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Thèmes Voltaire

Note de Recherches : Thèmes Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2014  •  5 669 Mots (23 Pages)  •  784 Vues

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Voltaire:-

François Marie Arouet fut enfermé à la Bastille pour avoir écrit des vers satiriques sur le régent, Philippe d'Orléans. A sa sortie de la prison, il prend le nom de Voltaire. A la suite d'une querelle avec un noble, il fut de nouveau emprisonné puis envoyé en exil en Angleterre. Son séjour dans ce pays lui fut très profitable. C'est là qu'il étudia le régime politique anglais et que son esprit prit une tournure philosophique. A son retour en France, il commence à écrire des ouvrages philosophiques et historiques. Il a abordé tous les genres littéraires: poésie, théâtre, conte philosophique, histoire et philosophie. Poète, il a deux épopée: la Henriade et l'épître à Horace. Il a, en outre, composé de nombreuses tragédies: Zaïre, Mérope. Voltaire a laissé une vingtaine de petit roman dont la fantaisie prend une allure orientale et où il imite les fictions de Swift. Ses œuvres exposent des idées morales, philosophiques et politiques sous une forme romanesque vive et plaisante: Zadig et l'Ingénu.

L'influence de Voltaire a été considérable que ce soit en littérature ou en politique. Ses idées ont préparé la Révolution française. Il a ruiné l'autorité morale de l'église et a attaqué le despotisme de la monarchie absolue. Il a défendu les idées de justice et la tolérance. Son esprit se résume en ces mots: liberté, tolérance et progrès.

Voltaire a écrit plusieurs ouvrages qui révèlent une documentation sérieuse mais portant des jugements personnels: l'histoire de Charles XII, le siècle de Louis XIV, l'essai sur les mœurs(ce dernier est considéré comme une histoire universelle des civilisations). Ce qui est nouveau chez Voltaire c'est qu'il décrit l'histoire de la vie quotidienne des peuples, leurs coutumes, leurs littératures au lieu de l'histoire des Rois. Il a donc approfondi le domaine de la science historique. Son but était de tirer du passé des leçons pour le présent.

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Micromégas est un conte philosophique de Voltaire paru en 1752 à Berlin, qui perpétue la mode des voyages extraordinaires. Il est à la fois un des premiers contes philosophiques, et un des ouvrages les plus représentatifs de l'esprit des Lumières, car il concentre des réflexions de critique sociale, religieuse, morale, philosophique, et des éléments de réflexion sur l'homme, sans oublier l'aspect scientifique primordial pour les Encyclopédistes.

Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d'une planète de l'étoile Sirius, nommé Micromégas, et de son compagnon, le secrétaire de l'Académie de Saturne. Il souligne la notion philosophique de relativité et contient une critique de la religion

Le personnage de Micromégas dans le conte philosophique de Voltaire[modifier]

« Je vais tâcher, en étudiant l’homme, de me mettre d’abord hors de sa sphère et hors d’intérêt […] Je suppose, par exemple, que né avec la faculté de penser et de sentir que j’ai présentement, et n’ayant point la forme humaine, je descends du globe de Mars ou de Jupiter. Je peux porter une vue rapide sur tous les siècles, tous les pays, et par conséquent sur toutes les sottises de ce petit globe. » a écrit Voltaire dans Traité de Métaphysique (1734). C’est le procédé de l’œil neuf, déjà employé par Montesquieu dans ses Lettres persanes.

Un être caractérisé par son état civil[modifier]

Comme beaucoup de personnages imaginés par Voltaire, Micromégas est doté d’un nom fantaisiste, destiné à produire un effet comique. Précisément, l’étymologie du mot – un nom propre – induit adroitement le thème du conte philosophique ainsi titré, Micromégas. Il se compose de deux éléments d’origine grecque : micros qui signifie « petit » et mégas qui veut dire « grand » (oxymore). Leur association incite à une comparaison fondée sur la relativité des proportions ; il en résulte un nom propre aux connotations scientifiques dans lequel s’est inscrit le sens de cette histoire : chaque être dans l’univers, qu’il soit Sirien, Saturnien ou Terrien, apparaît comme une tension entre le micro et le méga.

Un portrait physique qui ne paye pas de mine[modifier]

Ainsi commence ce chapitre premier, qui invite tout de suite à faire connaissance avec le seul personnage auquel je me trouve pour l’instant confronté : « Il avait huit lieues de haut : j’entends, par huit lieues, vingt-quatre mille pas géométriques de cinq pieds chacun [ … ] puisque monsieur Micromégas, habitant du pays de Sirius, a de la tête aux pieds vingt-quatre mille pas, qui font cent vingt mille pieds de roi, et que nous autres, citoyens de la terre, nous n’avons guère que cinq pieds, et que notre globe a neuf mille lieues de tour, ils trouveront, dis-je, qu’il faut absolument que le globe qui l’a produit ait au juste vingt et un million six cent mille fois plus de circonférence que notre petite terre. » D’emblée, ce personnage hors du commun est un être extraordinaire, qui habite Sirius, la plus éclatante des étoiles ! Sa ceinture peut avoir cinquante mille pieds de roi de tour, ce qui fait une très jolie proportion. Les premières éditions ( 1762, 1763 ) ajoutaient alors les dimensions du nez : « Son nez était le tiers de son visage, et son beau visage étant la septième partie de la hauteur de son beau corps, il faut avouer que le nez du Sirien a six mille trois cent trente-trois pieds de roi plus une fraction, ce qui était à démontrer. » Le nez de Micromégas mesure donc plus de deux kilomètres.

Un caractère aimable et sans vergogne[modifier]

Du fait de son âge de deux cent cinquante ans, c’est un enfant sage qui compose « un livre fort curieux » sur les petits insectes qui n’ont pas cent pieds de diamètre. Le muphti de son pays le poursuivant en justice pour des propositions suspectes, malsonnantes et sentant l’hérésie, Micromégas se défend avec esprit en mettant les femmes de son côté. Mais le muphti aura réussi à faire condamner le livre, l’auteur sirien ayant ordre de ne paraître à la cour de huit cents années. Celui-là n’en tire pas vraiment ombrage et cela ne l’empêche pas du tout de continuer à vivre : « Il ne fut que médiocrement affligé d’être banni d’une cour qui n’était remplie que de tracasseries et de petitesses. Il fit une chanson fort plaisante contre le muphti, dont celui-ci ne s’embarrassa guère ; et il se mit à voyager de planète en planète, pour achever de se former l’esprit et le cœur, comme

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