si ceux-ci étaient fatigués avant les soixante ans (page 13).Mr Hennebeau était aussi salarié avec un salaire de

40000, Parce qu’il dépendait de la régie.

II – Les conditions humaines

A – condition de vie dans les corons

Un coron est constitué de plusieurs habitations ou les mineurs, vivent en famille.Le coron des deux-cent-quarantes (ou paie-tes-dettes, comme l’avaient surnommé les mineurs) était situé au milieu de champs de blé et de betteraves près de la mine.Il était constitué de quatre immenses corps de petites maisons adossés, que séparaient trois larges avenues.Le coron appartenait à la compagnie et les mineurs payaient un loyer de six francs par mois (page 93).Chez les Maheu, ils vivaient en famille dans une habitation étroite qui est constitué d’un étage et d’un petit potagers à l’arrière.A l’étage, il y ‘avait q’une seule chambre occupé par les six enfants qui se partageaient 3 lits.Dans le couloir se trouvait le lit des parents près duquel se trouvait le berceau de la benjamine.Il y avaient qu’une seule chandelle pour éclairer la maison.Les

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