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Rédaction aztèque

Discours : Rédaction aztèque. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2022  •  Discours  •  732 Mots (3 Pages)  •  177 Vues

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Littérature : Rédaction d’un rapport d’un espion aztèque sur sa découverte des conquistadors espagnols à son souverain Moctezuma II

        « En ce jour de 8 novembre 1519, il se trouve que je viens de quitter le lieu où les fameux hommes au physique choquant qui avait surpris la totalité de nos confrères, étaient situés. Monseigneur Moctezuma, je me trouve dans l’obligation de vous transmettre toutes les informations que j’eus retenu de ce peuple inconnu. Ainsi je vous envoie cette lettre.

Tout d’abord, mes confrères et moi fûmes alertés par la faune, car tous les animaux de la forêt paraissaient inquiets. Tout à coup, un bruit étrange se fit entendre, nous nous rendîmes alors sur la plage d’où venait ce dernier. C’est avec une grande stupeur que nous vîmes de grandes choses blanches, qui se rapprochèrent dangereusement de la rive, semblant se cacher derrière les vagues. Je n’avais jamais rien vu de tel sur terre ! J’eus cru témoigner d’une attaque de la part d’un esprit de la mer. Cependant, je compris ma faute lorsque nous vîmes que ces silhouettes avaient un corps, une tête, des pieds tels que les nôtres. Il s’agissait alors de véritables humains tout comme nous ! Ces derniers étaient dans d’immenses choses que je ne saurais nommer. On aurait cru voir une sorte de maison flottée sur l’eau, celle-ci paraissaient incassable et gigantesque à côté de mes confrères et moi… En effet cette « maison » nous impressionna énormément et nous fit comprendre instantanément la puissance de ces êtres inconnus et du danger potentiel qu’ils présentaient en débarquant sur notre île. L’idée que cette arrivée soudaine puisse faire couler notre monde me terrifia mais la curiosité me poussa à en savoir plus.

Ainsi, lorsqu’ils se rapprochèrent de nous, nous pûmes observer de plus près leurs attirails. Encore une fois, nous étions face à de nouveaux inconnus dont leurs « armes », celles-ci paraissaient hautement évoluées et menaçantes comparées aux nôtres. Ils avaient des haches et des machettes en fer, qui avaient l’air de couper bien mieux. De plus, ils étaient tous vêtus d’une monstrueuse et épaisse couche de métal recouvrant l’entièreté de leur corps d’une solidité sans faille. Ils avaient également des casques de ce métal, certains tenaient un objet dans leurs mains en le brandissant devant eux comme pour se protéger. Ce travail du métal nous était totalement inconnu et provoqua chez certains de nous, une grande admiration. En effet, nous étions habitués à des casques en plumes qui ont une fonction décorative ou bien des vêtements en tissus ou en coton qui ne recouvrent et protègent que très peu, et des armes en pierre qui nous servent à faire le stricte minimum. Nous étions ainsi abasourdis face à cette frappante découverte qui se tenait devant nos yeux.

Mais, cela ne s’arrête pas là. Leur physique était un autre élément encore plus frappant que tout ce dont j’ai dévoilé auparavant. En effet, ces hommes étaient d’une couleur de peau blanche voire livides, certains avaient presque l’air malade. Cependant, ce n’était pas les hommes à la peau blanche qui nous ont le plus surpris, mais bien un homme à la peau noire et des traits physiques différents de ses confrères, il était différent. Je n’aurais jamais pensé voir ne chose pareille ! Les hommes devant nous avaient une sorte de pilosité au niveau du visage quelque chose qui avait l’air plutôt sale, et qui ressemblait presque à la peau d’un singe ou quelconque autre animal poilu. Je n’étais pas habitué à la vision qui se dressait devant moi ; j’étais face à un tel inconnu, à une telle puissance qui se dégageait de ces êtres qui n’était pas du tout habituelle pour moi et mes confrères. Enfin, ces conquérants étaient accompagnés d’animaux semblables à nos tapirs et nos chiens mais paraissaient d’une grandeur sans pareille. Ils étaient vêtus d’étranges ornements et d’une sorte de laisse que certains hommes conduisaient à l’aide de leurs mains.

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