Réalisme

En réaction contre l'idéalisme et le lyrisme du romantisme, les romanciers du 19e siècle vont faire naitre un nouveau mouvement littéraire : le réalisme. Ce mouvement a pour but de reproduire la réalité telle qu'elle est, sans aritifice et sans idéalisation. Honoré de Balzac, auteur du 19e a écrit en 1832 "le chef d'oeuvre inconnu", oeuvre entrant dans le mouvement réaliste. Dans ce texte, Nicolas Poussin, le narrateur est un jeune peintre arrivant à Paris. En se rendant chez le Maître Perbus dans le but de devenir son élève il croise dans les escaliers un vieillard dont il va faire la description. Balzac présente au lecteur ce curieux personnage à travers deux regard : celui de Nicolas Poussin et le sien. Ce portrait permet de voir à l'œuvre le réalisme balzacien qui, tout en partant du réel, cherche à le dépasser pour prendre une couleur fantastique.

C'est d'abord à travers les yeux de Nicolas Poussin qu'on voit le vieillard, avec des verbes de perception visuelle : "l'examina", "aperçut" et avons donc une focalisation interne. Nicolas Poussin tente de déchiffrer ce personnage problématique, à l'aide de son talent d'artiste, à partir des indices et des signes qui lui sont fournis par la "démarche", les vêtements et les autres particularités de cet individu qu'il "examine curieusement". Il fait une supposition 'le jeune homme devina dans ce personnage ou le protcteur ou l'ami du peintre" Mais Poussin marque aussi une certaine incertitude par des modalisateurs tels que " quelque chose" ou encore "je ne sais quoi".

C'est alors le narrateur qui prend le relais et intervient en superposant son regard à celui du peintre. Il fait d'ailleurs rentrer un nouveau regard dans le récit, celui du lecteur, laissant ainsi celui ci faire part à son imagination, comme nous pouvons le remarquer par des impératifs tels que : "Imaginez", « mettez cette tête », ou « jetez ». Ainsi, le lecteur participe aussi à l'élaboration du portrait. Le narrateur se comporte lui-même en peintre dans la création du portrait, en jouant sur le contraste produits par les lumieres et les ombres "jour faible" et par la nuances des couleurs : "vert de mer".

Ce double point de vue multiplie en effet les précisions réalistes qui devraient permettre au lecteur de se représenter clairement le personnage. Mais en même temps, Balzac reconnaît son echec, il ne peut pas représenter le personnage en réalité car les mots sont moins capables de représenter un personnage qu'une peinture, la description par les mots ammene à "une image imparfaite" du personnage.

Balzac ancre le récit dans le réel en y inserrant des protagonistes réels tels que Nicolas Poussin, qui est un grand peintre XVIIeme siècle ou encore François Pourbus, célébre peintre flamand du Grand Siècle, faisant ainsi croire au lecteur que Frenhofer existait lui aussi réellement. De plus il mentionne Socrate, Rabelais, ou encore Rambrandt, qui sont aussi des personnages célébres dans la réalité. La description de Frenhofer est très précise et détaillé. Il décrit les différents éléments de son visage en passant en revue le front, le nez, la bouche, le menton, la barbe, les yeux au sein d'une longue

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