Surréalisme

Le surréalisme

Définition :

Le mot « surréalisme » a été cité pour la première fois en 1917 par Guillaume Apollinaire dans Les Merveilles de Tiresias. Ce mouvement s'inspire du dadaïsme (1914-1919) dont le mot d'ordre est « balayer, nettoyer ». Un groupe de jeunes artistes se regroupe autour d'André Breton et créé le surréalisme en s'inspirant du mouvement dada. Pour eux, il faut laisser parler son subconscient.

Le surréalisme est un mouvement avant-gardiste, révolutionnaire, de l'époque de l'entre-deux guerres. Les surréalistes admiraient et se sont nourris de poètes tels que Lautréamont (Les Chants de Maldoror) ou Rimbaud (Une Saison en enfer, Illuminations) . Ils les considéraient comme des précurseurs qui avaient compris que la poésie se devait d'être libérée de toute contrainte formelle et stylistique (le surréalisme est « un moyen de libération totale de l'esprit et de tout ce qui lui ressemble »).

Ce mouvement aux idées politiques affirmées, a adhéré au Parti Communiste. Ils étaient profondément antimilitaristes et voulaient mettre un terme aux idées anciennes et guerrières. Paul Eluard participa activement à la Résistance (cf . Poème « liberté » → mains libres) pendant la Seconde guerre mondiale.

Ce mouvement, à l'existence courte, en a inspiré d'autres comme celui du théâtre de l'absurde, né pendant la seconde guerre mondiale (ex : Ionesco).

Rejet de l'esthétique et de la morale.

Selon André Breton : Automatisme psychique par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.

«Quand l'homme a voulu imiter la marche,

il a créé la roue qui ne ressemble pas à une jambe.

Il a fait ainsi du surréalisme sans le savoir »

(Guillaume Apollinaire, « Les merveilles de Tiresias » 1917)

→ premier à utilisé le terme surréalisme : néologisme

Dada (1914-1919) : Mouvement dont le chef de file est Tristan Tzara.

Mot d'ordre : « Balayer, nettoyer ».

Rejet total des conventions, du conformisme social, de la hiérarchie, de la

religion.

→ culte de l'instant, pas de règles (« produit immédiat de la spontanéité)

Apollinaire avait déjà annoncé ce mot d'ordre dans le poème « zone » (1913, du recueil « Alcool ») où il oppose le monde moderne avec le monde ancien ; il rompt la tradition (ex : pas de ponctuation). Il écrit : « A la fin tu es las de ce monde ancien ».

Le mouvement Dada n'a pas duré longtemps mais la relève est assurée par d'autres artistes qui au final créent le mouvement surréaliste. Ces jeunes artistes se regroupent autour d'André Breton. Ce groupe est composé entre autre de Paul Eluard, Aragon ou encore Max Ernst. En 1924, ils créent le premier manifeste du surréalisme en s'inspirant du dadaïsme. Il faut tout casser, tout nettoyer pour changer le monde.

Ils ont une vision précise des arts. Ils s'opposent à toutes les codification littéraires et aux auteurs anciens. Pour eux, il faut laisser parler son subconscient.

André Breton, étant infirmier en psychiatrie, a vu des hommes choqués par la guerre et disant des choses sans sens. C'est de là qu'il invente le lâché prise (ex : écrire sous hypnose, l'écriture automatique).

Les surréalistes n'hésitent pas à écrire un pamphlet (écrit satirique) du nom de « Un Cadavre » sur Anatole France, mort en 1924 alors qu'il était célébré comme un grand poète.

Les surréalistes s'y opposaient et le trouvait trop officiel et pompeux. Ils ont aussi organisé un procès fictif contre l'auteur Maurice Barrès, auteur nationaliste. Ce procès fictif a eu lieu en 1921. Barrès est vu par les surréalistes comme un danger pour la liberté intellectuelle.

Le communisme les intéresse rapidement et toutes les personnes du surréalisme doivent adhérer à ce parti.

Marx est l'auteur

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