Rédaction de français

ASSELE-NKOU                                                                                25/04/2017

Léodie

4èmeD

Dénoncer ou pas ?

        C’était un soir, alors que j'étais tranquillement chez moi, il était très tard et je regardais la télévision. Je mangeais des pop-corn devant une série quand tout à coup j'entendis un bruit étrange, comme une femme qui hurlait. Je me précipitai alors devant la fenêtre et j’assistai à la pire scène de toute ma vie. Un homme tapait avec une telle violence, une pauvre grand-mère. Je la connaissais très bien, c'était la voisine d'en face. Par contre, la silhouette du monsieur m'était aussi très familière, c'était Jack, un monsieur qui habitait au bout de ma rue. Je continuais à regarder cette misérable torture quand Jack se retourna, je me précipitai alors dans ma chambre. À cet instant, j'étais très anxieuse mais surtout terrifiée. J’essayais de m'endormir pour oublier cette misérable scène mais les images de ce monsieur qui tapait violemment cette pauvre dame me revenaient sans cesse.

        Dès le lendemain, dans tous les journaux, la nouvelle avait fait la une : « une grand-mère retrouvée morte assassinée ». Une enquête a donc été très rapidement lancée. Les policiers sont venus interroger tout le voisinage de la pauvre retraitée dont moi seulement deux jours après cet atroce meurtre. À ce moment, je me sentais très mal car j’étais la seule à avoir vu ce qui s’était réellement passé. Je suis donc témoin d'un crime et voilà le dilemme que je dois faire face : dénoncer l'auteur de ce crime mais avec la peur qu'il se venge ou ne rien dire mais être complice de ce meurtrier.

        Si jamais je choisis d’être l’allié de ce Jack et me taire à jamais. Je pense que cela serait difficile pour moi. En effet, je pense que je n’ai point l’habitude, comme tout le monde d’être témoin d’ignobles choses donc il me serait inimaginable de garder ce secret. Mais il me serait très dur de vivre sachant qu’un tueur habiterait à deux pattés de maison que moi. Mais l’avantage, c’est que je n'aurai pas la peur d’une quinconce vengeance.

        Au contraire, si je choisirais l’inverse donc révéler le véritable assassin aux policiers. Je vivrais avec ce doute, cette crainte qui me trotterait à jamais dans ma tête : et s'il se vengeait ? Mais d’un autre côté je serais libérée, libérée de ce lourd secret que je porte maintenant depuis 2 jours. Et je n’aurais aucune peur à l’idée d’être proche d’un tueur.

        Avant de prendre cette décision, il est vrai que j’ai énormément réfléchi à cela, je me suis posée mille et une questions, mais mon choix est à présent pris : ma dérision est donc de dénoncer ce criminel auprès de la police car je me dis que je ne peux pas garder ce secret plus longtemps. Il est vrai que j'ai énormément cogité, cela n'a pas été facile pour moi, comme décision à prendre, mais mon verdict est fait. En effet, d'après moi, il m'est inconcevable de revoir cet individu au quotidien. C'est principalement cela qui m'a poussée à apporter mon témoignage. Je me rends donc à la gendarmerie et je raconte tout ce que j’ai vu et entendu ce soir-là aux gendarmes. De retour chez moi, je me sentais bien évidemment soulagée et enfin libre.

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