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Synthèse Sur Les Monstres

Mémoire : Synthèse Sur Les Monstres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2013  •  935 Mots (4 Pages)  •  10 803 Vues

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Quel regard porte-t-on sur les monstres ?

Les monstres font partis de notre société depuis toujours et suscitent la curiosité du monde. Cinq documents évoquent le monstre. Il peut être réel comme nous le prouve l’affiche du film The Elephant Man (doc 5) réalisé par David Lynch qui retrace une histoire vraie. Mais ils peuvent aussi être le fruit de notre imagination comme dans le roman Notre-Dame de Paris (doc 1) de Victor Hugo où il décrit le physique de sa créature et la réaction du groupe face à ce monstre. Mary Shelley donne le point de vue du monstre sur la société et sur son mal-être dans Frankestein ou le Prométhée moderne (doc 3). Claire Caillaud nous montre ce que suscite en nous l’imagination du monstre et les réactions contradictoires qu’il nous procure dans l’article « les délices de la peur » (doc 2) de la revue Texte et documents pour la classe. Enfin, dans l’article « Monstres (Esthétique) » (doc 4) de l’encyclopaedia universalis, Gilbert Lascault, évoque le monstre dans l’art. Qui sont les monstres et quel regard porte t’on sur eux ? Après avoir présenté le regard que la société porte sur le monstre, nous nous interrogerons sur le regard que porte l’individu sur le monstre.

Le monstre, de part sa laideur et son physique hors-normes subit les regards collectifs comme une exclusion puisqu’il est toujours montré du doigt et considéré comme une « bête de foire ». Il est différent des autres donc il suscite la peur de l’inconnu et il est la cible d’insultes. Quasimodo dans Notre-Dame de Paris se montre pour la première fois en public et on assimile son visage à une grimace, on l’insulte de « borgne », de « bancal » seulement parce qu’il a un physique différent des autres. Le monstre ne peut susciter de la sympathie et se retrouve seul, désigné comme l’ennemi. Dans chaque document littéraire cité en introduction les monstres ne font pas partis d’un groupe social et n’ont pas de dialogue avec les autres. Le monstre du docteur Frankenstein rêve d’amour et de bonheur mais le mépris des autres le réduit à être réellement ce que l’on voit de lui, il cite à plusieurs reprise sa solitude. Ils sont exhibés pour que l’on se moque d’eux. Elephant Man est dissimulé derrière une cagoule, il est enfermé seul dans une pièce derrière des barreaux

La créature est victime de la méchanceté et de l’exclusion du monde qui l’entoure, elle ne fait que subir ce que le regard des autres lui inflige. Le monstre est considéré comme un animal. Dans le roman de Mary Shelley, la créature du docteur Frankenstein prononce un véritable plaidoyer où elle justifie ses actes monstrueux par la réaction de la société qui n’a pas fait abstraction de son physique pour voir ses qualités intérieures. Elle n’est donc qu’une victime innocente. Quant à Quasimodo il est assimilé au diable, sa laideur physique est associée à la perversion morale, il est laid donc ce n’est pas un être bon. Le monstre ne peut pas montrer ses qualités intérieures car il est de suite jugé sur son apparence. Elephant Man est exhibé dans des foires à cause de sa difformité et il est réduit de part son nom au statut d’animal qu’il renie comme nous pouvons le voir sur l’affiche du film par la phrase « Je ne suis pas un animal ! Je suis un être humain ! Je … suis … un homme

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