Lumières face à l'autorité

La citation n'admet néanmoins qu'une grande partie de l'esprit des Lumières face à l'autorité. Ces derniers gardent néanmoins certaines coutumes pour ainsi garder une certaine organisation sociale. Les philosophes ne dénoncent pas toutes les formes d'autorité quelles soient religieuses ou politiques. En effet, ce sont surtout les abus de pouvoirs qui sont remis en cause.

Sur le plan religieux, rares sont les philosophes qui ne sont pas déistes. Ils révèlent une certaine attirance pour la croyance en un Dieu mais ne s'attachent pas pour autant à croire à une révélation. Donc, on peut constater notamment dans l'oeuvre de Voltaire, Candide, au chapitre XVIIIème qui s'intitule « pays de l'Eldorado » où la religion est le déisme et que tous les habitants sont prêtres.

Sur le plan politique, les philosophes des lumières acceptent certaines conditions de la domination gouvernementale, pour ainsi ne pas conduire la société à une anarchie, à un désordre social, qui rendrait le peuple incontrôlable par l'extrême diversité des idées humaines. Montesquieu illustre cette notion par son oeuvre intitulée l'Esprit des lois écrit en 1978. Il y analyse les lois et propose une définition des trois gouvernements ; le gouvernement républicain ou le pouvoir est entre les mains du peuple, le gouvernement monarchique où le pouvoir est rendu au roi et enfin le gouvernement despotique fondé sur la crainte et la tyrannie. Montesquieu, adopte un certain ordre politique pour lutter contre une anarchie éventuelle.

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