Résumé du roman Ensemble, C'est Tout d'Anna Gavalda

Paulette est une grand-mère qui ne vit que pour son jardin.

Camille a un don pour le dessin, survit dans une chambre de bonne non isolée des beaux quartiers parisiens et est technicienne de surface de nuit.

Franck est cuisinier dans un grand restaurant. Il est assez vulgaire, passionné de moto, mais utilise la sienne pour rendre visite à sa grand-mère hospitalisée.

Philibert vient d’une famille aristocrate vivant dans le passé, il occupe un antique et gigantesque appartement, est passionné d’histoire, mais sa timidité maladive et son bégaiement incontrôlable l’empêchent de partager ses connaissances et de sociabiliser.

Enfermée à l’hôpital, loin de son jardin, seule la visite hebdomadaire de son petit-fils Franck empêche Paulette de dépérir.

Philibert recueille sa voisine du dessus, Camille, la sauvant de son taudis gelé.

Franck vit en colocation dans l’appartement de Philibert. Ses relations avec Camille sont d’abord houleuses, du fait de son caractère et de sa vulgarité. Mais peu à peu, leurs rapports s’améliorent et Camille se remet à la passion de sa vie : le dessin.

Les trois compagnons trouvent peu à peu un équilibre. Après une visite collective à Paulette, Camille propose de l’accueillir dans leur « colocation ».

C’est ainsi que ces quatre personnes déchirées, abimées par la vie, vont se retrouver rassemblées, et commencer à panser leurs plaies pour se reconstruire.

Une très forte complicité va se tisser entre Paulette et Camille, qui passent le plus clair de leur temps ensemble et les rapports entre Franck et la jeune femme évoluent, tendants vers une relation amoureuse. Philibert commence le théâtre, où il rencontre la femme de sa vie.

Pendant un weekend dans la maison de Paulette, la grand-mère s’endort, heureuse et comblée, pour ne jamais se réveiller. Sa disparition renforcera les liens et la détermination de Camille, Franck et Philibert: ils ouvriront un restaurant et continueront de s’épanouir…

« Ensemble c’est tout » est admirablement construit : la focalisation est généralement interne, mais le ‘‘personnage narrateur ’’ change à chaque chapitre. Ainsi, au commencement du livre, les relations entre les différents personnages sont floues, voire indécelables. Ce n’est qu’au fur et à mesure de l’intrigue qu’on ‘‘connecte’’ les éléments. Grâce à cette écriture, on découvre les personnages lorsqu’ils se confient, mais aussi à travers leurs pensées qui laissent deviner des évènements encore inconnus du lecteur.

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