Synthèse " Les Mangas "

Les Mangas

Goldorac, les Chevaliers du Zodiac et Mohébus appartiennent à une catégorie dans la littérature Nippone mondialement connue sous le nom Manga ou « image dérisoire » selon le peintre Hokusai qui les a créés au début du 19e siècle.

Les quatre documents du corpus analysent le phénomène manga selon des points de vues différents, voir opposés, ainsi, Patrick Honoré propose un article dans les enjeux et les échos en juin 2007 intitulé manga »la BD au goût de saké », article qui dresse un éloge de cette forme d’expression, à la différence de Michel Temman qui en fait un blâme virulent dans un article de « Libération » du 11/10/2007 intitulé « Maudit mange ». Jean –Jaques Larrochelle, quand à lui, met en lumière l’aspect facile et mercantile du produit dans un supplément TV et radio du 3/03/1998 du journal Le Monde. Enfin, Gen d’Hiroshima, BD manga paru en 1973 aux éditions vertige graphique, propose un témoignage par un sombre évènement historique, celui d’Hiroshima.

 La lecture des mangas propose t- elle une réflexion à son lecteur ?

Tout d’abord, nous exposerons le succès phénoménal des mangas avant d’insister sur les fonctions et le rôle de cette BD nipone pour ensuite nuancer un phénomène qui a des impacts négatifs sur la société.

 Succès et phénomène des mangas

Depuis quelques années, le manga connaît un incroyable succès à travers le monde. Patrick Honoré, dans son article « Manga. La BD au goût de saké » en juin 2007, précise qu’il s’agit d’un phénomène de société, il détail avec des chiffres : Ce succès touche 50 % des 13-16 ans. Il affirme également que ce phénomène est très présent en France. Ainsi, la France est le 2ème pays où le manga se vend le mieux. Patrick Honoré explique que ce phénomène devrait encore s’élargir au fil des années. L’universalité de l’image et/ou dessin est une raison à ce succès. Jean Jacques Larrochelle, dans son article dans le supplément du journal le Monde en mars 1998, parle également d’un phénomène de société. Il insiste sur le fait qu’il s’agit d’un produit du marketing, en parlant notamment de produits dérivés des différents héros de manga, mais aussi de la facilité de lecture. Pour Larrochelle, le manga est un produit « prédigéré » qui se consomme dans tous lieux à toute heure.

 Fonctions et rôles

Dans son article « Maudit mangas » apparut dans le journal Libération en juillet 2007, Michel Temman parle d’une fonction éducative : En effet, il y raconte, l’histoire d’un étudiant de Tokyo. Il y a différent thème de manga dont celui de « sociaux et réalistes » qui pourrait avoir un aspect moral sur les lecteurs. Pour les autres thèmes, le lecteur peut aller plus loin que les scénarios « gore » proposé par les auteurs, pour y trouver une morale bienfaisante ou pas. Patrick Honoré exprime « une force des récits » avec des histoires fortes des autobiographies. Il évoque aussi également le thème de BD nippone « comment devenir grand ? » qui nous conduit à sa phrase : «Le grand danger de l’enfance est la perte de sa propre dignité… ».

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