Sujet Invention : Discours- Baudelaire

Si je suis devant vous aujourd'hui, c'est pour une bonne raison. Et si vous êtes assis en face de moi, maintenant, c'est parce que, ce que je vais vous dire durant ces quelques instants vous intéresses forcément. Je me présente, je m'appelle Claude Pichois, et je suis un spécialiste de la littérature française du XIXe siècle et notamment de Charles Baudelaire. Je suppose qu'étant jeunes étudiants en littérature vous connaissez un petit son histoire? Bien alors passons. Nous sommes réunis aujourd'hui pour parler surtout de son travail et forcément si vous connaissez son histoire, sa vie, vous la reconnaîtrez à travers ses œuvres. Dans cette conférence nous parlerons de son "Les Fleurs du Mal" et plus précisément de la section "Spleen et Idéal". Je vous présenterez donc trois grand thème sur la section. Tout d'abord nous parlerons, de son envie de fuir le temps ensuite de sn ennuis avec des poèmes comme Spleen I, II, III et pour finir nous parons d'un thème pas commun: Le chat. Mais ne perdons pas de temps. Déjà un petit rappel. "Spleen" signifie "rate" en anglais. Pourquoi la rate ? Et bien, selon la médecine ancienne, la rate était l’origine de la mélancolie lorsqu'elle dysfonctionnait. Et, en période quelque peut dépressive, bon nombre des poèmes de Spleen et Idéal sont mélancoliques, voire sombres. Le dégoût du monde réel et la tristesse (le spleen) qu'il inspire expliquent toute l'œuvre de Baudelaire, qui constitue une tentative désespérée de répondre à cet accablement. Les œuvres et plus particulièrement les poèmes de Baudelaire ne sont pas là uniquement pour nous faire découvrir sa propre vie mais ils sont aussi là pour que l'on puisse se reconnaître à travers eux. Pour certains d'entre vous, vous avez surement déjà connu se sentiment d'envie de fuir le temps... Comme Baudelaire une grande partie de sa vie. Il fait très bien ressentir ce sentiment à travers des poèmes comme "L'Horloge", "Le Goût du Néant" et "L'Ennemi". Le Temps semble être capable d'actions. Baudelaire fait une personnification puisqu'il donne vie, par la parole et les actions à quelque chose d'ordinaire inanimé. De plus ici, toutes les évocations à ce "Temps" sont marqués par l'utilisation d'une majuscule, tout comme à la "Seconde" et au "Hasard". Ici le Temps est donc décrit comme un monstre qui dévore la vie des êtres humains: "le Temps m'engloutit minute par minute" dans Le Goût du Néant; "le Temps mange la vie" dans l'Ennemi ou :"Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible

Dont le doigt nous menace..." dans L'Horloge".

Baudelaire à voulu montrer à travers ces trois poèmes que son plus ennemie est incontrôlable, invisible et impossible de lutter contre... Nous pouvons donc remarquer le désespoir dans ces mots "Ô douleurs! ô douleurs" dans le poème L'Ennemi ainsi que dans le "Le Goût du Néant" avec " Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ?"

Vous pouvez donc remarquer que Baudelaire n'a pas été un personnage très heureux dans sa vie, il a toujours chercher la perfection, l'Idéale, l'amour, mais sans jamais être satisfait.

Baudelaire sombre alors dans un état de désespoir qu'il essaiera d'exprimer à travers quatre poèmes intitulés "Spleen". Le responsable de ce mal est l'ennui d'après Baudelaire. Selon lui, tous les lecteurs le connaissent, c'est ce qu'il exprime alors au début de l'ouvrage par son premier poème non numéroté. Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme. D'après Baudelaire,

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