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Seconde guerre mondiale

Commentaire d'oeuvre : Seconde guerre mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  702 Mots (3 Pages)  •  755 Vues

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En 1939 débutera la Seconde Guerre mondiale qui marquera à jamais le monde. L’Allemagne est sous l’emprise d’Hitler, la montée du nazisme fait subtilement dévier le communisme vers un régime totalitaire. Suite à ce changement de mentalité, des atrocités seront infligées à des millions de personnes en toute impunité. Cela à provoquer chez certains artistes une remise en question concernant le sens de la vie. De là est né le théâtre de l’absurde, un genre qui s’oppose au réalisme théâtral, par la dérision ces artistes font passer leurs messages. Eugène Ionesco est un virtuose du théâtre de l’absurde, en 1933, il assiste en Roumanie à la progression fulgurante de l’idéologie nazie. À la vu de l’emballement de son peuple dans cette croyance aliénante, il écrit en 1959 la pièce « Rhinocéros » interpréter comme une métaphore de la monté du régime totalitaire nazi. Racontant l’histoire des habitants d’une ville qui se transforme en rhinocéros suite à des idées doctrinaires. Dans cette pièce, Ionesco se sert des personnages et de la mise en scène pour traiter du dangereux phénomène de massification. Nous verrons à travers la composition scénique et les acteurs qu’il démontre la progression d’une idéologie monstrueuse.

D’une part, la composition scénique démontre toute l’absurdité de la massification à travers les yeux d’Ionesco. L’intrigue permet de comprendre comment sournoisement la progression s’infiltre dans le village en transforment l’être humain en rhinocéros pour symboliser la massification. D’abord, au premier acte, le groupe de villageois aperçoive deux rhinocéros n’étant pas sur s’il s’agie du même. Puis, au deuxième acte, une flambée de rhinocéros envahit la ville « Oui pour d’autres rhinocéros. On en signale un peu partout dans la ville. Ce matin, il y en avait sept, maintenant il y en a dix sept. » (p.84) Finalement, au troisième acte, toute la ville exceptée Béranger est devenue des rhinocéros. « Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu’au bout! » (p.162) À travers ces trois actes, on voit la progression du phénomène de masse jusqu'à une quasi-totalité tel qu’on a vu sous le règne d’Hitler. De plus, les personnages sont nommés que par leur nom ou leur titre d’occupation comme Bérenger, Jean, l’épicier, le vieux monsieur, monsieur papillon et ces personnes demeure dans une ville inconnue « Une place dans une ville de province. » (p.9) Cela ne laisse aucune place à l’individualité, mais plutôt à l’uniformité qui encourage la massification. Alors, l’écrivain veut établir un lien entre la non-reconnaissance à part entière des personnages, mais plutôt à un esprit de groupe comme les Allemands on instaurer.

D’autre part, Ionesco rend les personnages sans individualité ce qui est propice à la massification. L’auteur peint des personnages qui ont perdu tout sens critique, se laissent envouter par des discours saugrenus tel que : « Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat. » (p.33) Suite à l’utilisation de ce syllogisme, le vieux monsieur acquiesce, cela démontre comment il est facile de diriger leur pensée vers un régime totalitaire, tout comme la fait le führer. Ensuite, on peu voir à travers des conversations vides de sens qui démontre la petitesse d’esprit des personnages tel que : « Admettons qu’il

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