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Steinlauf Si C'est Un Homme

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Par   •  2 Juin 2013  •  3 658 Mots (15 Pages)  •  1 958 Vues

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I. L’auteur

Primo Levi est né le 31 juillet 1919 à Turin. Juif italien de naissance, appartenant à la moyenne bourgeoisie, il devient chimiste, puis écrivain pour témoigner de son expérience dans le camp de concentration d’Auschwitz (1944). C’est l’un des plus célèbres survivant de le Shoah. Son livre le plus connu : « Si c’était un homme » publié en 1947 est reconnu comme « l’une des œuvres les plus importantes du XXe siècle ». A sa retraite, il continue à écrire des histoires courtes, poèmes et romans. Dépressif, il se suicide le11 avril 1987, sans laisser d’explication.

II. Le résumé

L’auteur à 24 ans est arrêté en décembre 1943 car il fait partie de la résistance, puis déporté à Auschwitz. Il raconte d’abord le voyage qui dure 15 jours, la promiscuité, la faim et la soif.

Arrivé au camp, le rituel de deshumanisation : déshabillage, rasage, tatouage…, Primo Lévi décrit les conditions de vie inhumaines du camp. Il est affecté au bloc 30 où les contacts avec les autres prisonniers sont difficiles. Il perd la notion du temps et seul le travail épuisant rythme les journées.

Blessé, il séjourne 20 jours à l’infirmerie où il entend parler de chambres à gaz et fours crématoires. Il est en proie au désespoir et pense ne jamais s’en sortir.

Primo Lévi est ensuite affecté au bloc 45 où il retrouve son ami Alberto. Il raconte ses cauchemars. Un français Resnyk devient son compagnon de travail et essaie de lui alléger la tâche. Problème de la faim et lutte pour la survie. L’auteur parle des vols, des combines et des échanges qui ont lieu dans le camp, même avec les civils. Il se demande s’il est bon de garder des souvenirs du camp.

Primo Lévi passe un examen de chimie. Il rencontre Pikolo qui deviendra son ami, ils cherchent la soupe ensemble. Puis il rencontre Lorenzo, un civil italien qui est un homme très bon et qui lui réchauffe le cœur.

Selon le dictionnaire Hachette 2008 une répression est « l’action de réprimer ou l’empêchement de quelque chose juge dangereux de se développer », un individu est lorsque l’on considère « un être humain isolement par rapport a la collectivité » et la personnalité est ce qui caractérise cet individu « dans son unité, sa singularité et sa permanence ». Les répressions de 1984 et Si c’est un homme ont des buts différents. Dans la première œuvre la société cherche à conformer ses individus afin qu’ils fassent partie d’une masse homogène alors que dans la deuxième les Nazis discriminent et éradiquent les juifs et les prisonniers de guerre. Ils souhaitent que la société ressemble au mythe de la race aryenne et croient que pour cela il faut détruire le reste.

1984 est une dystopie fictive écrite par Georges Orwell. Elle met en scène Winston Smith habitant de Londres qui fait maintenant partie d’un pays fictif, l’Océania. Quant à Si c’est homme c’est une autobiographie sous forme de témoignage émouvant d’un rescapé du camp de concentration de Auschwitz.

Les deux sociétés de ces romans sont dictatoriales et répriment l’individualisme et la personnalité des individus. Cette dissertation a pour but de comparer de quelles manières est ce que ce thème est traité. La répression faite dans les deux romans s’effectue de manière différente. Pour survivre dans leur société nos deux personnages doivent faire profil bas et faire partie de la collectivité.

La répression du Parti de Big Brother est caractérisée par trois grands axes : le contrôle du passé, les règles et les lois implicites qui régissent la société et enfin la plus considérable la Police de la Pensée.

Winston le personnage principal travaille au ministère de la Vérité où sa principale tâche est de rectifier les articles du Times déjà publiés pour prouver « documents à l’appui, que les prédictions faites par le Partis s’étaient trouvées vérifiées. » (Orwell, page, 58). D’autre textes sont similairement modifiés or sans points de repères les habitants ne peuvent avoir de souvenir précis de leur enfance. Winston a une mémoire saccadée et involontairement sélectionnée. Ceci est une stratégie intelligente de la part du Parti car « qui commande le passé commande l’avenir ; qui commande le présent commande le passé » (Orwell, page 329). Or si les gens en âge se souvenaient du passé et des différences avec le présent ils pourraient avoir envie de changer la société et donc de se révolter.

Océania n’a plus de système de loi mais malgré cela tout est implicitement interdit. Il est interdit de sortir puisque cela reviendrait à exécuter une action suspecte. Il est interdit d’être isolé ou en couple car cela laisserait du temps ou encouragerait la réflexion, cette loi muette explique la présence des télécrans ou encore des activités obligatoires pour la Semaine de la Haine et d’autres événements. Plus absurdement encore il est interdit de penser, toutes idées "révolutionnaires" ou qui vont à l'encontre de Big Brother sont punies et Winston écrit dans son journal intime : « Le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. » (Orwell, page, 43)

Finalement, la Police de la Pensée est très présente tout au long du roman. Bien que n’entrant jamais directement en action elle est une force invisible qui exerce une véritable terreur sur la population. Elle endoctrine les plus jeunes et les forment à être de parfait espions tout en laissant penser que c’est un jeu. Son seul nom suppose qu’elle peut inspecter chez les gens jusque dans leurs pensées et qu’elle peut donc déceler la « non-orthodoxie » (Orwell, page 38). Pour se faire elle se sert des télécrans installés dans chaque habitation et encouragent à dénoncer les camarades. Si un individu venait à être incriminer, il serait “vaporisé”. Ce terme est utilisé pour désigner la disparition d’une personne du jour au lendemain, une fois que l’individu a été “vaporisé” tous ceux qui l’ont connu l’oublient et il ne reste aucune trace de lui. La Police de la Pensée est partout et les habitants peuvent « même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. » (Orwell, page, 13)

La répression subie par Winston sera totale après les séances de tortures intemporelles. Il finira par décrire toutes les activités entreprises avec Julia et finira même par croire que si le Parti le commande 2 + 2 font effectivement 5. C’est lorsqu’il préfère que Julia soit livré aux rats à sa place qu’il franchit le pas. Il l’a trahie entièrement et son esprit fragile et brisé se résoudra à aimer

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