Théâtre de l'absurde
Analyse sectorielle : Théâtre de l'absurde. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Princess0106 • 21 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 334 Mots (2 Pages) • 768 Vues
Le Théatre de l'absurde apparaît au XXè siècle. Il a pour but d'éliminer toute logique à nier le pouvoir de communication du langage pour la restreindre à une fonction purement ludique.
L’absurdité des situations mais également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification mettant en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd.
LE THÉÂTRE DE L'ABSURDE N'A AUCUN SENS ET FINI SOUVENT PAR UNE MORT. c'est un mélange de tragédie et de comédie.
Plusieurs auteurs du théâtre de l'absurde :
IONESCO
SAMUEL BECKETT
JEAN TARDIEZ
"Je me suis aperçu, finalement, que je ne voulais pas vraiment faire de l'anti-théâtre, mais du théâtre. J'espère avoir retrouvé, intuitivement, en moi-même, les schèmes mentaux permanents du théâtre. Finalement, je suis pour le classicisme: c'est cela l'avant-garde. Découvertes d'archétypes oubliés, immuables, renouvelés dans l'expression: tout vrai créateur est classique (...)" EUGÈNE IONESCO
Sous l'appellation de "théâtre de l'absurde", on désigne la plus importante génération d'auteurs dramatiques de la seconde moitié du XXè siècle, au premier rang desquels BECKETT, IONESCO, ADAMOV, GENET et PINTER. À mesure que leurs oeuvres respectives se singularisaient, ces auteurs ont prouvé qu'ils ne formaient - même s'il existe manifestement, quant aux thèmes et à la forme, un dénominateur commun entre eux - ni une école ni une tendance homogène de l'écriture dramatique contemporaine. Le metteur en scène ROGER BLIN insiste bien sur le fait que "ce sont les critiques qui ont établi une connivence entre des auteurs qui étaient totalement seuls, une convergence qui n'existait pas" et il ne veut retenir qu'une connivence avec l'époque.
"Connivence avec l'époque", c'est-à-dire reprise à leur compte par ADAMOV, BECKETT, IONESCO - ces trois exilés qui ont choisi Paris et la langue française - des thèmes existentialistes, dont celui de l' "absurde", que véhiculent la littérature et le théâtre de SARTRE et de CAMUS et, surtout, de ce malaise, de cette angoisse d'un déracinement et d'une insécurité généralisés qui caractérisent l'Europe d'après Auschwitz.
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