Résumé "L’Éclaireur", Isabelle Vouin

CRITIQUE LITTERAIRE DE L'ECLAIREUR

« L’Éclaireur » est un roman jeunesse écrit par Isabelle Vouin. Cet ouvrage raconte une importante partie dans la vie d'aman, personnage principal et son dilemme, entre être un poète et conter des histoires car il a hérité du don de son grand père... ou devenir soldat et combattre pour son pays.

En effet, j'ai principalement aimé ce roman car les faits racontés font référence à une réalité historique : la guerre civile en Somalie. Le narrateur est intérieur à l'histoire, il est personnage. Les lecteurs découvrent les faits grâce à son point de vue. Nous apprenons ainsi que pendant la guerre, le protagoniste est contraint de partir pour Mogadiscio et de quitter sa famille. Le titre « L’Éclaireur » fait référence à Aman et à son grand père puisqu'ils ont tous les deux hérité du don de conter.

Je pense que ce que j'aime dans cet ouvrage sont les dilemmes présentés et la difficulté du jeune somalien à trouver sa voix dans la vie, et son long combat pour arriver à s'y frayer un chemin. En effet, tout on long de ce livre, nous retrouvons des termes sur la paix, la guerre, la solitude, l'amitié, les combats, l'espoir, la douleur, le danger, la peur, la famine, l'amour... Et Aman, nom qui signifie « la paix » perd plusieurs de ses proches, ce qui poussent les lecteurs à ressentir de la compassion pour ce personnage. Cependant, il va aussi faire de nombreuses et belles découvertes, comme par exemple Nahia, dont il tombe follement amoureux. Je trouve la façon dont il l'a décrit comme « une mère qui veille sur lui », à plusieurs reprises, très admirable.

D'autre part, ce que je trouve intéressant, est que l'auteur évoque plusieurs fois les coutumes africaines, ce qui permet aux jeunes lecteurs de s'ouvrir à une autre culture, peut-être, différente de la leur.

En revanche, ce que je trouve si triste est la mort de certains personnages qui ont pourtant joué un rôle extrêmement important dans la vie d'Aman.

Par ailleurs, j'apprécie ce passage page 184 : « Notre pays est un pays en voie de disparition. Nous, nous sommes une espèce menacée et plus personne ne sait comment la sauver. Notre patrie c'est le Pays de nulle part » ce qui montre la souffrance de ce peuple, causée par la guerre, la famine, la sécheresse et le sentiment d’être oublié par le reste du monde.

Selon moi, le choix d'Aman à la fin du livre signifie que cette guerre est inutile, qu'elle ne mène nulle part et qu'elle n'apportera jamais la paix, tant espérée.

En conclusion, je pense que ce livre est d'une grande importance car à travers ses pages, nous comprenons qu'il ne faut jamais baisser les bras, ne jamais abandonner, et surtout ne jamais se plaindre, comme le font l'ensemble des personnages de cette histoire.

...